Dark Angel
février 22nd, 2010 Posted in Hacker au cinéma, Surveillance au cinémaInterrompue après deux saisons seulement, Dark Angel se regarde pourtant avec plaisir et, pour ce qui me concerne, avec un certain intérêt. La série a disparu à cause de la chute du nombre de téléspectateurs pour sa seconde saison, chute due à un changement de jour de diffusion aux États-Unis, passé du mardi soir au vendredi soir. La rumeur impute ce changement de jour suicidaire à un désaccord scénaristique entre le diffuseur Fox et les créateurs de la série, James Cameron et Charles Eglee. Parmi les points litigieux, les uns et les autres semblent avoir eu une vision différente de la manière dont devait évoluer la vie sentimentale de l’héroïne. D’autres rumeurs incriminent l’éphémère série Firefly, par Joss Whedon, qui était une priorité pour Fox. Je n’en sais guère plus, mais Dark Angel a conservé, dix ans après, une solide base de fans, lesquels militent toujours à coup de pétitions pour qu’une troisième saison soit tournée.
L’histoire commence près de dix ans après la diffusion de la série, démarrée en octobre 2000. En 2009, donc, se produisent les deux évènements fondateurs de l’univers de Dark Angel. Tout d’abord des jeunes gens nés de manipulations génétiques s’échappent du centre ultra-secret où on les entraînait à devenir des super-soldats. Ils se dispersent avec l’intention de vivre normalement. Parmi eux se trouvent la petite X5-452 (que nous connaîtrons plus tard sous le nom qu’elle s’est donnée à elle-même : Max Guevara), l’héroïne de Dark Angel.
Dans la séquence d’ouverture de la série on voit des enfants courir en chemise de nuit et pieds nus dans la neige, en pleine nuit, poursuivi par des militaires armés et équipés de scooters des neiges… Tous ne parviennent pas à s’échapper.
Quelque temps plus tard, un groupe terroriste se rend responsable d’une catastrophe technologique planétaire en provoquant une impulsion électro-magnétique qui annihile toutes les données numériques, perturbe les communications et désorganise le réseau électrique. En quelques secondes, le monde, et notamment les États-Unis, basculent dans un chaos complet.
Dans de nombreuses fictions (James Bond, 24 heures chrono,…), le héros empêche une telle catastrophe d’advenir. Dans Dark Angel, c’est le début de l’histoire.
L’Impulsion électromagnétique n’est pas une fantaisie de scénariste, c’est un effet physique qui est pris très au sérieux par les experts en stratégie militaire : en faisant exploser une bombe atomique dans certaines couches de l’atmosphère, on peut provoquer un véritable tsunami électromagnétique apte à paralyser longuement tout appareil électrique ou électronique et à supprimer toutes les données qui sont stockées magnétiquement (disques durs, mémoires flash, disquettes, bandes magnétiques). On pense par ailleurs qu’une catastrophe de ce type peut advenir de manière naturelle, à l’occasion d’une éruption solaire particulièrement violente comme celle de 1859.
Dans Dark Angel, la catastrophe n’est pas la seule explication du déclin américain, elle est plutôt le révélateur d’une fragilité extrême qui procède surtout d’un abandon de toute idée de progrès, y compris au niveau social. La science et les technologies ont connu des développements mais ceux-ci ne sont que les conséquences prévisibles de progrès antérieurs et ne profitent au fond qu’à l’armée ou à des intérêts privés et mal intentionnés — le premier « méchant » que l’on rencontre dans Dark Angel est à la fois un parrain de la drogue et un important patron dans l’industrie pharmaceutique qui s’entend avec l’état pour fournir les vétérans de la guerre des Balkans en faux médicaments. Un des personnages de la série résume les choses ainsi : « le gouvernement, la police, tout ce qui devait protéger les gens a été retourné contre eux »1. On retrouve là un trait typique de la vision du rapport entre technologie et société que James Cameron développe dans ses films, de Terminator à Avatar. Comme toujours, le propos politique de James Cameron peut facilement passer inaperçu, car s’il dit les choses, lourdement parfois, il ne dépense jamais d’énergie à dire qu’il les dit, et c’est sans doute ce qui lui permet de développer une critique sociale et politique à l’insu des spectateurs qui bouderaient son propos s’ils y voyaient une forme de propagande. Passionné de sciences et de technologie, James Cameron semble persuadé que les motivations des grosses sociétés et des états transforment les technologies en un fléau.
Mais le remède à ce fléau réside aussi dans la technologie et c’est le cas ici : Max Guevara (Karl Marx / Che Guevara ?), née du génie génétique, est aussi le pire ennemi de ceux qui ont voulu faire d’elle une arme de guerre. Quant à son ami Logan, il profite de ses compétences informatiques mais aussi de l’argent (sale) de sa famille pour être « Eyes only » (en français : « le veilleur »), un cyber-journaliste qui émet des émissions pirates d’une minute dans lesquelles il dévoile le résultat de ses enquêtes sur des projets secrets, des personnalités corrompues, etc.
Dans l’épisode pilote, que se situe en l’an 2019, Max est âgée de dix-neuf ans et est employée par Jam Pony, un service de coursiers à bicyclette de Seattle. Cet emploi lui permet entre autres de bénéficier de laisser-passers car la ville est quadrillée de zones hermétiquement closes et dont les limites sont gardées par des policiers. Max fait son possible pour rester inconnue des gens de Manticore, le centre secret où elle a grandi, dont elle est recherchée. Elle ne s’intéresse pas à la politique, mais elle espère retrouver la trace des autres jeunes gens échappés de Manticore en même temps qu’elle, ce pourquoi elle loue les services d’un détective privé. Pour payer ce dernier, elle effectue des cambriolages, profitant de ses capacités physiques hors du commun. Un soir, elle pénètre un appartement cossu où elle rencontre Logan Cale, le cyber journaliste, et comprend qui il est. Profitant de ses contacts et de son accès aux bases de données policières, Logan ne tarde pas à en savoir long sur Max. Il lui propose un partenariat : il lui fournit des informations pour qu’elle l’aide à jouer les redresseurs de torts. En échange, il l’aide à enquêter sur le centre de Manticore et lui fournit de l’argent. Au cours de l’épisode, Logan est blessé dans une fusillade, ce qui le laissera paraplégique. À compter de ce moment et pour quarante-deux épisodes, Max et Logan font équipe : lui, handicapé et immobile mais capable de savoir tout ce qu’il se passe dans la ville ; elle, mobile et indépendante mais vivant sans projet particulier : en héroïne cyberpunk typique, elle cherche à se débrouiller et, s’il ne tenait qu’à elle et si elle avait le choix, il est probable qu’elle admettrait le monde tel qu’il est.
Max, comme tous les anciens cobayes de Manticore, a un code-barre tatoué sur la nuque et souffre de temps à autres de crises neurologiques dues à une fragilité génétique. Pour y survivre, elle doit se procurer un médicament spécial qu’elle achète au marché noir.
Dans l’univers de Dark Angel, les gens sont habitués à se débrouiller : ils graissent la patte d’un policier pour avoir le droit de profiter d’un squatt ils vivotent grâce à de petits boulots et ils évitent de se faire remarquer des drones qui patrouillent en permanence au dessus de la ville. Malgré la difficulté de leurs existences respectives, les habitants du Seattle de 2019 font preuve pour la plupart d’une grande solidarité. Cela permet à la série de développer pléthore de seconds rôles parfois très réussis, notamment ses collègues Original Cindy, Sketchy et Herbal, sa co-locataire Kendra et son employeur Reagan Ronald, surnommé « Normal » du fait de ses positions néo-conservatrices complètement décalées dans un monde à la dérive. Un autre personnage important est le colonel Lydecker, qui traque Max sans relâche d’épisode en épisode. Il existe d’autres personnages vraisemblablement inventés pour les facilités scénaristiques qu’ils apportent, comme l’inspecteur de police et le médecin qui sont amis et complices de « Eyes only ».
Au fil des épisodes, la série perd un peu de son caractère d’origine. Peu à peu, les décors sont moins ambitieux — les voitures équipées de bombonnes de gaz, les foules de clochards ou les paysages urbains inspirés de Hong Kong ou Tokyo2 se font rares par exemple. Deux éléments thématiques sont ajoutés à la série au cours de la seconde saison : la découverte d’une société secrète millénaire qui produit aussi des surhommes et qui a un rapport avec Manticore, d’une part, et l’intervention d’évadés transgéniques physiquement monstrueux, comme Joshua, le pacifique géant mi-homme mi lion, qui donnent à la série un petit côté bouffon. En fait, dans la seconde saison, on a l’impression que les scénaristes ont exploré de nombreuses pistes, notamment inspirées par la série Buffy, qui était alors au faîte de sa popularité, ou encore de la série X-Men, pour obtenir un regain de succès. Le résultat est malheureusement plutôt une dispersion des bonnes idées. À la fin de la série, les humains transgéniques, devenus une foule nombreuse, se réfugient dans Terminal City, une zone sinistrée et chimiquement malsaine de Seattle, où ils créent leur propre gouvernement baptisé Freak Nation3. Pour finir, on comprend même que Max n’est pas une « transgénique » comme les autres, qu’elle possède quelque chose d’unique qui fait d’elle une sorte de messie et d’enjeu pour la survie de l’humanité entière… Hum. Il est sans doute heureux que la série se soit interrompue à la seconde saison, tout compte fait.
Le personnage de Max Guevara s’inscrit dans la tradition des « ass-kicking girls » (les filles botteuses de train) avec Wonder Woman (l’originale, car celle de la série télévisée ne fonctionne pas du tout), Emma Peal (The Avengers), le lieutenant Ripley (Alien), Sarah Connor (Terminator), Nikita, Pocahontas, Lara Croft, Sydney Bristow (Alias), Buffy et Faith (Buffy) et River Tam (Firefly). Comme Buffy, elle est directement inspirée par le personnage de Spiderman (James Cameron a d’ailleurs travaillé sur Dark Angel après avoir abandonné la production d’un Spiderman au cinéma), c’est à dire un héros au physique poids-mouche et au sens de l’humour développé qui tente de mener de front une vie privée chaotique et, incognito, une mission ingrate et non désirée mais d’intérêt public.
La dernière image de l’ultime épisode montre les « transgéniques » de Terminal City en train de hisser leur drapeau à la manière des soldats d’Iwo Jima, clin d’œil d’un goût douteux qui intéressera les lecteurs de l’étonnant Diplopie, par Clément Chéroux, ouvrage qui montre entre autres le glissement iconographique qui a permis aux médias d' »héroiser » l’attentat du 11 septembre 2001 : l’image qui s’est imposée aux États-Unis en lieu et place de celle des tours effondrées a été celle des pompiers new-yorkais hissant le drapeau de leur pays sur les ruines des tours…
Dark Angel est contemporain de l’attentat des tours jumelles puisque la seconde saison a commencé à être diffusée le 28 septembre 2001.
Dark Angel reste une des rares séries que l’on peut qualifier de cyber-punk4 ou de bio-punk. L’interprète, Jessica Alba, était impeccable dans son rôle (on regrettera de voir la même actrice si mal employée dans le rôle de Sue Storm, dans la série filmée des Fantastic Four) et la bande son alterne hip hop et trip hop avec de grands noms (MC Lyte, Public Enemy, Tricky, Q-Tip, Foxy Brown et bien d’autres) qui participent à installer une ambiance plutôt originale où le désespoir d’un futur bouché ne parvient jamais à s’imposer complètement.
Il existe des romans et des jeux vidéo inspirés de l’univers de Dark Angel mais je ne les connais pas et j’ignore s’ils sont intéressants. Malgré tout ses défauts, la série vaut encore d’être vue, dix ans plus tard.
- « The governement, the police, everything intended to protect the people had been turned against them » — Logan Cale, dans le premier épisode. [↩]
- Les mégapoles asiatiques sont une référence incontournable du registre cyberpunk, sans doute parce qu’elles sont un modèle de télescopage entre modernité technologique et désordre visuel. [↩]
- Ce qui rappelle un peu Alien Nation, un film de série B et une série télévisées de 1988 qu’avait produites Gale Ann Hurd, l’épouse de James Cameron à l’époque [↩]
- Dans le registre, citons Max Headroom, qui contient aussi un personnage de cyber-journaliste, et Robocop, où de la même manière la frontière entre sécurité et fascisme est assez mince et où le progrès technologique et le déclin social ne sont pas incompatibles. [↩]
9 Responses to “Dark Angel”
By Satyneh on Août 5, 2011
Bonjour,
Depuis quelques jours je profite de mes congés pour mettre à jour le billet que j’avais édité sur mon blog en janvier 2010 à propos de cette série.
J’ai visité de nombreux sites sur DA pour pêcher des images que j’ai rajoutées.
Quelle agréable surprise de découvrir cet article, un des meilleurs qui soit à mon avis, tant par les réflexions sur les messages de J Cameron, que la netteté des images et des infos très intéressantes.
Je tenais à le dire ^^
Je dois préciser que j’en ai profité pour chopper une des images (que j’ai prise en screen pour la découper)
Je la cherchais partout car elle illustre pile poil le 2ème paragraphe de mon sujet (Max sortant de son squat sous les yeux du veilleur -l’affiche).
Je mets le lien :
http://www.satyneh-la-gratinee.info/article-dark-angel-de-james-cameron-premonitoire-80929473.html
J’espère que ça ne posera pas de problème ?
Car du coup j’ai fait passer le lien de la source pour renvoyer à ce site (voir tout en bas de page)
Je cherche encore une image de Donald le boss pénible qui aide l’X5 Gem à accoucher, et celle des tatouages qui apparaissent dans le dos de Max.
Trouvées sur un site japonais mais interdites de copier/coller, dommage.
Encore bravo, Satyneh.
By Jean-no on Août 5, 2011
@Satyneh : Je ne peux pas vous refuser de me prendre des photogrammes, car après tout je n’en suis pas propriétaire. Pour produire les images, j’utilise le viewer VLC qui est assez bien fait pour les captures (j’appuie juste sur une touche et ça met l’image dans un dossier….) et je travaille bien sûr depuis les DVDs originaux. Cela prend un peu de temps d’avoir exactement les bons instants, de trouver des images qui se réduiront correctement, etc., mais je commence à être rodé. Pour l’image que vous souhaitez, vous pouvez utiliser la touche « impr » (imprime écran) sur PC ou la combinaison de touches Commande+Majuscule+3 sur Macintosh. Sur PC, il faut ensuite aller dans un logiciel de traitement d’image et faire « coller » (car « impr » met la totalité de l’écran en copie).
By Satyneh on Août 5, 2011
Merci pour la réponse.
Pour les impr/écran je sais comment faire, pas de souci, mais je supposais que si le clic droit était désactivé c’est que l’auteur du site ne souhaitait pas de copiage.
Et puis les images sont floues là-bas.
http://blog.naver.com/PostView.nhn?blogId=bubuckdae&logNo=50091950424
Je vais plutôt tenter via le viewer VLC, merci beaucoup pour l’info :)
Ca va me permettre de capturer des images d’autres films dont je suis en train de préparer un article.
PS : mes passages préférés de votre billet sont :
1-« L’Impulsion électromagnétique n’est pas une fantaisie de scénariste, c’est un effet physique qui est pris très au sérieux par les experts en stratégie militaire : en faisant exploser une bombe atomique dans certaines couches de l’atmosphère, on peut provoquer un véritable tsunami électromagnétique apte à paralyser longuement tout appareil électrique ou électronique et à supprimer toutes les données qui sont stockées magnétiquement (disques durs, mémoires flash, disquettes, bandes magnétiques). On pense par ailleurs qu’une catastrophe de ce type peut advenir de manière naturelle, à l’occasion d’une éruption solaire particulièrement violente comme celle de 1859. »
>> très très intéressant, je n’en savais rien d’ailleurs…
2- « Max et Logan font équipe : lui, handicapé et immobile mais capable de savoir tout ce qu’il se passe dans la ville ; elle, mobile et indépendante mais vivant sans projet particulier »
> en effet on dirait « la tête et les jambes »
Dans le film Avatar du même auteur on retrouve un peu l’idée.
3- « Malgré la difficulté de leurs existences respectives, les habitants du Seattle de 2019 font preuve pour la plupart d’une grande solidarité. »
>>C’est un grand plaisir de voir que quelqu’un qui écrit sur la série l’ait aussi remarqué.
4- « Le personnage de Max Guevara s’inscrit dans la tradition des « ass-kicking girls »
>> Très rigolo cette expression je ne la connaissais pas.
5- « On retrouve là un trait typique de la vision du rapport entre technologie et société que James Cameron développe dans ses films, de Terminator à Avatar. Comme toujours, le propos politique de James Cameron peut facilement passer inaperçu, car s’il dit les choses, lourdement parfois, il ne dépense jamais d’énergie à dire qu’il les dit, et c’est sans doute ce qui lui permet de développer une critique sociale et politique à l’insu des spectateurs qui bouderaient son propos s’ils y voyaient une forme de propagande. Passionné de sciences et de technologie, James Cameron semble persuadé que les motivations des grosses sociétés et des états transforment les technologies en un fléau. »
>> remarque fort pertinente.
6- « Pour finir, on comprend même que Max n’est pas une « transgénique » comme les autres, qu’elle possède quelque chose d’unique qui fait d’elle une sorte de messie et d’enjeu pour la survie de l’humanité entière… Hum. Il est sans doute heureux que la série se soit interrompue à la seconde saison, tout compte fait. »
Je suis bien d’accord et même ce qui est (à mon avis) une « obsession de l’Elu » dans de nombreux scénario d’anticipation, (vieille comme les croyances du monde) me semble gâcher un peu l’esprit du scénario, qui est principalement basé sur l’esprit d’équipe (cette fameuse solidarité).
Mais j’en ai conclu que de toutes façons, cette « élue » n’est rien sans ses compagnons, elle le dit elle même : « ton amitié a changé ma vie ».
On n’est heureusement plus dans les critères du demi-dieu ou sur-humain qui-sait-tout et qui-peut-tout.
Par contre, c’est un détail, mais Joshua m’a toujours semblé contenir (d’après la fiction), du « coktail canin » comme il disait… Je le pensais « homme-chien » mais ça fait 2 ans que j’ai pas revu les films, il faudra que je vérifie.
By Jean-no on Août 5, 2011
@Satyneh : le site en question n’est pas non plus propriétaire des photogrammes, d’autant qu’ils m’on l’air d’être « marqués » du sceau de scifi…
Avec VLC, il faut faire Majuscule + s si je ne dis pas de bêtises. Mais on peut changer de touche dans le préférences (j’ai mis « s » tout seul, qui m’arrange plus)
2. Ah oui effectivement, il y a le handicap dans Avatar
4. on lit aussi « Kick-ass girls », « girls kicking ass », « girls kicks ass »,…
6. Joshua a un petit côté chien oui, sans doute
Si ça vous intéresse, j’ai fait un article sur Terminator (mais seulement le premier, je n’ai pas fini un autre article sur T2 et un autre sur Sarah Connor Chronicles) et un autre sur Avatar (note : pour Avatar, les captures ne sont pas de moi, j’ai trouvé les images sur le web, le DVD n’était pas sorti quand j’ai pondu le billet).
By Satyneh on Août 5, 2011
Merci.
Je suis allée lire l’article sur Avatar.
C’est sympa de découvrir que même des gens qui semblent assez portés sur des observations… hum… je cherche un autre terme qu' »intellectuelles » (qui risque de paraitre péjoratif)… enfin bref, avec un esprit assez critique, aient été aussi touchés par l’émerveillement.
J’hésitais à poster mon propre commentaire mais finalement comme j’ai le temps je vais le faire, même s’il fera un peu décalé par rapport aux autres. :)
By jyrille on Juil 15, 2014
Je viens de revoir la première saison (mais je n’ai pas la seconde et je ne pense pas avoir envie de la revoir) que j’avais quasiment complètement oublié et il est vrai qu’elle a de nombreux attraits. Les personnages sont un peu structurés comme ceux de Buffy (avec Logan qui joue Giles, Sketchy serait Xander, Original Cindy serait Willow…) mais cela fonctionne bien car tout le début (et notamment le pilote) sont impressionnants de rigueur dans le script.
Les épisodes s’enchaînent sans incohérence ni faiblesse (à part un ou deux ou le climax est un peu trop expédié à la façon des anciennes séries télé américaines des années 80) et l’évolution générale de l’intrigue est convaincante. Il y a même un ou deux épisodes un peu plus légers qui font respirer dans ce monde si délabré.
J’adore la façon dont tu définis Normal, cela le résume merveilleusement. De manière générale, les personnages principaux sont très bien écrits. Je m’étonnais que la technologie soit si rudimentaire pour un monde cyberpunk (les hackers en sont presque absent et il n’y a pas de vrai « net ») mais c’est voulu. Dans les bonus, Charles Eglee compare cet univers à La Havane depuis les années 60, où tout est figé, sans progrès possible.
Ca reste effectivement très agréable et très intéressant à regarder, tout en restant un bon divertissement. Firefly n’aura pas eu de seconde saison, comme quoi les diffuseurs ne pensent vraiment pas à l’art, en matière de série télé. Mais j’ai le sentiment que cela a bien changé en 14 ans.
By Lien Rag on Août 29, 2019
Je n’ai rien lu pour ne pas me faire spoiler, mais la série est intéressante même si elle n’est pas finie?
(pour Firefly au moins avec le film on sait pourquoi River Tam est recherchée)
By Jean-no on Oct 3, 2019
@Lien Rag : oui, aucun problème, la série est terminée mais pas incomplète.
By Sara on Nov 23, 2019
Bonjour, Est-ce qu’il est possible que l’auteur.rice de cet article m’envoie un mail ? Je suis journaliste et j’écris un papier sur Dark Angel pour Slate.fr . Ce serait pour lui poser quelques questions .
En vous remerciant,
Sara Saidi