Profitez-en, après celui là c'est fini

Le dernier starfighter

août 19th, 2008 Posted in Interactivité au cinéma

The Last Starfighter (Starfighter, en Français) est un film américain sorti en 1984. Il n’a pas connu le succès de films comparables tels que E.T. ou Retour vers le futur. Il faut dire que ce film de science-fiction destiné aux enfants et aux adolescents a précisément été interdit aux moins de treize ans aux États-Unis, interdiction dont on peine à comprendre la motivation1. Son exploitation s’est tout de même avérée modestement rentable. Je ne pense pas que la sortie de Starfighter ait été très médiatisée en France mais il a longtemps hanté les vidéo-clubs avec le statut de troisième-choix-mais-bonne-surprise.
The Last Starfighter nous intéressera pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il fait partie des temps forts de l’histoire de la modélisation 3D au cinéma. Ensuite, il parle de jeu vidéo et du lien entre le virtuel et le réel, la simulation et l’apprentissage.

Alex Rogan habite un mobile-home immobile avec sa mère et son petit frère. Il rêve de partir un jour avec son amie Maggie, mais il n’a pas obtenu le prêt qui lui aurait permis d’aller étudier, et il semble condamné à rester employé comme l’homme-à-tout-faire du Starlite-Starbrite, le camping où il réside. Son moment d’évasion, chaque fois qu’il a un instant de tranquilité (et de solitude), est de jouer à la borne d’arcade installée dans le camping. Le jeu, intitulé Starfighter, est un jeu de combat spatial, il s’agit de défendre une frontière contre la menace du méchant Zur.

Une nuit, Alex bat tous les records du jeu, à tel point que tous les résidents du camping viennent admirer ses exploits jusqu’à ce qu’il détruise le vaisseau amiral de la flotte ennemie.

Alors qu’il se trouve seul, Alex fait la connaissance d’un homme mystérieux nommé Centauri (Robert Preston, truculent et drôle), qui cherche à rencontrer le détenteur du record de Starfighter.
Alex se présente et, sans avoir vraiment le temps de dire ouf, il est embarqué dans le véhicule de Centauri, une automobile futuriste qui s’avèrera capable de traverser la galaxie. Et c’est bien de l’autre côté de la galaxie qu’Alex est emmené. Chez lui, il est remplacé par un clone plus ou moins robotique nommé Beta.

Nous comprenons donc à ce stade que Starfighter n’est pas qu’un jeu vidéo, que la frontière de l’espace existe et qu’il faut effectivement la défendre contre le méchant Zur. Starfighter est aussi et avant tout un bureau de recrutement cosmique qui permet de découvrir les meilleurs pilotes de l’univers, ceux qui sont nés pour être des « starfighters », sorte de chevalliers de l’espace.
Mais tout se complique : Centauri est un chasseur de primes un peu roublard, il n’avait absolument pas le droit de recruter sur terre. Par allusions, on comprend que Centauri est responsable de l’affaire Excalibur, quelques siècles plus tôt. Alex ne veut pas du poste de Starfighter, il veut juste rentrer chez lui, ce qu’il fait.

Sur terre, Alex découvre son clone, Beta, qui s’est comporté de manière plutôt maladroite avec Maggie, ce qui cause quelques fâcheries dans son couple. Il comprend aussi rapidement qu’il est poursuivi par des mercenaires extra-terrestres à la solde de Zur. Centauri le convainc de repartir dans l’espace en laissant son clone servir d’appât pour les mercennaires de Zur.
De retour à la base des starfighters, Alex apprend que celle-ci a été pilonnée par l’ennemi et qu’il est le dernier des Starfighters. Flanqué d’un co-pilote à l’apparence plus ou moins reptilienne et nommé Grig, Alex part en guerre contre Zur. Et ça fonctionne. Il décime l’ennemi, sauve l’univers, et peut retourner sur terre pour raconter son histoire à ses amis et à ses voisins.
Il repart vers d’autres aventures, mais avec Maggie cette fois.

The Last Starfighter est un rêve éveillé d’adolescent : être puissant, être admiré, compter pour les autres… Tout en étant avant tout doué pour jouer aux jeux vidéo. Le spectateur est cependant vite gêné par un détail : on ne croit pas une seconde que l’acteur qui incarne le héros (Lance Guest) soit âgé de dix-sept ans, il semble au moins vingt-cinquenaire. Le merveilleux du récit s’en trouve un peu affadi. Dommage, car tout le reste de la distribution est assez impeccable. La mère célibataire, comme dans E.T., l’inévitable petit frère dégourdi, le méchant stupide, le groupe d’amis, etc.
La seconde erreur du film c’est de montrer un peu trop de combats spatiaux. Comme dans le premier Star Wars, le réalisateur n’a pas peur d’ennuyer son public avec d’interminables explosions et autres mouvements tactiques. Ce qui serait passionnant sous la forme d’un jeu vidéo (dont nous serions les héros) nous fait bailler d’ennui lorsque nous y assistons comme spectateurs. Jouer à un jeu vidéo et regarder un jeu vidéo sont deux expériences passablement différentes.

Le film est sauvé par son argument de départ, qui mêle Tron et Star Wars et nous emmène même un peu au delà. L’idée même du jeu vidéo comme support à un apprentissage et comme moyen de sélection des virtuoses du pilotage n’avait a priori jamais été portée à l’écran.
Dans la réalité, et bien avant l’ordinateur du reste, le principe des jeux de simulation avait fait son chemin, notamment dans le domaine militaire. Du reste des sports plusieurs fois millénaires (lancers de poids, de disque, de javelot, équitation, chars, lutte) peuvent être considérés comme autant de simulations guerrières. La différence, ici, c’est que la frontière entre le virtuel et le réel n’est pas très épaisse, le héros passe du jeu à la guerre sans que cela fasse grande différence — il est juste plus confortablement assis dans le véritable vaisseau spatial.
J’ai vu il y a quelques années un reportage sur un jeu de simulation financière où les joueurs manipulaient un portefeuille boursier factice. L’idée du concepteur du jeu était, lorsqu’un joueur se montrait supérieurement doué, de rendre le jeu réel, c’est à dire de procéder effectivement aux achats et aux ventes voulues par le joueur. C’est un peu le même principe qui est à l’œuvre dans Starfighter : le jeu n’est qu’un jeu mais il devient sérieux lorsque les joueurs sont doués.

On peut cependant porter là-dessus un regard plus grave.

La guerre

Alex pulvérise l’ennemi mais ne se pose aucune question. Il pourrait le faire, pourtant. Qui est cet ennemi ? que veut-il ? Qui attaque, qui menace, à quelle guerre est-ce qu’il participe, quel est le contexte, l’histoire de ce conflit dans lequel on le propulse ? Tant qu’on lui donne l’occasion de jouer, il est content.
Cette situation me rappelle irrésistiblement les images mollement effrayantes qui avaient été produites par la première guerre du Golfe, des images qui ressemblaient furieusement à des jeux vidéo et qui semblaient fasciner les militaires eux-mêmes. La réalité des habitants de Bagdad était subitement devenue abstraite, des cibles, des points, des boutons à presser.
À cette époque, les militaires se considéraient dans leur absolu bon droit, ils défendaient le petit Koweït, sous mandat de l’ONU, contre l’appétit de son puissant voisin, l’Irak.

Dix ans plus tard, l’après 11/09 est nettement moins naïf2 et l’enthousiasme des militaires qui s’écriaient « c’est beau comme un sapin de noël !» en assistant au déluge de feu dont ils étaient eux-mêmes les auteurs, a laissé la place à une guerre « virtuelle » encore plus sordide comme semble le prouver l’effrayante vidéo Anaconda Target, de l’artiste Dominic Angerame. Ce film de douze minutes montre des bâtiments, des véhicules et des personnes en Afghanistan, vues du dessus et de très loin. L’image est accompagnée des bavardages des militaires qui visent et qui tirent sur leurs ennemis, évitant tout de même soigneusement d’atteindre la mosquée d’où sortent ceux qui leur servent de cibles : il ne faudrait pas froisser quelqu’un en s’en prenant à un symbole religieux. Ces images m’en rappellent d’autres à leur tour, elles m’évoquent un jeu assez atroce et sans intérêt nommé prairie dog hunter, sorti il y a près de vingt ans sous Windows, dans lequel on devait tirer à vue sur des chiens de prairie lorsqu’ils apparaissaient.
Le jeu était en couleurs et le joueur voyait la figure souriante de ces marmottes américaines avant de les dégommer.
Depuis leur console, les militaires de Anaconda Target ne voient pas les visages, ils ne voient pas le sang, ils ne voient plus que des taches lumineuses. Ils se congratulent ou ils rient en terrorisant celles de ces taches qui cherchent à échapper à leurs tirs.
J’ai peur que le massacre virtuel des chiens de prairie soit, d’un point de vue visuel, bien plus choquant que le massacre réel d’irakiens depuis un hélicoptère (je crois) high-tech.

Évidemment, en 1984 dans un film pour enfants, un conte de fées intersidéral assumé comme tel, la question ne se pose pas de cette manière-là. On nous dit que les méchants sont les méchants et ma foi, nous y croyons – d’autant qu’ils sont très moches et qu’ils vivent dans des vaisseaux spatiaux très mal éclairés, comme tous les méchants de l’espace.  Mais vingt ans plus tard, la virtualisation du réel est une question que l’on peut et que l’on doit se poser. En interposant des écrans entre les combattants, on rend abstraits et sans conséquences des drames tout ce qu’il y a de concrets.  Des sénateurs américains ont proposé de légiférer contre des jeux vidéo « gore », mais qui créera des lois pour empêcher que l’on adoucisse la perception d’une réalité gore ?

L’armée américaine a fait développer pour ses besoins propres des jeux de simulation guerrières depuis plus de deux décennies : jeux de chars (Battlezone, réalisé avec Atari en 1980), simulateurs de vol, etc. Mais un cran a été dépassé avec America’s Army. Développé par l’armée américaine pour sept millions de dollars, ce jeu est précisément un bureau de recrutement militaire, un jeu d’apprentissage et un outil de propagande. Signalons que cette pratique n’est pas unique à l’armée américaine, il existe des jeux concurrents tels que Special Force, réalisé par le Hezbollah au Liban, par exemple.
Diffusé gratuitement sur PC, America’s Army enseigne aux jeunes gens l’importance des valeurs d’entraide et de coopération au sein d’un commando militaire et il leur apprend à tirer sur tout ce qui porte un turban.

Le site officiel du jeu America’s Army plonge son public dans une confusion étrange. Plusieurs éléments visuels (le motif de fond de page, très « camouflage », fortement pixelisé ; des images représentant des soldats en 3D ; un lien vers une page de téléchargement) signalent qu’il s’agit bien d’un site consacré à un jeu vidéo. Mais plusieurs liens mènent vers des pages bien différentes : information sur les métiers de l’armée, témoignages de soldats, et même, une page consacrée aux héros de guerre. C’est cette page, intitulée Real Heroes, qui m’intéresse le plus, car de manière assez atypique, elle ne contient que les noms de soldats vivants. C’est atypique car les héros de guerre, comme les saints catholiques, sont toujours morts — cet état permet de leur prêter des paroles et des pensées sans risque d’être contredit. Ici nous voyons plutôt des recruteurs : sergents, lieutenants, majors, qui tous présentés avec une petite photographie, une biographie, et leur profession de foi : « I will never quit », « I will never leave a fallen comrade », « I will never accept defeat », « I will always place the mission first ».
S’il y a une chose que l’on oublie dans les jeux vidéo, c’est l’éventualité de la mort, car dans le jeu, mourir, ça signifie juste devoir tout reprendre à zéro. Cette expérience est désagréable mais pas traumatisante, ou en tout cas, pas irréversible. Les biographies des « vrais héros » montrées sur le site évacuent totalement la question de la mort, qui est pourtant au centre même de l’existence du soldat.

On s’est beaucoup ému, au début des années 1990, à l’idée que le jeu vidéo pouvait faire perdre pied avec la réalité. On a accusé Wolfenstein 3D et autres « first person shooters » d’être responsables de la violence dans le milieu scolaire3. Ce sont les inquiétudes liées à la porosité entre le réel et le virtuel qui avaient mené l’industrie du jeu à se doter d’un système de classification indiquant le degré de violence des jeux ou l’âge minimal de ceux à qui ils sont destinés. Comme souvent dans l’histoire de l’industrie du divertissement aux États-Unis, ce sont les éditeurs eux-mêmes qui ont pris les devants et créé leur système d’auto-censure. Pour le cinéma cela a été les « ratings » du Motion Picture Association of America ; pour la bande dessinée, le Comics Code Authority ; pour la musique, les Parental Advisory de la Recording Industry Association of America. Chaque fois l’idée est d’empêcher l’état de légiférer. Il en est allé de même pour le jeu vidéo. Deux sénateurs américains, Joe Lieberman et Herb Kohl ont dirigé une commission d’enquête sénatoriale sur le thème de la « corruption de la société par la violence des jeux vidéo ». Il est intéressant de noter que la violence adolescente n’a cessé de baisser alors même que la violence des jeux augmentait (mais les deux évènements ne sont a priori pas liés, cf. l’ouvrage Freakonomics). La question de l’influence de la fiction (interactive ou non) n’est jamais posée sur un plan scientifique, ou plutôt les expériences scientifiques dans le domaine ne sont jamais incluses au débat. Le politique et l’industrie s’accordent à fournir un semblant de solution sans prouver l’existence du problème. De son côté, le public de ces fictions cherche souvent à nier l’influence que celles-ci peuvent avoir.
Dans le cas du jeu vidéo, le fait que les États-Unis dépensent des millions de dollars pour créer un « shoot’em up » gratuit laisse penser que l’armée voit là un outil intéressant. Les américains ont un mot pour décrire la modification intentionnelle du comportement par le biais de la technologie : persuasive technology.

Le virtuel a évidemment une influence sur le réel, mais laquelle ? Chacun de nous sait bien qu’il ne suffit pas de regarder un film violent pour avoir un comportement violent, ou du moins nous connaissons la distance qui sépare la fiction de la réalité lorsque nous sommes concernés, mais nous nous méfions plus des autres : enfants, simples d’esprits, personnalités instables,… C’est d’ailleurs toujours ça la censure, personne ne veut de censure pour lui-même (chacun a une haute opinion de son propre jugement) mais on la veut toujours pour protéger autrui, ou se protéger d’autrui4.

Effets spéciaux

Toujours au chapitre des images mais dans un registre moins sombre, The Last Starfighter restera dans l’histoire comme le premier film de science-fiction à avoir troqué les maquettes de vaisseaux spatiaux pour la modélisation 3D. On notera que la société Digital Productions, qui signe ces images, est co-producteur du film.

Si l’on oublie les grottes et les astéroïdes, qui sont un peu moches, le résultat est assez convainquant. Cette 3D sans textures, assez brute, est servie par une bonne direction artistique. Il est intéressant que les deux premiers films à avoir traité de jeu vidéo, Tron (1981) et The Last Starfighter (1984) ont recours à la 3D pour montrer les jeux eux-mêmes, alors que la 3D n’existait qu’à un stade extrêmement rudimentaire dans le domaine du jeu vidéo. Les effets visuels sont supervisés par Ron Cobb, qui a aussi travaillé sur Dark Star, Star Wars, Alien, Retour vers le futur et bien d’autres films. Les images en 3D ne sont pas réalisées par des inconnus non plus : John H. Whitney Jr., fils de John Whitney (un des pionniers de l’animation électronique, que l’on trouve par ailleurs au générique de The Andromeda Strain) et Gary Demos, deux anciens employés de Information International Inc et fondateurs de la société Digital Productions. Ils avaient précédemment travaillé sur Looker, Futureworld et Tron. Pour pouvoir réaliser leurs images, Whitney et Demos ont eu recours à un super-calculateur Cray X-MP, l’ordinateur le plus rapide du monde à l’époque.

Affaiblie par les problèmes d’argent dus au coût d’exploitation d’un Cray X-MP, leur société a été rachetée sans avoir le temps de produire grand chose d’autre que les effets spéciaux de The Last Starfighter et un clip pour Mick Jagger (Hard Woman) mais ils ne s’en sont pas tenus là, ils ont ensuite créé d’autres sociétés, ensemble ou séparément, et de nombreuses personnalités du monde des effets visuels ont été formés par leurs soins.
Pour l’anecdote, signalons que Whitney et Demos ont notamment embauché Karl Sims, talentueux jeune programmeur, devenu depuis la toute fin des années 1980 un artiste mondialement célèbre.

Le réalisateur de The Last Starfighter est Nick Castle, dont c’était le second film à l’époque mais qui a collaboré avec John Carpenter depuis ses débuts. Nick Castle est notamment le scénariste de Escape from New York (New York 1997).

En conclusion, je dirais que The Last Starfighter n’est pas un film ridicule ni déplaisant, son scénario est un peu poussif mais il y a là des idées et du talent. Certains le qualifient de « joyau oublié », ce qui me semble très exagéré, même s’il n’est effectivement pas disponible en DVD en France5. Nick Castle est actuellement en train de préparer un film intitulé… Starfighter. J’ignore s’il s’agit d’une suite à The Last Starfighter ou d’un remake.

  1. mise à jour : Comme on me le signale en commentaire, le film n’était pas interdit aux moins de treize ans, mais seulement classé PG, c’est à dire nécessitant un accompagnement parental. []
  2. Anecdote que j’ai apprise récemment : Colin Powell a fait cacher la tapisserie qui reproduit le « Guernica » de Picasso à l’ONU pour tenir son discours de justification de la guerre menée par les américains contre l’Irak. Officiellement, c’était à la demande des chaines de télévision, mais cette tapisserie, offerte à l’ONU par Nelson Rockefeller comme moyen de ne jamais oublier les horreurs de la guerre, constituait un symbole embarrassant. Cette histoire nous rappelle que les œuvres picturales ont toujours un peu de pouvoir, enfin suffisamment pour gêner, pour tenir lieu de mauvaise conscience. []
  3. On notera au passage que Wolfenstein 3D a surtout été critiqué en son temps parce que le joueur pouvait y tuer des chiens : tuer des nazis, c’est humain, mais tuer des bergers allemands, c’est inhumain.
    Autre anecdote, le moteur de Wolfenstein 3D a été utilisé pour réaliser un jeu « biblique » baptisé Super 3D Noah’s Ark (sur console Nintendo). Le joueur, perdu dans l’Arche de Noé, jetait de la nourriture aux animaux pour les calmer. Au lieu de décéder, ceux-ci allaient se coucher. []
  4. edit 16/09/08 : on apprend sur le blog de Philippé Quéau que les autorités américaines envisagent de surveiller les mondes virtuels comme celui de World of Warcraft, car les terroristes pourraient utiliser ce genre de « lieux » pour se transmettre des informations. Furieusement cyberpunk, même si comme le dit P. Quéau, il s’agit au passage de l’un aveu candide d’une surveillance extrème de tout Internet. []
  5. Mais il est disponible parmi Les Introuvables d’Agent Smith.  []
  1. 32 Responses to “Le dernier starfighter”

  2. By Li-An on Août 20, 2008

    C’est bien beau de parler de films SF mais il faut en lire aussi un peu (de la SF). Exactement sur le même thème, Orson Scott Card dans « la stratégie Ender » raconte l’apprentissage militaire d’un gamin surdoué avent son éventuel envoi au combat contre une race ET insectoïde. Une grosse partie de la formation se passe sur une sorte de jeu vidéo où il dirige une armée virtuelle. Il se rend compte à la fin que ses ordres étaient réellement transmis et qu’il a commandé un génocide. Il y a eu des suites et des prequels. Dans les volumes suivant, on retrouve Ender adulte confronté à des races ET et poursuivi par le poids de son « péché originel ». C’est de la SF de haute volée (dans le tome 3, la question se pose de savoir si un virus peut être qualifié d’intelligent et si on peut le liquider dans ce cas) et ça mérite la lecture.

  3. By Li-An on Août 20, 2008

    Je rajouterai que l’utilisation des médias séduisants les enfants pour faire passer un message n’est pas nouveau dans l’histoire de l’Humanité (cf la BD). Pour le recrutement militaire, c’est plus étonnant mais il faut se rappeler de Tanguy et Laverdure qui ont dû motiver plus d’une vocation de pilote de chasse. Quant à la virtualisation de l’ennemi, on peut comparer ça avec le goût pour les attentats suicides qui sont le ressenti ultime de la guerre dans sa chair (mais d’un autre côté, le combattant n’a pas vraiment l’occasion de méditer sur ses actes).

  4. By antoine on Août 20, 2008

    Décidément tu nous gâte ! je l’avais complètement oublié celui-ci.

    Pour ce qui est de la guerre, je me rappelle très bien y avoir joué, comme tout jeune garçon. Il y avait effectivement un bon et un méchant, tiré au sort en général, et effectivement le méchant n’avait jamais d’autre motivation que de se complaire dans son rôle de méchant.
    Ben franchement ça évitai de se poser tout un tas de questions qui aurai sûrement gâché la phase de « pan pan tu tue » qui était, à mon avis, la plus défoulante.

  5. By antoine on Août 20, 2008

    Li-an, tu pense que « la boume » à motivé les jeunes filles à devenir ce que sont les femmes d’aujourd’hui ??

  6. By Jean-no on Août 20, 2008

    Merci pour la référence Li-An. Je ne suis pas un gros lecteur de SF. Enfin je l’ai été jusqu’à la fin des années 1980, et depuis, rien, ou quasi, et surtout rien de contemporain… Je suis sûr que je rate beaucoup de choses. Tu m’as donné envie de ré-acheter Fiction, tiens, mais argh, un peu cher quand même !
    Mais à la rigueur ce qui m’intéresse le plus ce sont les médias de masse : le cinéma plus que la littérature, le blockbuster plus que le vrai film, etc. Je ne parle pas de la bande dessinée car la bande dessinée de masse (sur laquelle tout le monde tombe) n’existe quasiment plus chez nous (Garfield, Geluck, Titeuf… ?)
    Les médias de masse sont nettement conservateurs et ils arrivent toujours en bout de chaîne des idées, en général la littérature, la bd, le théâtre, ont déjà évoqué les thèmes, et ils l’ont fait de manière souvent plus complexe et plus complète. Les adaptations d’œuvres, du livre vers le blockbuster, sont intéressantes pour ça, elles nous montrent à quel point le cinéma de masse se bride…
    Mais la force du blockbuster idiot, c’est son public, il est à la fois l’expression de l’inconscient collectif (quoique cela veuille dire), c’est à dire un symptôme, tout en étant le vecteur de diffusion et la caisse de résonance de cet inconscient collectif.
    Bon évidemment, The Last Starfighter est un faux blockbuster puisqu’il n’a pas tant marqué les esprits :-)
    Un des travaux que j’effectue personnellement (qui a été l’objet de mon DEA d’ailleurs) et qui atterrit sur ce blog, c’est de me pencher sur l’invention de la culture informatique ( interruption subite, je reviens )

  7. By Jean-no on Août 20, 2008

    (de retour)
    Bon, je me suis interrompu en plein post, je ne sais plus où je voulais en venir (hum) mais sur l’essentiel, ce qui m’intéresse, c’est de voir comment est construit l’imaginaire populaire qui entoure la culture informatique, et pour ça, les œuvres « de masse » sont particulièrement intéressantes. D’autres œuvres plus précurseur (précurseuses ? précurseures ? précursristes ? précurseuresses ? Argh, il semble que le mot n’existe pas au féminin, comme « vainqueur ») sont intéressantes aussi bien entendu, d’autant qu’elles ont souvent eu une influence sur les œuvres plus banales.

  8. By Jean-no on Août 20, 2008

    @Antoine : La Boum est intéressante à beaucoup d’égards, mais au chapitre des clichés, celui qui me frappe le plus c’est le fait que la maman fasse du dessin animé et de la bande dessinée. Ça participe à la vision de cette profession comme métier sympa par excellence, avec d’autres fictions de l’époque : « Papa Poule », « Condorman », etc. Combien de gens font de la bande dessinée parce que des films leur ont présenté ce métier comme sympathique ?

  9. By antoine on Août 20, 2008

    Ah mais je ne citais pas « La Boum » par hasard ! Seulement avec ma petite culture de moineau je ne saurais dire quelle influence il à pu avoir sur les femmes.

    Pour moi ça a été DARYL, Wargames et Electric Dream dont tu a déjà parlé,
    je n’ai aucun recul pour dire ce qu’ils m’ont réellement apporté, je peux quand même dire que mes notions de domotique, cybernétique, informatique, programmation viennent directement de ces films, puisque personne ne m’a enseigné quoi que ce soit à ce moment là.

    Soyons donc misogyne jusqu’au bout, pour les « ptits gars » on matraque de l’informatique à tout va et pour les ptites filles on matraque des baisers sans la langue ! (rires)
    De « La Boum » à « Pretty Woman », de « Wargame » à « Matrix » …

    Sur « La Boum » il existe une légende qui raconte que Mitterrand aurait commandé ce film pour montrer ce que le socialisme aimerait comme modèle de famille de classe moyenne.

    Pour l’avoir revu il y a peu de temps je trouve que les personnages sont très bobo de gauche (sauf l’arrière grand-mère) et que le modèle social est assez cliché, centré autour de la famille composée immuable à la française (maîtresse comprise).

    Effectivement l’artifice de la mère dessinatrice n’échappe à personne, elle détourne l’attention de l’idée que cette femme reste une bonniche trompée qui pardonne, avec les crayons des femmes « libérées » par le travail dans la main.

  10. By Jean-no on Août 20, 2008

    Je ne me rappelle plus trop de la partie vaudeville entre les parents, je suppose que ça sert avant tout à montrer qu’ils ne sont pas si adultes que ça. Je doute que Mitterrand ait commandé quoi que ce soit car à vrai dire il n’était pas élu quand le film est sorti, c’était encore à l’époque le pur loser de la Ve république, un peu comme Bayrou maintenant. Mais bien sûr « La boum » est indissociable des années Mitterrand, et notamment de l’enthousiasme des débuts, le côté « ouvert », l’émancipation (contrôlée avec bienveillance) de la jeunesse.
    La Boum est avant tout le premier vrai film français pour ados, non ? Je ne pense pas que Wargames soit « pour les garçons » et La Boum « pour les filles »… Filles ou garçons, on a tous vu ces films non ?

  11. By Li-An on Août 20, 2008

    Moi je suis devenu dessinateur de BD parce que Thierry Lhermitte était fiancé à Isabelle Adjani dans un film.

  12. By Li-An on Août 20, 2008

    @Jean-No: tu n’es pas le seul à avoir arrêté la SF à cette période. Il a fallu Hypérion de Dan Simmons pour m’y remettre. Pour le prix, bah, c’est une belle revue :-)

    Pour ce qui est de la BD de masse, c’est un peu comme la variété de masse, le roman de masse etc… c’est morcelé par un public dispersé.

  13. By Jean-no on Août 20, 2008

    L’Année prochaine… si tout va bien ? Je ne suis toujours pas sûr d’avoir vraiment vu ce film. Est-ce que le gars ne passe pas au festival d’Angoulême (où il tombe sur une groupie si je me rappelle bien). Je le mets sur ma liste de courses.

    On me parle de Hypérion oui… Et aussi dans un tout autre genre je pense, des annales du disque-monde. Un jour je rattraperai mon retard.

    Oui l’art de masse s’éparpille, hors cinéma et télé, du coup il n’est plus « de masse » même quand il est grand public. Tous les actuels hommes politiques japonais ont lu « Astro Boy » quand ils étaient enfants, par contre leurs successeurs n’auront pas tous lu les mêmes mangas. Chez nous, dans les bd vivantes, actuelles (pas le patrimoine quoi), je doute qu’il y ait grand chose que toute une génération pourra dire avoir lu. Enfin si, Titeuf, Naruto,…? En littérature, le soporifique et bancal « Da Vinci Code » a eu du succès mais je parie que la plupart des gens l’ont acheté pour comprendre pourquoi il avait du succès, ou alors c’est une blague que l’humanité me fait ou alors… j’explique pas.
    Même si le cinéma a de beaux restes, je pense que l’art de masse est en train de se compliquer, de se morceler comme tu dis, les chaînes de télé se multiplient, chacun se fait son petit réseau sur le web notamment, les choses sont un peu « à la carte ».
    Reste la série télé, qui est extrêmement importante. Je n’ai plus le livre sous la main mais dans « Storytelling », Christian Salmon raconte comment un épisode de « 24 heures chrono » a été utilisé avec succès au cours d’un procès pour justifier l’usage de la torture !

  14. By Jean-no on Août 20, 2008

    Tiens, « L’année prochaine si tout va bien » est diffusé Mardi prochain en deuxième partie de soirée sur France 4 !

  15. By Li-An on Août 21, 2008

    En effet L’année prochaine si tout va bien. Lhermitte passe par Angoulême où il se fait vamper par une amatrice qui demande à chaque dessinateur qu’elle amène dans son lit une planche originale. Et l’heureux élu est sûr d’avoir le Grand Prix l’année suivante. C’est Juillard qui fait les dessins (de SF).

    La BD de masse est peut être manga en effet (du moins pour une génération) et certaines BD franco belges que l’on ignore superbement genre les Profs ou Cédris mais que les gens croisent dans leur hebdo télé ou autres magazines grand public. Je ne suis pas sûr que la série télé ait autant d’influence grand public qu’on le dise. Une des plus couvertes par la presse télé, c’est Desesperate Housewives et c’est destiné à un public clairement féminin. De la même manière, Prison Breaks ou 24H s’adressent plutôt aux hommes.
    Et, nouveau phénomène, très sous évalué: le jeu vidéo. Tout le monde connait la Wii et a touché aux jeux de base (même les adultes) et les gamins suivent avec attention l’actualité jeux vidéos – évidemment, il n’y a aucune émission télé publique régulière sur le sujet, ce qui montre le retard intellectuel des décideurs français (qui doivent à peine savoir utiliser une souris).

  16. By antoine on Août 21, 2008

    Pour en revenir au film et à ta description du méchant, ça m’a fait penser à Stargate (le film, j’ai peu vu la série) ou des gentils blancs cassent la gueule des méchants arabes à l’autre bout de l’univers, juste après la guerre du golf… Ce film avait relancé la science fiction au cinéma à l’époque ! je me demande si on avait eu de la SF à l’écran depuis Dune ?

  17. By Jean-no on Août 21, 2008

    @Li-an : Prison Break ou Desperate Housewives ont leur public « cible » mais finalement, on les a tous vus non ? Ce qui baisse à mon avis à la télé, c’est tout le reste : les talk shows, le journal télé, etc.
    Le jeu vidéo : oui, tout à fait, c’est un média de masse de plus en plus important. Avec l’extension de son public (des enfants aux ados, des ados aux adultes, et maintenant aux Séniors), le jeu vidéo concernera bientôt tout le monde.
    Et comme il ne fonctionne pas comme les autres médias, on ne sait pas encore bien en parler : il y a des critiques sérieux (sur écrans par ex.), mais pas encore de véritable réflexion (au delà des bêtes polémiques) sur le sens d’un scénario, sur l’idéologie qu’il véhicule, etc. Je vois passer des mémoires universitaires, mais jusqu’ici, beaucoup de simples historiques accompagnés de débats à mon avis vaseux (je l’ai fait pour la bd, maintenant ça m’ennuie) dans le registre « le jeu vidéo est-il un art ? ». Tout reste à faire, dans le domaine.
    Il y a eu quelques émissions télé (sur les chaines hertziennes) consacrées au jeu, et chaque fois ça a tourné court, je ne sais pas pourquoi… Pourtant ça ne doit pas franchement coûter cher à faire.
    Nos décideurs ont un petit mépris pour tout ce qui est informatique. Mais ça va s’arranger avec le temps. Cela remonte à loin : dans les bureaux, l’ordinateur est arrivé par le traitement de texte, c’est à dire par la secrétaire. Or ce qui intéresse la secrétaire ne saurait intéresser les cadres !
    Anecdote : pendant mon service, il y a un peu plus de quinze ans, dans un des plus gros ministères français, je faisais partie de l’équipe qui gérait le parc informatique. Un jour, la sous-directrice de l’informatique, c’est à dire un des cinq ou six chefs du ministère, m’appelle pour me réclamer un écran 17″. À l’époque, c’était nouveau. Donc je lui amène l’écran, et je commence à chercher son ordinateur : sur le bureau, sous le bureau,… Je ne trouve rien. Je lui demande si il se trouve dans une autre pièce mais elle ne comprend pas trop la question. En fait elle n’avait pas d’ordinateur du tout, elle avait juste entendu dire que le nec plus ultra, c’était d’avoir un 17″, mais elle ne savait pas qu’un moniteur sans ordinateur ne sert pas à grand chose. Elle ne voulait surtout pas d’ordinateur mais elle a quand même tenu à garder l’écran sur son bureau. Voilà comment ça fonctionnait il y a quinze ans. Cette dame était responsable d’un parc de 10 000 machines, et elle devait avoir la quarantaine, pas plus. J’ignore quelle grande école elle avait fait, mais à son poste de haut fonctionnaire, c’était sans doute du sérieux.

  18. By Jerom on Août 21, 2008

    Plutôt OK avec Li-An sur la « BD de masse »: on retrouve de la BD populaire dans quasi tous les programmes TV (qui sont couvent la seule lecture commune de la famille). Idem pour Hyperion, qui m’a donné foi dans la SF contemporaine^^

    Sinon, je rebondis sur l’anecdocte de Wolfestein 3D dévoyé en un jeux biblique: Doom a eu aussi droit à une adaptation édulcorée. Chex Quest était glissé dans des boîtes de céréales en 1997: le sang et les monstres avait été remplacé, et on y combattait des drôles de blobs humanoîdes verdâtres…
    http://fr.youtube.com/watch?v=qzdS-wgPYWE

  19. By Jean-no on Août 21, 2008

    @Antoine : Dune, c’est 1984 quand même, il y a eu pas mal d’autres films de SF entre Dune et Stargate : Repo Man, Ennemy Mine, Retour vers le futur,… C’est pas tellement la SF qui a connu un creux, c’est le cinéma populaire qui s’est effondré entre la fin des années 1980 et le début 1990. En fait c’est la période de l’histoire pendant laquelle le cinéma a eu le moins de spectateurs… Il faut dire que les blockbusters qui ont le mieux marché étaient généralement assez mauvais (Point Break, Ghost, Top Gun…)
    Mais il y a eu quelques films de SF grand public qui se revoient très bien : Robocop, Alien Nation, Abyss (que je n’aime pas trop mais tout le monde me dit que c’est bien alors dans une autre dimension ça doit être bien), Total Recall, Terminator 2 (qui a vraiment marqué son temps), Jurassic Park,… Et sûrement des tas d’autres.

  20. By Jean-no on Août 21, 2008

    Ah… Doom… Je ne suis pas un gros joueur. Mais j’ai passé une partie de mon service, comme objecteur de conscience, à massacrer des démons affreux dans Doom. Mes collègues étaient horrifiés :-)

  21. By antoine on Août 21, 2008

    Je parlai plutôt de Space Opéra… j’aurai du préciser !
    Terminator, Robocop, Jurassic Park et même Total Recal sont plutôt à caser dans l’anticipation non ?
    Abyss faut le voir en version « longue » sinon ça n’a aucun intérêt (quoi que c’est quand même pas génial)
    Alien Nation par contre je connais pas du tout !

  22. By Jean-no on Août 21, 2008

    Je n’ai jamais été fort en classification de SF :-) En Space Opera, c’est vrai qu’il y en a déjà moins. Mais d’ailleurs, est-ce qu’il y en a eu beaucoup ? Star Wars, la suite de Star Wars, Flash Gordon,… Hmmm… J’en vois vraiment très peu.
    Le coup de « c’est mieux en version longue » on me l’a déjà fait avec Le grand bleu. J’ai cru mourir. Tu m’auras pas pour Abyss.
    Alien Nation est un film très intéressant produit par la femme de James Cameron, j’oublie son nom, dans lequel la terre se trouve subitement saturée de réfugiés de l’espace, des E.T. fabriqués pour être des esclaves mais à qui on offre, sur terre, l’asile. Il en découle pas mal de racisme, et par ailleurs les aliens n’ont pas tout dit sur eux-mêmes… C’est un film qui fonctionne extrêmement bien, mais il parle avant tout du racisme.

  23. By antoine on Août 21, 2008

    Alien Nation c’est un peu comme la planète des singes finalement ^^
    Du coup je vais essayer de le voir. d’ailleurs il faudrait peut-être nous faire une watching-list des films intéressant de cette époque ?
    Étant plus jeune que toi il y a plein de films qui me sont passé à coté …
    C’est vrai que question version longue je suis jamais convaincu non plus. Aliens (le 2), par exemple à extrêmement souffert de la version longue proposée dans le coffret (9dvd), par contre, Alien 3 vaut vraiment la peine d’être vu dans sa version director’s cut !! c’est vraiment pas le même film !!!

  24. By Jean-no on Août 21, 2008

    Je crois qu’Alien Nation n’a pas fait grand bruit en France, je l’ai vu par hasard récemment. Je sais qu’il a donné lieu à une série télé aussi. C’est vraiment intéressant.
    J’aime beaucoup la SF des années 70. Dans les années 1980, il y a Carpenter (New York 1997 (Escape from New York), Invasion Los Angeles (They Live), Starman), l’étrange Repo Man, Ennemy mine, Blade Runner, Dune, et puis Verhoeven, Cameron, Cronenberg (pour Videodrome et La Mouche)… C’est tout ce qui me vient.

  25. By Li-An on Août 21, 2008

    Dans les films SF… En fait, j’ai la flemme de chercher, je n’y retrouve pas ce que j’aime en SF. Mais c’est un peu pareil en BD SF.

  26. By Jean-no on Août 21, 2008

    En BD j’aime bien Rochette et Bourgeon, je ne sais pas pourquoi, peut-être que c’est parce que j’étais abonné à (à suivre), c’est peut-être une variante du syndrôme de Stockholm.
    Je n’ai pas lu ton Tschaï car je n’ai jamais accroché avec Jack Vance mais je me dis qu’il faut le lire quand même, donc un jour… Dans Special Us et Epic, il y avait quelques trucs bien en SF. J’ai bien aimé la SF pas du tout SF de Lucie Durbiano (Laurence je crois) et de Imius (oublié le titre).
    Enfin il est certain que le roman et la nouvelle représentent 95% (chiffre non contractuel) de la SF « originale », c’est à dire celle qui invente. La BD comme le cinéma viennent après.

  27. By Jean-no on Août 21, 2008

    Tiens, un autre film des années 1980 que j’adore : Outland, un remake pseudo-dickien de High Noon avec Sean Connery. C’était un peu gore, ma mère, mon frère et ma sœur sont sortis de la salle (en maudissant Télérama).

  28. By antoine on Août 22, 2008

    Il ya aussi « Saturn 3 » dans le genre robot tueur… j’en ai un vague souvenir gore !

  29. By mariaque on Mai 28, 2010

    Heu… je crois bien que le film n’était pas interdit aux moins de 13 ans aux USA: il n’était que PG (simple accompagnement parental, sans restriction d’âge), pas PG-13…

  30. By Jean-no on Mai 28, 2010

    @Mariaque : au temps pour moi, j’ai ajouté une note à l’article.

  31. By Nico on Avr 29, 2012

    projeté hier au max linder après Tron et Wargames : c’est quand même une sacré daube en comparaison de ces 2 pépites !!!!

  32. By Jean-no on Avr 29, 2012

    @Nico : c’est un peu le chaînon manquant entre les deux films ceci dit. Je ne dirais pas une daube. Ni un chef d’œuvre. Un petit film sympa, avec un intérêt historique…

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