Les couvertures auxquelles vous avez échappé

Pendant la création du livre, j’ai voulu tester différents visuels : extraits de peintures, photographies,… C’était bien avant que le titre « Les fins du monde », au pluriel, ne s’impose, et avant que le sous-titre définitif soit « de l’antiquité à nos jours ».

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Pour rédiger les titres, je n’ai pas fait de grosses recherches en termes de typographie, du reste je ne suis pas graphiste. C’étaient vraiment les visuels qui m’intéressaient : actualité, art, jeu vidéo, histoire, peinture,…

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J’ai soumis ces images à ceux qui me suivent sur twitter, en leur proposant un système de vote. Le visuel qui a recueilli le plus de suffrages est le tout premier, qui représente des auto-tamponneuses à Pripyat (Tchernobyl), suivi d’un cadrage de la peinture The Edge of Doom (1836) par Samuel Colman. Les images 3, 9 et 12 (un arbre dans la chaussée de Pripyat, une caravane après le passage d’un ouragan et une peinture/sculpture de Gerry Judah) ont reçu un accueil timidement favorable. Les deux images qui ont reçu le plus de réactions négatives sont la dixième (issue d’un jeu vidéo) et la huitième (la terre vue depuis la lune).

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Chacune de ces couvertures amenait un point de vue trop marqué sur le sujet et pouvait créer un contresens par l’univers qu’elle évoque.
La jaquette finale (ci-dessus), par Didier Gatepaille, le graphiste, isole un énigmatique détail du jardin des délices de Jérôme Bosch et n’entretient pas de lien direct trop grossier avec le contenu de l’ouvrage. Ça fonctionne bien.

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