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Portrait de l’ennemi de James Bond en designer

juillet 20th, 2016 Posted in James Bond

Malgré leur apparente ânerie, je trouve passionnants les films de la série James Bond pour tout ce qu’ils disent de l’époque qui les produit, autant sur l’évolution des rapports entre les sexes que sur les états de l’imaginaire atlantiste entre l’immédiat après-guerre et aujourd’hui.

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Max Zorin (Christopher Walken) dans A view to a kill (1985). Il compte détruire la Silicon Valley en sabotant la faille de San Andreas à l’aide d’une bombe atomique, dans le but de s’assurer le monopole de la fabrication des processeurs.

Ces films ont par ailleurs des qualités objectives, et je me permets quelques superlatifs : de grands personnages ; des scènes d’action extraordinaires ; des décors naturels ou artificiels exceptionnels ; les cuivres profonds de John Barry et, jusqu’en 1989 en tout cas, les superbes génériques de Maurice Binder.
Avant de poursuivre, je me dois d’avouer que si je connais plutôt bien ces films, je n’ai jamais eu la curiosité de lire un des romans de Ian Fleming dont ils sont l’adaptation.

Les femmes

Dans Goldfinger

Dans Goldfinger, James Bond présente son ami Félix à une dénommée Dink (« Félix, dis bonjour à Dink. Dink dis au revoir à Félix… discussion d’hommes »), puis congédie cette dernière d’une tape sur les fesses !

Bien sûr, ces aventures d’un improbable espion qui sauve le monde « libre » en zigouillant les hommes de main de ses ennemis et en séduisant de jolies filles sont douteuses. Plus douteuse encore est la manière dont les « méchants » se chargent si obligeamment d’écarter de l’existence de l’agent secret les femmes qu’il a séduites, voire épousées, en leur offrant une mort généralement atroce1. Les psychanalystes parlent du lien éternel entre ἔρως et Θάνατος, les pulsions de mort et de vie, voire de plaisir charnel, qui animeraient chacun de nous, mais pour ma part je vois surtout ici à l’œuvre l’immaturité d’un lâche Don Juan qui n’ose pas dire « restons bons amis » à ses conquêtes du soir précédent, et ne semble pas fâché que d’autres se chargent de les faire disparaître : à eux la culpabilité du meurtre — que l’espion, suprême hypocrisie, venge —, à lui la bonne conscience et la liberté.

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Dans Au service secret de Sa Majesté (1969), James Bond (George Lazenby, dont c’est l’unique film de la série) épouse la belle Tracy Di Vicenzo (Diana Rigg, qui venait d’abandonner son rôle d’Emma Peel, dans Chapeau melon et bottes de cuir) après avoir sauvé cette dernière de la Mafia Corse. Tout juste mariée, Tracy est assassinée par la revêche fraulein Irma Bunt. Lorsqu’un policier s’enquiert de l’état de santé de James Bond, ce dernier dit, les yeux embrumés : « Tout va bien ».

C’est le fantasme d’une vie sensuelle qui n’aurait pas de conséquences d’ordre sentimental ou autres. Il n’est pas bien étonnant qu’une telle idée soit née au cinéma avec les prémisses de la libération sexuelle2, mais on remarquera que le comportement du super-espion ne varie pas spécialement au cours des décennies ultérieures3, et qu’il ne lui arrive jamais de demander « tu prends la pilule ? » ni « attends, je cherche un préservatif », et encore moins « tu en as envie ? ». La jouissance sans entraves, donc, un net égoïsme, et aucune poésie philosophique particulière à en tirer — Èros et Thanatos, mon œil !

Corinne Dufour (Corinne Cléry), le pilote personnel de l'affreux Hugo Drax, succombe à James Bond

Corinne Dufour (Corinne Cléry), le pilote personnel de l’affreux Hugo Drax, succombe aux œillades salaces de James Bond, qui obtient d’elle des informations et une nuit d’amour. Le lendemain à l’aube, elle est punie par son employeur, qui envoie froidement ses chiens la dévorer. James Bond ne revient pas la sauver.

La manière dont les femmes sont traitées dans les films de la série James Bond est dérangeante sur un autre point : les conquêtes de l’espion de sa majesté ne se retrouvent dans son lit, sauf rarissime exception, que par obligation professionnelle. Lui, s’accommode sans états d’âme de cette situation.

Le designer

Il y a toujours un moment du scénario des films de James Bond où le « méchant » s’avère infichu de se retenir d’expliquer à son ennemi mortel le plan diabolique qu’il est en train de mettre en œuvre pour devenir maître du monde. Chaque fois, le spectateur s’amuse de la naïveté de l’affreux, qui semble avoir oublié que l’on ne doit pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir tué ce dernier, et qui semble ignorer, bien sûr, que James Bond gagne toujours, même quand on pensait l’avoir désarmé, emprisonné, réduit à une totale impuissance et abandonné à une mort certaine.

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Le Docteur No, (Dr.No, 1962), dévoilant son plan à James Bond parce qu’il estime que le super-espion est le seul à pouvoir en apprécier les détails.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’il a trop confiance en lui et en sa maîtrise de la situation que l’affreux se dévoile au point de signer sa perte. Ce n’est peut-être même pas par la vaniteuse envie que son ennemi sache comment il va être vaincu et assiste à son triomphe. C’est, à mon avis, parce que le malfaisant tire son plaisir de la planification4 de son méfait plus que de sa réalisation. Du reste, si la réalisation du projet doit aboutir à une fin du monde – et c’est souvent le but attendu –, sa réalité effective n’aura pas de témoins et ne pourra donc être que décevante. Le « evil plot design » n’est une forme de créativité intéressante qu’à l’état virtuel, potentiel, intellectuel : la construction d’une destruction, l’organisation d’un désordre, constitue au fond un projet bien trop contradictoire pour fonctionner. C’est peut-être bien dans le but de s’interdire à lui-même de mener son projet à terme que le « méchant », qui n’est peut-être pas si méchant que ça, donc, fournit à l’agent secret les moyens de le saboter.

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You only live twice (1967)

C’est l’idée qui est belle (d’une beauté parfois odieuse, horrible), elle se suffit en elle-même, en tant qu’idée. Peut-être son exécution n’a-t-elle jamais été sérieusement envisagée5, ou du moins pas au delà de la simple démonstration convaincante. L’espion décharge son ennemi de la finalisation effective de son projet, et l’ennemi, lui, débarrasse l’espion des conséquences de sa boulimie sexuelle. Curieuse transaction.

Le programmeur

Qu’ils soient mus par une envie de changer radicalement le monde (You only live twice, Moonraker, The spy who loved me, Tomorrow never dies), par un projet de vengeance (Skyfall, Spectre), ou tout simplement par l’envie de gagner de l’argent, les plans des ennemis de la Grande-Bretagne sont toujours constitués d’une série d’événements programmés : créer une fausse clinique de traitement des allergies pour hypnotiser les patientes et amener ces dernières à diffuser un virus stérilisant (On her majesty’s secret service) ; construire une navette spatiale puis la dérober à son propre client, fabriquer discrètement une station spatiale, mettre au point un poison qui ne tue que les humains, envoyer des humains triés sur le volet dans la station spatiale puis tuer tous les habitants de la Terre afin d’y revenir et d’en faire un nouvel eden (Moonraker) ; voler des diamants dans le monde entier pour construire le réflecteur d’un satellite artificiel destiné à détruire à distance toutes les armes nucléaires (Diamonds are forever) ; Utiliser la superstition des habitants d’une île pour protéger une production de drogue destinée à être vendue à perte aux États-Unis afin de ruiner la Mafia pour pouvoir ensuite en augmenter le prix (Live and let die) ; etc.

Assez typique : dans Goldfinger (1964), le méchant Auric Goldfinger a réduit James Bond à l'impuissance. Mais au lieu de le tuer d'un coup et d'être débarrassé de la menace qu'il continue, son adversaire le place sur une table où un laser va le découper en deux. Le laser avance lentement, permettant au public d'avoir peur avec James Bond, et à ce dernier, d'inventer un moyen pour échapper à son sinistre destin.

Une scène assez typique : dans Goldfinger (1964), le méchant Auric Goldfinger a réduit James Bond à l’impuissance. Mais au lieu de le tuer d’un coup pour être définitivement débarrassé de la menace qu’il constitue, son adversaire place l’espion de sa majesté sur une table où un laser va le découper en deux. Notons que la table est peu à peu découpée elle aussi, elle n’a donc été créée que pour cet instant et ne servira plus jamais ensuite. Le rayonnement laser avance lentement, permettant au public de craindre le pire, et donnant à James Bond le temps d’inventer un moyen pour échapper à ce sinistre destin.

Dans le premier chapitre de son Histoire de l’informatique, Philippe Breton avance que le piège mécanique, tel qu’en fabriquaient nos ancêtres préhistoriques pour capturer des bêtes sauvages, est la première forme d’automatisme programmé : la machine doit se déclencher dans des conditions précises, et doit amener à un but tout aussi précis. Vu ainsi, on peut dire que les ennemis de James Bond sont des programmeurs. Le métier du programmeur (et je parle à présent de la programmation informatique) consiste à définir des actions, un contexte, des conditions, à préparer ce qui va ou ce qui peut se passer, à le pré-écrire – c’est d’ailleurs le sens littéral du mot programme, du grec πρόγραμμα, écrire par avance.

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Comme Hugo Drax dans Moonraker (1979), le plan du méchant Karl Stromberg dans The Spy who loved me (1977) est de « rebooter » le monde, en provoquant une guerre mondiale qui réduira toutes les terres émergées de la planète en cendres, et lui permettra de créer, au fond des mers, un monde parfait.

Le programmeur passe souvent des jours, des semaines ou des mois sur sa création. Comme le modéliste qui met au point son circuit ferroviaire miniature, ce n’est pas de l’instant où la mécanique se met à vivre que celui qui programme tire son plaisir : l’activation, que beaucoup prennent pour un départ, est pour lui l’aboutissement, car ce n’est que la bête vérification du fait que rien n’a été négligé. Ce qui importe réellement est déjà passé, car le plaisir du créateur réside d’abord dans la conception. Mettre en œuvre puis exécuter le programme ne servent jamais qu’à constater que l’idée était bonne et à la faire passer d’un état virtuel, c’est à dire potentiel, à un état actuel, à ce que l’on nomme souvent, par abus, « réel ». Le virtuel et l’actuel sont les deux états possibles du réel.

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Parfois, vérifier le programme n’est même pas utile, le simple fait de l’avoir écrit suffit. Ce qui devient actuel, acté, est par essence compromis, et ne peut être que décevant. Dans un précédent article, j’ai raconté comment j’avais écrit mon premier programme conséquent sur un cahier, dans un camping, alors que j’étais adolescent. Rentré chez moi, je n’ai pas eu envie de l’essayer, l’avoir pensé me suffisait.

Le hacker, le troll

James Bond n’est pas un programmeur, un créateur, un inventeur. Lui, on peut le comparer à ce que la culture informatique nomme un « hackeur », un bidouilleur, un fouineur, quelqu’un qui teste et éprouve un système jusqu’à le connaître suffisamment pour le détourner à son profit ou simplement, pour le détruire. Il n’a pas besoin de tout savoir sur le plan qu’il perturbe, il n’a pas besoin d’en comprendre l’origine ou la raison d’être, il n’est là que pour le saboter. Il est le grain de sable qui grippe la machine. Il est curieux, il prend des risques, mais il ne crée pas, il agit, il accepte la corruption du monde et aide le monde à ne pas changer. Il s’oppose à toute tentative de domination, mais n’et pas opposé aux dominations existantes, qu’il s’agisse du système patriarcal, bien entendu, ou de l’équilibre géopolitique atlantiste — on remarquera au passage qu’il est plus courant que James Bond s’attaque à ses compatriotes britanniques et à sa propre hiérarchie au MI6 qu’à la CIA6.

Diamonds are forever (1971)

James Bond teste ce qui se passe lorsqu’il appuie sur un bouton dans la salle de contrôle d’une fusée, en plein lancement (Diamonds are forever, 1971)

L’ennemi planifie toutes sortes d’événements parfois censés mener à un monde parfaitement ordonné7, ou en tout cas, un monde parfaitement ajusté à sa soif d’argent et de pouvoir, souvent par la création artificielle de rareté : maîtrise du cours de l’or (Goldfinger), destruction des ressources vivrières de la Grande-Bretagne (Au service secret de sa majesté), destruction de la Silicon Valley (A view to a kill), raréfaction de l’eau (Quantum of Solace), panique financière (Golden Eye),… Chaque fois, le but est le contrôle.
L’espion de sa majesté œuvre, finalement, à maintenir un niveau constant d’entropie, de chaos, de désordre, car c’est son métier, et car le monde dans lequel il vit lui convient.

Dans Moonraker (1979), James Bond vérifie les effets d'un gaz dont il ignore tout en y exposant sciemment les scientifiques qui l'ont conçu. Il assiste ensuite sans affect à leur agonie.

Dans Moonraker (1979), James Bond vérifie les effets d’un gaz dont il ignore tout en y exposant sciemment les scientifiques qui l’ont conçu. Il assiste ensuite sans affect à leur agonie.

James Bond est aussi comparable aux « trolls » des réseaux sociaux : il titille, il provoque, il n’est pas à la recherche d’une vérité — et jamais aucun projet de ses ennemis ne l’amène à douter du bien-fondé de sa mission ou de sa méthode —, il cherche les failles du plan échaffaudé (la jalousie morbide du méchant, par exemple), et les exploite au bon moment pour faire mal. Et il y parvient de manière évidemment infaillible. Au contraire de la plupart des « trolls » des réseaux sociaux, en revanche, l’identité de James Bond n’est généralement pas secrète : son ennemi sait qui il est, les femmes qui tombent dans ses bras aussi, il est attendu.

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Pour conclure, malgré les apparences, je dirais que c’est James Bond qui détruit, et que ce sont ses ennemis qui construisent. Mais James Bond n’est pas destructeur par nihilisme, au contraire il se place du côté de la vie et de l’impermanence, tandis que ses ennemis sont en quête de perfection, c’est à dire d’un ordre qui n’a plus le droit d’être changé, autant dire, de mort.

  1. Exception notable à la règle : on connaît rarement le destin des femmes avec qui James Bond termine ses aventures et qui constituent en quelque sorte le repos du guerrier, tout ce que l’on sait, c’est qu’on ne les revoit pas dans le film suivant. []
  2. En roman, James Bond est né en 1953 (l’année de la création du journal Playboy !), mais le premier vrai James Bond au cinéma — ce qui en a fait un archétype — date de 1962, pile l’époque où la principale forme de contrôle des naissances cesse d’être le sordide avortement clandestin, grâce à la pilule contraceptive, autorisée aux États-Unis en 1960 et en Grande-Bretagne l’année suivante. []
  3. Daniel Craig et Pierce Brosnan, les deux dernières incarnations de James Bond, qui ont la réputation d’être sensibles au féminisme, ont tenté d’instiller des modifications dans les rapports entre hommes et femmes de la série, mais la machine semble trop forte pour eux. []
  4. Je parle de « designer », j’aurais pu parler aussi de programmeur, ou encore d’artiste. []
  5. Je pourrais dire pareil du « Vil Coyote » de la série animée Road Runner and Wile E. Coyote : c’est le « méchant » qui est ingénieux, créatif, et qui souffre le plus. Son manque d’efficacité n’est pas seulement la preuve que son adversaire lui est supérieur, c’est surtout la preuve qu’il tire plus de plaisir de la planification de ses pièges que d’une éventuelle victoire. []
  6. Cela a été étudié par Christopher Moran dans le copieux article Ian Fleming and the Public Profile of the CIA, publié en avril 2013 dans la revue Cold war studies. L’article n’est malheureusement pas en libre accès, mais son contenu a été résumé ailleurs : Ian Fleming a été un des premiers auteurs à évoquer la CIA, à une époque où la CIA cherchait à tout prix à éviter d’être un sujet, et cette primeur fait de James Bond une des premières œuvres à avoir façonné l’image de l’Agence centrale de renseignement américaine. Les rapports entre CIA et SIS (MI6), entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de l’après-guerre, tels que les dépeint Fleming constituent un lien quasi-mystique, une amitié sans ombre, à l’image de l’amitié qui lie l’agent américain Felix Leiter à l’anglais James Bond, et à l’image de l’amitié bien réelle qui a lié Allen Dulles, le directeur de la CIA, à Ian Fleming.
    En 1962, le journal Izvetia écrivait : « à l’évidence, les propagandistes américains doivent être bien perdus s’ils en sont réduit à recourir à l’aide d’un espion britannique à la retraite devenu un écrivain médiocre ». Il semble en fait que ce que la CIA a apprécié de Fleming est moins d’avoir pris en charge ses relations publiques que de lui avoir suggéré des gadgets qui ont effectivement été fabriqués, comme des chaussures à pointe empoisonnées ou une balise dont on peut suivre les déplacements depuis une voiture. []
  7. C’est le cas dans Moonraker, par exemple, où Hugo Drax (Michael Lonsdale) veut supprimer toute vie humaine de la surface de la Terre afin de faire de notre planète un nouvel Eden que viendront repeupler des gens jeunes et beaux. Enfin presque tous jeunes et beaux, car il compte bien faire partie de l’Arche de Noé spatiale qu’il s’est construite, sans pour autant correspondre aux critères physiques qu’il a lui-même imposés comme condition d’éligibilité à la survie. []
  1. 6 Responses to “Portrait de l’ennemi de James Bond en designer”

  2. By Rama on Juil 20, 2016

    Wabi-sabi ! ^_^

  3. By Artemus Dada on Juil 21, 2016

    Un texte très très intéressant, et une approche vraiment originale (je trouve).

    Merci.

  4. By james on Juil 21, 2016

    Un bon portrait, merci pour cet article !

  5. By Gaël on Juil 22, 2016

    Oui une approche très originale !
    Je conseil de lire un ou deux romans de Fleming (et non Flemming Jean-Noël) pour faire la comparaison avec les films. Fleming aimait être très précis dans la description de ses personnages et il pouvait écrire des pages entières sur le physique, la démarche, les mimiques ou les goût culinaires des conquêtes de Bond ou bien des « vilains ». On ajoute à cela la mentalité pétrie de préjugés de l’époque (1950’s) et tout ce qui va avec, misogynie, racisme, homophobie et cela accentue encore plus les points que tu décris dans la première partie de l’article. Les personnages de l’univers de Bond ont toujours été des caricatures d’eux mêmes (tout comme les gadgets) et c’est assurément ce qui fait le succès de cette saga.

  6. By Jean-no on Juil 24, 2016

    @Gaël : Fleming avec un seul « l », ok, corrigé :-D

  7. By Gaspard on Sep 1, 2016

    Article intéressant et amusant à lire.

    J’ai chroniqué tous les livres de Fleming dans mon blog, y compris les quelques non Bond.

    C’était la 2ème fois que je les lisais. Fan de James Bond depuis mon adolescence, lire une seconde fois les livres originels fut une complète redécouverte du personnage et son univers. Très éloigné du cinéma. Aujourd’hui, je considère que le meilleur des Bond est celui de Fleming.

    Le personnage et son monde sont plus complexes que ce que le cinéma en a fait. Bond est plus humain aussi.

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