Née en 1972 et formée au stylisme, Gaëlle le Guillou a tout d’abord travaillé dans le secteur de la mode, en réalisant des motifs textiles pour divers créateurs. Depuis 2003, elle est céramiste, à Nantes, sa ville natale. Elle s’intéresse notamment à l’art funéraire et plus généralement, aux représentations de la mort.
Tombe gourmande.
Urne nuage.
Tombe potagère.
Cimetière square (Céramique, bois, carton. photo : Isabelle Montané)
Eternal paradise.
Gisante en fleurs. Cette sculpture a été exposée au cimetière Miséricorde, de Nantes. Les éléments végétaux rappellent que la vie se nourrit de la mort, et le voile symbolise le mariage avec la mort et la sagesse de son acceptation.
Dans la presse locale, l’artiste se réjouissait qu’on lui ait permis d’organiser un vernissage dans un cimetière mais regrettait que l’endroit soit si peu animé : « Pourquoi ne pas organiser un pique-nique géant dans un cimetière, jouer de la musique, apporter un peu plus de vie ? Des parcelles pourraient être cultivées… ». Elle a d’ailleurs publié sur son site un questionnaire pour demander à ceux qui y répondent s’ils sont satisfaits de leur rapport aux cimetières : apparence du mobilier funéraire, solennité forcée des lieux…