Vivre mieux, selon Le Parisien
septembre 30th, 2009 Posted in Brève, indicesLu derrière l’épaule d’un jeune homme dans le métro, cet article du Parisien-Aujourd’hui-en-France. J’ai eu beaucoup de mal à me procurer un exemplaire. Le titre et le nom de la rubrique m’avaient bien fait rire : VIVRE MIEUX / Le site qui pousse à l’adultère.
Le bandeau de première page pointe sur l’article en annonçant, je cite : «Le site internet qui pousse à l’infidélité».
Apparemment, il s’agit d’un «coup» un peu fumeux (la boite essaie de se faire passer pour américaine, parle d’un lancement international imaginaire,…) du genre qui anime les conversations de comptoir que Le Parisien sert à susciter. La mécanique est connue : on lance une idée de service réputé choquant (faire les devoirs contre de l’argent, dénoncer les mauvais profs,…) et la presse démarre au quart de tour, quand bien même le service n’est absolument pas fonctionnel. Les choses se finissent souvent à l’Assemblée où un député de seconde zone se ridiculise en réclamant qu’on légifère sur le sujet choisi.
C’est peut-être à cause de cet article que le journal était épuisé partout, car j’apprends sur @rrêt sur image que ce matin les revues de presse radiophoniques ne parlaient que de ça. On pourra au passage s’étonner de l’absence totale de vérification des sources par Le Parisien, car plusieurs indices laissent penser que le site est un canular.
La photographie qui illustre l’article est assez savoureuse, une main d’homme avec alliance est crispée sur son clavier. Sur ce qui est censé être un écran (mais n’en est pas un) une jeune femme place son index devant la bouche, fait signe de se taire : chuuut!. Plus bas dans l’article, un universitaire que le Parisien qualifie de spécialiste du couple parle d’attitude postmoderne et de «polygaming». En fait il s’agit plutôt d’un spécialiste des médias, Pascal Lardellier, que je connais pour avoir commis un article assez médiocre sur la bande dessinée japonaise dans Le Monde Diplomatique il y a une douzaine d’années.
Je remarque que l’article utilise Internet pour déresponsabiliser (et déculpabiliser ?) l’adultère, et s’abrite derrière Internet pour s’autoriser à traiter le sujet : «Le site qui pousse à l’adultère» ; «Le site internet qui incite à l’infidélité» (un site/incite ?) ; «Le désir d’une relation cachée est désormais affaire d’un clic».
Bref c’est le site qui pousse, le site qui incite, et c’est le clic qui donne le désir d’une relation clandestine !
35 Responses to “Vivre mieux, selon Le Parisien”
By Wood on Oct 1, 2009
Tiens, ça me rappelle cette vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=mZLjwhEp7nU
Ca sent quand même un peu l’arnaque…
By david t on Oct 1, 2009
il est de tous les coups foireux, le monsieur lardellier.
By naomi on Oct 1, 2009
Je suis assez d’accord avec vous, ce genre de site devrait être interdit. il déresponsabilise. Il encourage même à l’infidélité. Ce qui est légalement pas assez sanctionné. Des sanctions plus fortes devraient être prévues contre ce genre de site et ceux qui en sont les créateurs.
By Jean-no on Oct 1, 2009
Je n’ai jamais dit que ce site devait être interdit, je ne porte aucun jugement à son sujet (et à vrai dire je m’en moque). C’est la pub que lui fait Le Parisien qui m’intéresse.
By naomi on Oct 1, 2009
Oui, il faudrait faire en sorte ( légalement, je ne vois pas quoi d’autre) que ce genre de site ne soit pas l’objet de commentaires dans les journaux.Parce que ce genre de commentaires, il est évident que c’est de la pub. Et la pub pour ce genre de site qui parlent d’adultère, ce n’est pas acceptable.
By Jean-no on Oct 1, 2009
Je ne sais pas ce que vous cherchez à me faire dire mais ça n’a jamais été mon propos bien évidemment. Ce que raconte le journal Le Parisien m’intéresse en tant que symptôme voire en tant que motif de moquerie, mais je n’aurais pas idée d’appeler à sanctionner quoi que ce soit, je ne me sens pas tellement concerné par la vie affective d’autrui.
Le site semble par ailleurs créé pour provoquer un débat (peut-on utiliser les autres comme un bien de consommation…), faire du buzz, plutôt que pour fonctionner réellement (il suffit d’aller dessus, ce site ne peut pas intéresser de filles à mon avis), et je n’ai aucune envie de tomber là-dedans, de traiter le sujet de manière aussi plan-plan, ça n’a aucun intérêt.
By jiemji on Oct 1, 2009
à naomi : si c’est répréhensible moralement, ce n’est pas illégal de tromper sa femme ou son mari. Je vois pas pourquoi interdire un tel site. votre réaction me parait quand même un peu outrée. Est-ce un troll (dans ce cas, je me suis fait avoir) ?
By naomi on Oct 1, 2009
jean no;
Tu nous as énuméré ce que tu ne voulais pas. Et si tu nous disais ce que tu veux avec le texte que tu viens d’ouvrir?
By Jean-no on Oct 1, 2009
@Noami/marc/georges/frédéric/ou quel que soit ton nom : Je ne comprends pas bien la question, une fois de plus, et en plus je m’en fiche complètement. C’est un peu sans issue.
Je remarque que Le Parisien utilise Internet comme raison (plus que pour moyen) pour une relation adultère et met ça dans la rubrique « Mieux vivre ». En soi, c’est drôle, pour moi en tout cas. Quand à toi, toujours aussi premier degré, tu bloques sur le site en question… Mais bon je n’ai rien à te raconter sur ce site, je m’en fiche, je m’en ficherais même si ça n’était pas un canular, les histoires d’amants dans les placards me rasent autant au théâtre et au cinéma que dans la vie.
Et toi, qu’est-ce que tu veux ? Il faut qu’à un moment tu te poses la question.
By Jean-no on Oct 1, 2009
Oui bien sûr c’est un troll, mais il n’est pas très réussi.
By naomi on Oct 1, 2009
Ta phrase: « je remarque que l’article utilise internet pour déresponsabiliser et déculpabiliser » semble vouloir dire que tu le regrettes. Qu’il faudrait être plus coincer. Ce qui semble être logique te connaissant. Ton intérêt pour la définition des mots. Mais ton manque d’intérêt pour leur sens et les émotions qu’ils pourraient dégager.
Ce que je veux? juste savoir si parfois tu exprimes une émotion. Si tu ne restes pas dans la mécanique des mots sans jamais y mettre une quelconque humanité, un quelconque positionnement. Savoir si tu peux avoir des convictions. Et non pas une totale indifférence à tout. Sauf le petit jeu personnel et égoiste de tes doigts sur le clavier, des doigts qui filent sans âme. Comme ces religieux qui récitent des textes sans y penser. Juste pour se déconnecter.
By Jean-no on Oct 1, 2009
Évite de me dire ce que je devrais penser « me connaissant », tu ne fais que ça depuis toujours mais tu projettes sur moi bien plus de choses que je ne puis en porter : ton avis de café du commerce ou de frustré d’on ne sait quoi sur les profs, sur les non-profs, sur les fonctionnaires, sur les artistes,… Alors qu’est-ce que tu inventes à présent, l’émotion ? Apparemment tu adorerais que je sois ulcéré par l’idée d’un site de rencontres illicites (mais pas illégales comme on l’a fait remarquer), et puisque je ne le suis pas, tu es à présent révolté par mon manque d’émotivité ?… Tout est bon dans le cochon, comme on dit, hein ?
J’ai des des passions, je te rassure, ce qui ne m’empêche pas de m’intéresser au monde qui m’entoure de manière dépassionnée lorsque j’y parviens. Dans le cas présent, ce n’est pas l’existence du site (les sites de rencontre n’ont jamais proscrit l’adultère), ni le principe même de la tromperie (aussi ancienne que le mariage) qui me font réagir, c’est le traitement à mon sens hypocrite qu’en fait le Parisien et la manière dont Internet ou le clic de souris écopent de la responsabilité des relations extra-conjugales. Mais bon comme tu lis de travers en cherchant par quel biais me détester encore plus, je ne devrais même pas me casser à te répondre.
By naomi on Oct 2, 2009
C’est bien, j’ai compris. Ton texte c’est pour accuser le Parisien d’être hypocrite. Et que l’hypocrisie c’est pas bien.
Est-ce que j’ai bien compris?
By Jean-no on Oct 2, 2009
La question n’est pas « pas bien » ou « bien », je ne suis pas là pour distribuer des bons points. Je trouve comique l’article du Parisien – surtout le rubrique Vivre mieux – et je note qu’Internet est utilisé comme excuse. C’est tout.
Il est normal que tu ne comprennes rien à ce que tu lis car tu y cherches désespérément autre chose que ce qui s’y trouve. Tu cherches à prendre position contre mes positions, mais c’est peine perdue puisque mon sujet est apparemment loin de tes centres d’intérêt et que, dans le cas présent, je ne suis pas en train de dire si je suis « contre » ou « pour » ceci ou cela, et qu’au contraire je m’en fiche pas mal.
Mon billet n’est par ailleurs pas un exposé construit : j’ai vu quelque chose d’amusant et d’intéressant, je le signale. Mon sujet n’est pas l’hypocrisie, je n’ai pas vocation à philosopher sur un tel sujet.
By naomi on Oct 2, 2009
Je n’avais pas lu que le sujet c’était l’hypocrisie.
By naomi on Oct 3, 2009
Enfin, j’ai compris. Tu ne distribues pas de bon points. Tu ne dis pas que c’est bien ou mal.etc..
Tu parles seulement :
d’un traitement hypocrite.
Tu trouve cela drôle.
Que c’est surement un canular.
Un expert qui a commis un article assez médiocre.
Un bon coup assez fumeux.
Absence totale de vérification.
Les conversations de comptoir.
etc.
Comme tu dis, toi, tu ne distribues pas de bons points. Et tu n’a pas de jugements de valeur non argumentés.
By Jean-no on Oct 3, 2009
Tu me demandes si je parle d’adultère et la réponse est non. Pour le reste, je donne mon avis bien sûr et je serais ravi que tu m’apprennes sur quel point je me trompe. Pour ce qui est de l’article assez médiocre, j’y ai répondu sur je ne sais combien de pages dans feu le magazine L’Indispensable, il y a dix ans. C’était argumenté, pour le coup.
By naomi on Oct 3, 2009
Mais non tu ne parles pas d’adultère.!!! J’ai bien compris. Tu démolis seulement (dans un seul sens) un article d’un journaliste qui en parle de manière libérée. Au non de la qualité et de l’intelligence, je suppose. Comme dans vos habitudes.
By Jean-no on Oct 3, 2009
L’article n’a pas besoin de moi pour être ridicule et je ne pense pas qu’on puisse dire que je le « démolis » – il me semble que je peux être plus méchant.
Je te conseille la lecture de Une carte n’est pas le territoire d’Alfred Korbinsky, qui t’éclairera sur une erreur conceptuelle que nous faisons souvent et, que tu fais particulièrement ici, qui est de confondre un objet avec sa représentation ou le discours qui est tenu dessus. Par exemple ici tu te fixes sur l’idée que j’aurais quelque chose à dire sur l’adultère alors que je ne fais que parler d’un article qui parle d’un site qui cherche à provoquer le débat sur le sujet. À aucun moment je n’ai envie de tomber là-dedans. Ce qui m’intéresse, moi (le sujet de ce blog à 95%), c’est le discours et les mythes qui entourent les technologies de la communication et les technologies dites « nouvelles » dans la culture populaire.
By naomi on Oct 3, 2009
Quand je parle de ton côté coincé face à l’adultère exprimé dans ton article, je ne fais que parlait de la représentation de ton côté « frigide ». Et voir comment tu gére les situ
By Jean-no on Oct 3, 2009
Tiens, tu as cliqué un peu tôt non ? Les situ… les situ… Suspense !
Je ne sais pas si je suis coincé (coincé ça signifie quoi ? – ne me réponds pas, c’est une question rhétorique) vis à vis de l’adultère, ça ne fait pas partie de mes préoccupations, ni dans cet article (je pense que je l’ai assez dit) ni même dans la vie en général. Les amants dans le placard et autres situations vaudevillesques, ça fait un peu ringard pour moi.
Je ne sais pas ce que tu cherches à dire, mais une fois de plus, évite de me prêter des intentions et des opinions, puisque tu ne t’adresses pas à moi mais au personnage que tu supposes que je suis : je ne peux pas répondre pour lui.
By naomi on Oct 3, 2009
Quand je parle de ton côté coincé face à l’adultère exprimé dans ton article par tes critiques épidermiques, je ne fais que parlait de la représentation de ton côté « frigide ». je ne fais que tenir un discours, comme toi sur l’article, sur ton « puritanisme ». Il n’y a pas de différence entre ton texte et celui du journaliste. Comme tu dis justement « juste du café commerce ». Pourquoi critiquer chez les autres ce que tu pratiques toi-même de manière industrielle?
Mais tes discours sont « interessants ». Tu es totalement dans le discours et dans le propre mythe de tes discours.
il y a une totale similitude entre tes « expressions » et la valeur des « expressions » des techniques et technologies dites » moderne »: une totale immédiateté inconséquente.
By Jean-no on Oct 3, 2009
critiques épidermiques ? Hmmm… Je me sens assez détaché vis à vis de mon sujet, dans le cas présent, mais une fois de plus tu ne t’adresses pas à moi mais à l’idée que tu te fais de moi, je ne peux en aucun cas répondre à la place de ce personnage imaginaire. Je ne comprends pas un traitre mot de tes deux dernière phrases mais ne t’embête pas à les expliciter, je doute que ça m’intéresse, même de loin.
By naomi on Oct 3, 2009
L’adultère, ce n’est pas seulement une histoire de placard, sauf au café du commerce.
Au café Flore du commerce aussi.
Pourquoi je ne te préterais pas des intentions, des opinions?
N’est-ce pas ce que tu fais à longueur de blog? N’est-ce pas la raison d’être de ton blog? Et ton activité première?
J’imagines que quand tu pars en vacances à l’étranger tu prends ton ordinateur et reste scotché sur ton clavier plutôt que faire fonctionner tes sens pour « voir » ce qu’il y a autour de toi.
Tout ton texte critique sur le parisien est basé sur ta décision de prêter une volonté « sérieuse » au journaliste. Ce qui n’est pas prouvé.
Mais avant tout ton texte te permet d’être condescendant, ce qui est bien agréable pour toi. Il te permet de critiquer un journal qui n’a pas une étiquette intello et ainsi te prouver à toi même que tu es un mec bien parce que , toi, tu n’achètes pas ce genre de journal.
N’est-ce pas pathétique comme astuce pour se valoriser?
By Jean-no on Oct 3, 2009
Mon grand-père est journaliste au Parisien, presque depuis que le journal existe (il a dépassé nonante et un an et il refuse de lâcher son bureau), donc je l’ai déjà lu plus d’une fois. Tu peux vérifier, il s’agit d’André Lafargue, actuellement critique de théâtre, autrefois critique de cinéma, et par ailleurs rédacteur régulier d’articles liés à la seconde guerre mondiale. Note qu’il s’agit de quelqu’un que j’admire énormément, il a été résistant, déporté, il a connu de très grands artistes, c’est quelqu’un, quoi. Je n’ai pas de mépris particulier pour Le Parisien, je trouve excellent le fait de donner des informations locales aux banlieusards, et par ailleurs je trouve passionnant de le lire comme il est important de regarder la première chaîne car leur succès fait de ces médias des fabriques de l’opinion, mais il ne s’agit pas que de propagande (un peu quand même, et d’autant plus peut-être que leur public en a moins conscience qu’en lisant l’Humanité : le populisme et l’absence apparente d’engagement politique sont des engagements politiques), elles sont aussi le reflet de l’opinion. Je lis d’autres journaux dans une même perspective : Libé permet de prendre le pouls (assez mauvais) d’une certaine gauche, l’évolution du Figaro (quasi plus gauchiste que Libé parfois) montre aussi qu’une certaine bourgeoisie a changé, etc. Tout média est intéressant en tant que vecteur (reflet et fabrique) de l’opinion d’un groupe culturel et social donné.
Enfin bref, je ne méprise pas Le Parisien et je ne me suis jamais excusé de le lire. Une fois de plus tu es donc à côté de la plaque.
By Jean-no on Oct 3, 2009
Au fait, une enquête du Post qui tend à montrer que le site dont parle le Parisien est sans doute plus un « coup » qu’un projet sérieux. Pour ma part, ce qui me met la puce à l’oreille, c’est le fait que l’article du Parisien mette les fonctionnalités du site au futur et le fait que le site ne cible que la gent masculine avec des photos d’image bank assez foireuses. Mais bon ce n’est pas mon sujet non plus, ce qui m’intéresse c’est que Le Parisien consacre une page et un micro-trottoir à un site qui est, comme disent les américains, as queer as a three quid note, car s’ils ne vérifient pas la provenance et la validité de l’info ici, c’est qu’ils ont envie qu’elle soit vraie, non pas pour utiliser ce site mais parce qu’il a un grand potentiel de « buzz ».
By Richard on Oct 3, 2009
Les gens sont assez malin pour regarder koh lanta et ainsi ne pas se faire avoir par la prétendue nécessité d’une prise de conscience politique par la lecture de mag « engagés » Qui ne sont simplement que de propagande corporatiste: Politique, culturelle, jacobiniste ,de cotterie…?
Avec toi on ne peut être qu’à coté de la plaque, à ton avis. Ton plaisir est celui des mots avec lesquels tu joues pour être insaisissable.Mais ce n’est que superficiel.
Tu n’as pas osé dire que tu étais abonné au Parisien. Tu as cru nécessaire d’écrire que tu regradais par dessus l’épaule de quelqu’un d’autre qui lisait le parisien. Quel était l’intérêt d’une telle précision?
Je savais pour ton grand père. Résister pendant la guerre, c’est être dans le choix et l’action et c’est bien. Mais je ne sais si il était en rapport avec la cgt.
By Jean-no on Oct 3, 2009
@Noami, Richard, etc. (pathétique ces changements de nom) : je ne suis pas abonné au Parisien, mais je l’ai déjà été – notamment pour aider à tester le système de distribution matinale, au début des années 1990… J’ai effectivement lu les titres de cette page dans le métro, derrière le dos d’un voyageur, en quoi est-ce que ça t’embête que je le raconte ?
Je ne vois pas ce que vient faire la CGT dans l’affaire. Ton cheminement intellectuel est vraiment étrange.
By Richard on Oct 3, 2009
Ce n’est pas volontaire, ce changement de pseudo. Je fais toujours autre chose en tappant sur mon clavier donc;;; conneries.
By Jean-no on Oct 3, 2009
@Richard/Marc/Noami/… : je pense qu’on peut aussi essayer d’être respectueux de ses interlocuteurs. Se cacher derrière un nom d’emprunt, soit, mais derrière quinze, ça réclame beaucoup d’efforts de la part de tes correspondants, sans compter l’orthographe.
By Richard on Oct 3, 2009
C’est quoi ton étonnement que les journalistes ne contrôlent pas l’info et veulent du buzz? Tu viens d’arriver de quelle planéte?
By Jean-no on Oct 3, 2009
Ta conversation est assez épuisante, parce qu’elle ne suit pas de logique. Je glisse que Le Parisien a traité un sujet sans rien en vérifier, tu me dis que je suis méprisant, que j’accuse sans preuves, ou que sais-je ; Je t’apprends que j’ai quelques raisons (et que je ne suis pas seul) de penser que le site dont il est question est bidon, tout en rappelant que ce qui m’intéresse là dedans ce n’est pas tant que le Parisien ait eu une attitude professionnelle légère, mais bien de chercher les raisons d’une telle attitude. Et tu me réponds quoi, là ? Qu’il n’y a rien d’original à ce qu’un quotidien national vérifie mal ses sources ?
Excuse-moi mais tu ne peux pas m’attaquer sur tous les plans en même temps !
Le procédé qui consiste à dire « tu as tort parce que A==B » puis « tu as tort parce que A!=B » montre que la seule chose que tu as envie de hurler au monde, c’est « tu as tort ». Peu importe la logique ou la cohérence. Cette hargne sous pseudonyme donne de toi l’image de quelqu’un qui a de grands besoins de se défouler. La frustration professionnelle est la raison qui vient le plus rapidement en tête, mais je suppose que ça peut être bien d’autres choses.
Je ne vais plus vraiment pouvoir permettre ça, car ça m’embête que quelqu’un d’aussi antipathique que toi prenne tant de place dans ma base de données mySql. Par conséquent, je te laisse l’honneur d’un tout dernier message, mais ça sera le dernier.
By naomi on Oct 3, 2009
Je me cache, cela est un fait. On peut imaginer qu’il y ait des motifs: Je suis malade ou j’ai de bonnes raisons. Ton grand père lui doit connaître quelques raisons de se cacher.
Mais le pseudo, en lui même, n’a aucun intérêt. Un ou plusieurs quelles différences?
Il est plus simple pour moi d’en créer un que de stocker dans mes souvenirs un pseudo. Ce n’est pas assez important pour que je le mémorise.
La création d’un nouveau pseudo n’est aucunement l’expression d’un non respect pour qui que ce soit.
Pour moi, tu as jugé bon de préciser que tu lisais le Parisien derrière l’épaule d’un autre par « peur ». Tu as eu la prudence de montrer une distance par rapport à ce titre. Il n’est peut-être pas correcte de lire ce journal dans ton milieu. A l’université? Ou ton réseau pourrait te le reprocher.
Lafargue c’est un nom assez répandu. Je « connais » des Lafargue à la CGT. D’ou ma question.
By Jean-no on Oct 3, 2009
Je ne pense pas que tu aies de bonnes raisons de te comparer aux résistants. Ceci dit je comprends qu’on se cache, mais tant qu’à avoir un faux nom, pourquoi ne pas s’y tenir ? Je te le répète, la conversation s’en trouverait facilitée pour tout le monde, mais bon on s’en fiche, comme je vais te l’expliquer en fin de message.
Je ne pense pas que Le Parisien soit un très bon journal, mais il est intéressant du fait même de son succès : il n’y a pas de sujet d’étude vulgaire. Cependant si les universitaires ne lisaient que Le Parisien, France Soir et Direct 8 mais jamais Le Monde, Libé (et pourquoi pas aussi l’Humanité et Le Figaro), qui ont chacun l’ambition d’informer un peu en profondeur ou selon un point de vue à eux, qui parlent d’arts et de lettres un peu au dessus du noveau des pâquerettes (quoique parfois, ça ne soit pas un succès je peux l’admettre), eh bien ce serait un problème. Le snobisme ou l’élitismes sont de mauvais principe mais le populisme est encore bien pire. On lit Le Parisien pour savoir ce que peut penser le public le plus large. En revanche si on veut apprendre quelque chose, il vaut généralement mieux lire d’autres journaux.
Je ne connais pas de membres de ma famille à la CGT (mon grand père a même personnellement combattu le syndicat du livre, expérience qui l’a rendu assez anti-communiste je pense), et Lafargue n’est pas un patronyme si répandu, mais il y en a au moins un qui fut un communiste célèbre : Paul Lafargue, le gendre de Marx.
Et maintenant, ainsi que je te l’ai annoncé dans le précédent message, je ne diffuserai plus ta prose ici, car tu es antipathique et, par ta manière de t’adresser aux gens, inutile à tes lecteurs et à tes interlocuteurs. Ciao.
By lo`la`snobe on Oct 13, 2009
En même temps, sur internet on n’est peut-être pas obligé de dire (toute) la vérité vraie !
non?
C’est espace qui peut « inciter » à l’adultère, peut aussi nous donner un espace d’expression à mi-chemin entre avis/réalité/aveu
non?
Souvent je dis des vérités dans le fond, agrémentée pour l’écrit d’anecdote édulcorée..
Est-ce réellement grave? Internet doit-il être une vraie fenêtre sur la vraie vie?
Ce sont de vraies questions hein ! Mais ce n’est peut-être pas ni le lieu, ni le moment :)