Angel est un prêtre et un théologien. Il a passé vingt-cinq ans de sa vie à étudier l’Apocalypse de Jean et en tire la conclusion qu’il s’agit d’un cryptogramme, d’un message codé qui révèle la date de la fin du monde.
Et la date, c’est le 25 décembre 1995, c’est à dire le soir même de son arrivé à Madrid où, pense-t-il, l’antéchrist va naître — de nombreux signes annoncent que ce sera dans cette ville. Mais où exactement ? Pour le savoir, Angel cherche à trouver des intermédiaires capables de l’aider à rencontrer le diable : un charlatan qui anime un talk-show d’occultisme, Cavan, et un disquaire spécialisé dans le hard-rock, José Maria.
Il s’efforce par ailleurs de devenir un pêcheur, en faisant le mal dès qu’il en a la possibilité, et notamment en insultant un blessé qui lui demandait de l’aide ou en commettant des vols. Il s’efforce très consciencieusement de faire le mal et compte bien sauver l’humanité de l’apocalypse, en tuant l’antéchrist. Et il n’est pas fou.
Le jour de la bête (El Día de la bestia, 1995), réalisé par Álex de la Iglesia, contient beaucoup de détails assez savoureux, dont une satire de la télévision. On remarque par exemple dans les studios un grand portrait de Sylvio Berlusconi — image qui n’est pas expliquée mais qui est montrée de manière assez insistante.
Pas le meilleur film de Alex de la Iglesia, ceci dit. Je préfère de loin La Communidad (Mes Chers Voisins) ou Le Crime Farpait (El Crimen Ferpecto). Même son premier film, Accion Mutante, est meilleurs à mon goût (même si loin d’être parfait).
Je ne connais que celui-là et à vrai dire je le trouve assez drôle.
D’ailleurs, Acción mutante (Action mutante) se déroule dans un monde post-apo, non ? C’est ce que dit sa fiche Wikipedia mais je ne l’ai pas vu depuis longtemps et je ne sais plus s’il est question d’une catastrophe quelconque qui aurait mené à l’état du monde qui y est présenté.
Pas franchement dans un monde post-apocalyptique, mais dans un futur dystopique.
Ne serait ce pas Berlusconi à l’écran ?
Ah oui, vous avez raison. Remarquez, vous n’auriez peut-être pas posé la question si vous aviez lu l’article et si vous faisiez autre chose qu’essayer de diffuser l’url de votre site (z’avez remarqué, je ne la mets pas)