Profitez-en, après celui là c'est fini

STRP / Le café

avril 16th, 2009 Posted in Voyage à Karlsruhe et Eindhoven

Les œuvres de Granular Synthesis, évoquées dans l’article précédent, ont constitué pour moi une épreuve sensorielle et un échec personnel puisque j’ai fui ces écrans braillards comme un pleutre, sans accepter me laisser embarquer une seconde.
Mais en dehors de ça, j’ai profité avec plaisir de la plupart des travaux exposés au festival STRP. Puisque nous n’y sommes restés qu’une demi-journée, nous n’avons pas réellement profité de la partie festival : concerts de Laurent Garnier, Aphex Twin ou Laurie Anderson, conférences, performances « live » de danse ou de multimédia, etc.
Nous n’avons vu que les expositions.

Le festival est donc installé dans un bâtiment de la friche industrielle du quartier de Strijp à Eindhoven. L’accès au quartier de Strijp puis l’accès au festival lui-même sont assez mal signalisés.
Après avoir passé le sas d’entrée, on arrive dans un hall intermédiaire où se trouvent une cantine et deux travaux artistiques. C’est la dernière fois que l’on voit la lumière du jour.

Les deux œuvres sont Free-man, de Koert van Mensvoort, et Unbelivable frying object (ufo), de Guus Voermans. L’un comme l’autre sont des machines absurdes. Free-man est un pac-man trop facile (pas de la labyrinthe, pas d’ennemis) et UFO est une mécanique complexe et fantaisiste destinée je pense à cuire un œuf à la poëlle. La machine en question ne fonctionne qu’avec un opérateur, nous avons donc pu l’admirer mais pas la voir fonctionner.

Les achats de nourriture et de boisson, sur le site du festival, se font avec une devise locale inventée dont on peut faire le change à l’entrée. Le café, baptisé « Lightcafe » est très joliment mis en lumière, son comptoir et son enseigne changent de couleurs en permanence. Dans la même salle conviviale, on trouve des tables en béton et des fauteuils-pouf, des luminaires divers, et quelques œuvres, notamment Whitevoid, par Christopher Bauder et Willem Claassen, une forme géométrique complexe en volume sur laquelle sont projetées des animations abstraites, pour un effet Tron.

Toujours dans le même lieu, on trouvait Making the invisible visible, de Frans Hoithyusen (des photographies d’objets invisibles à l’œil nu réalisées avec un microscope électronique mis à disposition par Philips) , Breathing Cloud, de Dorette Sturm une sculpture légère et « vivante » (qui simulait une respiration) , et Standard Time, par Mark Formanek et Datenstrudel (une très belle horloge filmée donnant l’heure exacte sous forme de construction en volume).

Au fond de la salle, un espace baptisé Play-Grounds diffuse un programme permanent d’images novatrices dans le domaine du vidéo-clip et de la publicité.
Mes photos ne sont pas très lisibles car l’endroit est plongé dans l’obscurité.

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