Profitez-en, après celui là c'est fini

Superman III

décembre 18th, 2008 Posted in Hacker au cinéma, Interactivité au cinéma, Ordinateur au cinéma, Programmeur au cinéma

Superman est une sorte de divinité solaire qui n’a que trois faiblesses véritables : son origine1, sa vie affective et sociale2 et enfin, son intellect, qui ne le distingue pas spécialement3.

L’intelligence est donc une arme de choix pour les ennemis de Superman et ce n’est pas pour rien que deux de ses plus grands adversaires sont Lex Luthor, un génie du mal (façon Fantômas ou Docteur Cornélius) qui ne dispose d’aucun super-pouvoir particulier, et Brainiac, un ordinateur humanoïde à la peau verte et au périmètre crânien cerclé de diodes clignotantes qui figurait d’ailleurs dans les premières ébauches du scénario de Superman II. Dans Superman III, l’homme d’acier est aux prises avec un ersatz de Lex Luthor, le milliardaire Ross Webster (Robert Vaughn), et à un informaticien, August « Gus » Gorman, interprèté par Richard Pryor, qui était l’acteur comique noir le plus important de l’époque avant d’être détrôné par Eddy Murphy. Richard Pryor, dont les graves problèmes de santé ont miné la carrière, est décédé en 2005.

C’est le rapport de Superman à l’informatique (l’ordinateur est une machine intelligente) qui nous intéressera aujourd’hui. Superman III est sorti en 1983, c’est à dire dans une période où l’informatique et notamment l’informatique personnelle étaient en pleine effervescence. Dans des comic-books publicitaires de 1981 et 1982, les Tandy TRS-80 Whiz Kids, Superman avait été confronté à l’ordinateur personnel, capable de penser plus rapidement que lui et de lui sauver la mise.

Dans la séquence d’introduction du film, on voit Gus Gorman tenter de continuer à toucher son allocation chômage. Nous apprenons qu’il n’a pas travaillé depuis trente-six semaines et que chacune de ses expériences professionnelles a très mal tourné. Gus est inadapté au travail. Mais le film démarre véritablement avec une scène de réaction en chaîne un peu molle. Une belle fille a distrait des passants, des cambrioleurs s’enfuient et une cascade d’accidents potentiellement graves est déclenchée. Tout s’arrange avec l’intervention de Superman. La belle fille, Lorelei Ambrosia, est la compagne faussement ingénue de Ross Webster. Le couple vit avec Vera Webster, la soeur revêche et vieille fille de Ross.

Mais revenons à Gus Gorman. Acculé à travailler, il découvre une publicité pour une école d’informatique, publicité qui dit ceci : Earn big money ! Become a computer programmer. C’est à dire Gagnez des gros sous, devenez un programmeur informatique. Ni une ni deux, August Gorman s’inscrit à l’Archibald school of data processing. Et très rapidement, il brille. Quand le professeur dit qu’il est impossible de réaliser une certaine opération, Gus y parvient et explique qu’il n’a aucune idée de la manière dont il est parvenu.
Sur les murs de l’école d’informatique, on aperçoit un poster qui dit Join the keyboard revolution (participez à la révolution du clavier).

C’est le premier cliché informatique contenu dans Superman III, celui de l’idiot-savant informaticien, qui maîtrise la machine sans la comprendre et qui est le premier étonné des résultats qu’il obtient. C’est une idée étrange car dans le registre de la programmation, il me semble obligatoire de comprendre ce que l’on fait. Il y a certes des utilisateurs qui apprennent plus rapidement que d’autres, qui ont une tournure d’esprit particulièrement adaptée à la discipline ou qui se lancent sans appréhensions (voyez l’aisance des enfant avec avec les nouvelles technologies), mais pour autant, rien de magique4. Je qualifie cet aspect du personnage de « cliché » mais il n’est pas si courant de le rencontrer dans des fictions. Un bon exemple est néanmoins The Lawnmower man (1992), film dans lequel un simple d’esprit devient un esprit brillant (et maléfique) après être entré en contact avec l’ordinateur et les mondes virtuels.

Derrière le cliché il y a une réalité, synthétisée de manière loufoque ici, qui est celle du bouleversement social qu’a amené la micro-informatique, facteur d’ascension sociale rapide où le simple passionné peut atteindre le niveau professionnel du diplômé des meilleures écoles, où le collégien peut pirater une banque, etc. Je n’ai pas trouvé d’étude qui atteste de la réalité sociologique de ce bouleversement, mais il a été fortement ressenti en son temps ainsi que le prouve la presse non-spécialisée de l’époque qui, à tort ou à raison, a présenté l’informatique personnelle comme un moyen fulgurant pour changer de vie, une sorte de ruée vers l’or, type de conte particulièrement ancré dans l’imaginaire collectif américain comme l’on sait.

Troisième rôle pour Gus Gorman après celui de « parasite de la société » (ainsi que le nomme une antipathique employée des services sociaux) et celui d’idiot-savant, il devient « hacker ». En effet, ayant trouvé un emploi dans la société qui possèdent Ross et Vera Webster, Gus s’aperçoit que le manque de précision des calculs décimaux fait s’envoler dans la nature un demi-cent par fiche de paie. Discrètement, il programme l’ordinateur central de la société pour que tout cet argent perdu atterrisse sur son compte à lui.

Ce n’est pas un grand exploit puisque son intervention consiste à écrire, en bon anglais, « transférer tous les demi-cents vers mon compte… ». Je suppose que cette commande a été supprimée des systèmes de gestion bancaire depuis.
Cela fonctionne en tout cas très bien, mais Gus se montre terriblement imprudent, il utilise les dizaines de milliers de dollars facilement gagnés pour acheter une grosse voiture rouge qui a tôt fait d’attirer l’attention sur lui.

Revenons à Superman. Pour le compte de son journal qui cherche un sujet sur l’Amérique profonde, Clark Kent est envoyé dans la ville qui l’a vu grandir, Smallville, pour effectuer un reportage sur une fête d’anciens lycéens où il retrouve son amie d’enfance Lana Lang (interprétée par Annette O’Toole, qui, pour la petite histoire, est Martha Kent, la mère de Clark, dans la série Smallville). Lana, divorcée, vit avec son fils Ricky. Clark retrouve aussi Brad, ancienne terreur du lycée, devenu un veilleur de nuit alcoolique.
Sur le chemin de Smallville, Superman sauve une usine chimique d’un incendie ce qui lui permet opportunément de se débarrasser de son photographe Jimmy, qui se casse la jambe en effectuant un reportage.

Pendant ce temps-là à Métropolis, Gus Gorman a un problème, son employeur Ross Webster l’a démasqué et le convoque. Webster est un homme qui veut toujours plus mais il a déjà tout, il a même fait installer une piste de ski en haut de son gratte-ciel et les quelques dizaines de milliers de dollars récupérés par Gus ne l’émeuvent pas réellement. C’est le talent de Gus qui l’intéresse.

Webster passe un marché avec Gus : il ne lui reprochera pas son piratage informatique à condition qu’il se place désormais à son service. Pour commencer, le milliardaire demande à son employé de pirater un satellite météorologique et militaire soviétique dans le but de provoquer un cataclysme en Colombie, évènement qui fera à coup sûr grimper les cours du café. Afin que la manœuvre soit discrète, Gus se rend dans une filiale de la société de Webster, Wheatking, une petite société située à Smallville. Déguisé en représentant en alcools, Gus parvient à se faire introduire dans les locaux par Brad (l’ancien camarade de classe de Lana et Clark, devenu alcoolique) et à saouler ce dernier jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Une fois le gardien de nuit hors d’état, Gus peut librement utiliser le matériel informatique de la société Wheatking.

Il tente diverses choses un peu au hasard depuis son terminal et provoque des évènements cocasses un peu partout dans le monde : distributeur de billets généreux, factures aux montants inimaginables, trafic routier désorganisé. Enfin, il joint le satellite soviétique Vulcain (qui, c’est heureux pour lui, communique en anglais et non en russe) et déclenche un ouragan sur la Colombie. L’idée qu’on puisse faire absolument n’importe quoi sur un clavier pour finir par piloter un satellite avec la plus grande précision semble terriblement naïve, même dans un film grand public de 1983.

Tout se passe comme prévu, serait-ce l’intervention miraculeuse de Superman qui sauve la Colombie du désastre agricole et financier. Pour Ross Webster, ce camouflet de l’homme d’acier appelle une vengeance et le financier décide donc de synthétiser de la kryptonite dans le but de tuer Superman. Là encore, l’ordinateur est mis à contribution pour analyser la composition de la substance extra-terrestre. Il manque néanmoins un élément à la formule des cristaux verts et Gus décide de les remplacer par du goudron. Dans une scène assez bouffonne, il remet la kryptonite à Superman, en lui faisant croire que le cadeau émane du président lui-même, en remerciement du sauvetage de l’usine chimique quelques jours plus tôt. Dans un premier temps rien ne se produit, mais la personnalité du super-héros s’altère sensiblement. Il tente de séduire Lana avec un empressement tout à fait inhabituel et en négligeant ses devoirs de héros. Réprimandé pour ses retards, Superman se vexe et commet des blagues d’un humour douteux, provoquant une marré noire, sabotant une cérémonie sportive ou redressant la tour de Pise.
Dangereux et rejeté, Superman ne se lave plus et boit des alcools forts dans les bars.

La situation laisse à Ross Webster, à Vera, Lorelei et Gus toute latitude pour un nouveau méfait : prendre le contrôle de la production pétrolière mondiale en profitant de ce que les navires qui le transportent sont pilotés par ordinateur. Au passage, Gus réclame à Webster des moyens pour construire un ordinateur parfait et apte à défaire Superman. L’homme d’affaires accepte et lance la construction du super-ordinateur en question, sur des plans épars dessinés par Gus.

De son côté, Superman s’engage dans un combat à mort contre lui-même, combat dont le « bon » Superman sort victorieux, par strangulation (pas très fair-play mais efficace). Redevenu le héros, il répare les conséquences de ses mauvaises blagues, règle le problème des tankers perdus dans l’Atlantique et décide de s’attaquer de front à son ennemi Ross Webster. Il se rend alors dans le Grand Canyon où le milliardaire et ses trois acolytes inaugurent l’ordinateur inventé par Gus.

Alors que Superman approche de la base secrète de Webster, ce dernier utilise son ordinateur pour contrôler des missiles, qu’il pilote à l’aide d’un jeu vidéo. Le combat contre Superman se déroule donc sur un écran, anticipant la guerre telle qu’on la connaît depuis la première guerre du Golfe, où les faits et leur représentation visuelle se confondent et interagissent, où les frontières entre le jeu, la simulation et la réalité semblent s’estomper.
Bon nombre de films strictement contemporains ou à peine postérieurs à celui-ci établissent un parallèle entre jeu vidéo et guerre (Never say Never again, Wargames, Electric Dreams, StarFighter).
Je ne vois pas vraiment d’exemples antérieurs en revanche.

Superman, bien évidemment, s’en tire, et cela sans débauche d’effets spéciaux puisque le combat se déroule principalement sous cette forme de jeu vidéo. Pour l’anecdote, il était prévu qu’un véritable jeu vidéo adapté de Superman III sorte sur console Atari mais le projet a tourné court.
Enfin, le héros costumé se présente face à la machine imaginée par Gus Gorman. L’ordinateur s’avère très dangereux, puisqu’il analyse la situation, scanne la morphologie de Superman pour découvrir des points faibles qu’il exploite à grands coups de rayons verts.
La situation semble désespérée lorsque l’homme d’acier a l’idée d’utiliser une information apprise lors du sauvetage de l’usine chimique à propos d’une substance acide liquide qui devient un gaz extrêmement corrosif dès lors qu’on la réchauffe jusqu’à une certaine température. L’ordinateur détecte et analyse la substance mais, comme Superman l’a prévu, n’y voit aucune menace.

Le produit chauffe et commence à détruire l’ordinateur qui crache des étincelles de tous côtés. Gus et Lorelei, qui montraient des signes de sympathie pour Superman, se sauvent, tout comme Ross Webster. En revanche Vera Webster est capturée par l’ordinateur agonisant et fusionne avec celui-ci.

Transformée en machine, Vera est devenue un être partiellement robotique affublé d’une perruque brune ébouriffée qui lui donne un faux-air de Robert Smith. Les images un peu statiques de sa transformation progressive rappellent furieusement la métamorphose du robot en femme dans Metropolis. Les éclairs (l’électricité qui donne vie) et la démarche un peu curieuse rappellent quand à eux le Frankeinstein de 1931 et le Nosferatu de Murnau.
Comme prévu, comme convenu, Superman sort victorieux de son affrontement avec Vera Webster.
Sur le chemin du retour à Métropolis,  il dépose August dans une mine de charbon où il a l’idée de confier son ex-ennemi (décrétant du bien et du mal lui-même, Superman vient de décider que Gus était sympathique et innocent, malgré les dégâts dont il s’est montré responsable) à deux gueules noires : Vous avez un ordinateur ici.?Oui, un petitEh bien dites à votre patron d’embaucher ce type là pour s’en occuper !
Sitôt Superman reparti, Gus cherche une excuse pour quitter les lieux. Il n’y a que Superman pour croire que l’on peut vouloir s’enterrer dans une mine de charbon du middle-west américain.
L’épilogue bouffon du film, c’est l’arrivée, dans les locaux du Daily Planet, d’une machine de tirage au sort électronique. Celle-ci se dérègle, fume, projette les boules qu’elle était censée sélectionner à la manière d’une machine d’entraînement pour tennismen. La technologie, hein…

Le film baigne dans une idiotie générale qui est du reste assez proche de l’esprit du comic-book d’origine, mais il n’en constitue pas moins une somme thématique extrêmement riche.
Tout d’abord il y a Gus Gorman. Il est l’autodidacte non-qualifié qui s’avère bon informaticien. Mais il est aussi un hacker, un programmeur et pour finir un concepteur d’ordinateurs, il passe d’une initiation au langage Basic à l’architecture informatique en quelques semaines. Ce raccourci, cette confusion amusante, est assez répandue aujourd’hui encore et il m’est déjà arrivé de constater que, pour certaines personnes, faire le graphisme d’une page web ou concevoir un ordinateur étaient plus ou moins le même métier. On trouve même des annonces d’emploi qui, toutes proportions gardées, réclament aux postulants des compétences dont chacune constitue un métier à part entière : graphiste, rédacteur, programmeur, expert en bases de données et administrateur système par exemple.
Une autre thématique, toujours liée à Gus mais qui parcourt tout le film, c’est celle de l’ordinateur comme moyen de gagner de l’argent rapidement, presque magiquement, et éventuellement de manière malhonnête. Visuellement, les publicités pour l’informatique que diffuse l’école où Gus effectue sa formation ressemblent aux réclames crapuleuses que l’on pouvait lire dans les comic-books de l’époque et qui proposaient des solutions miracles à tout : méthode pour se muscler rapidement, lunettes à rayons X, etc.
On voit par ailleurs que c’est avec l’ordinateur que Gus devient un personnage important du récit et finit même par être recommandé professionnellement par Superman lui-même.
Enfin, de nombreux sous-récits contenus dans ce film, qu’ils aient été inventés pour l’occasion ou non, sont devenus à leur manière des classiques, rééxploités dans de nombreuses fictions : le piratage informatique de satellites pour dérégler le temps ; les distributeurs de billets de banque devenus fous ; l’arnaque aux demi-cents (repris par exemple dans Office Space, 1999) ; le trafic routier désorganisé (emprunté à The Italian Job – 1969) ; l’ordinateur qui se défend (pris à Colossus: The Forbin Project – 1970) ; l’être humain qui est contaminé par l’esprit de l’ordinateur (qui nous rappelle The Computer wore tennis shoes, de 1969) ; le sabotage de l’approvisionnement en pétrole (recyclé dans Hackers en 1995), etc.

Écrit sur mesure pour un acteur comique, Richard Pryor, on ne peut pas dire que Superman III soit un film d’une grande qualité. Il paraît que le suivant, que je n’ai pas vu à dire vrai, est pire. Superman III n’a pas remporté un succès important dans son pays mais à l’échelle internationale il reste un des films de l’année 1983 à avoir attiré le plus de spectateurs.

  1. un peu de cristal venu de la planète Krypton affaiblit Superman jusqu’à le rendre mortel et ses pires ennemis sont souvent issus de la planète Krypton. À l’image du peuple américain, Superman vient d’ailleurs mais s’invente un ancrage redneck du middle-west le plus isolé, Smallville, et se considère comme étant au service de l’humanité entière… sous le commandement direct du président américain. []
  2. Comment accepter l’amitié ou l’amour en se considérant comme parfait, c’est à dire en considérant que l’on est complet ? Souvent brutal et impitoyable (même si le meurtre lui a été interdit par le rédacteur en chef de Action Comics dans les années 1940), il a édifié un musée, un cabinet de curiosités dont il est le seul visiteur et l’unique sujet. Il joue à être maladroit et humain en enfilant son costume de Clark Kent (inspiré de Harold Loyd) mais c’est une posture, il n’a besoin de personne autrement que pour l’aimer ou l’aduler et la seule qualité qu’il a offert à son alter-ego Kent est d’être connu comme un de ses proches amis. L’orgueil de Superman s’avère une faille chaque fois qu’il se sent rejeté ou mis en question, car il devient alors mortellement dangereux pour le monde entier. []
  3. Superman est doté de bonnes capacités scientifiques, dit-on, mais pour le reste, il tombe dans tous les pièges et ne s’en tire jamais que par sa force physique. Il n’a aucune vie intellectuelle et méprise un peu son métier civil — le journalisme — qui n’est pour lui qu’une couverture.  []
  4.  Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie a édicté Athur C. Clarke []
  1. 10 Responses to “Superman III”

  2. By Guillermito on Déc 18, 2008

    Je me souviens de ce film. Un navet absolument colossal. A l’époque, je n’étais pas très vieux (mais déjà geek), et le fait que le personnage joué par Pryor dessine un plan de super-ordinateur en deux minutes sur le dos d’une serviette de restaurant me paraissait complètement absurde (même si le principe de ce film est d’accepter une grosse dose de n’importe quoi, notamment dans les pouvoirs de Superman – dans un des films de la série, il remonte le temps en faisant tourner la Terre a l’envers). Tellement absurde que je m’en souviens encore, vingt-cinq ans après.

    Même dans les films récents, le personnage cliché du « Petit génie de l’Informatique » est généralement a coté de la plaque. Au moins, Pryor avait un petit coté décalé et amusant.

  3. By Seth on Déc 18, 2008

    Euh… Robert Vaughn (de A-Team et Hustle, excellente série par ailleurs) et pas Vince Vaughn, de… de… je ne peux (veux ?) même pas citer un titre de film avec lui.

  4. By Jean-no on Déc 18, 2008

    Robert Vaughn, pas Vince Vaughn, l’acteur de Dodgeball ! Au temps pour moi, je corrige ça.

  5. By Bishop on Déc 19, 2008

    Dodgeball c’était nul, mais d’un nul très très recommandable.

    Sinon très belle notule Jean-no, très intéressante. J’ignorais qu’il y avait un Supes IV, j’ai du voir celui-ci quand j’avais 8 ans.

    Superman reste le personnage sans intérêt par excellence. Que ce soit dans le comics ou dans les adaptations ce sont toujours les personnages secondaires qui portent quelque chose.

    C’est là où malgré quelques avis de journalistes cléments le Superman Returns a complètement raté le coche. Il nous a fait un Superman quasi Christique alors qu’on s’en moque.

    C’était Lex Luthor qui pouvait porter le film s’il avait affiché une volonté de protéger l’humanité d’un Diktat Alien incarné par l’homme de fers(comme dans l’excellent Superman: Red Son).

    En le transformant en un bouffon qui veut faire faire son propre continent….Singer and Co en ont fait un digne successeur des premiers.

  6. By Jean-no on Déc 19, 2008

    Superman est à mon avis intéressant parce qu’il incarne la puissance américaine. Ses histoires sont chiantes (trop puissant pour qu’on s’identifie) mais ce conte a malgré tout une profonde résonance géopolitique.
    Comme tout le monde je suis incapable d’avoir de l’attachement pour ce type et je lui préfère de loin Batman.

  7. By Alex' on Déc 20, 2008

    Pareil, j’ai toujours été incapable d’avoir de l’empathie pour Superman.
    Mais peut-être que c’est lié à sa condition même: c’est un des seuls personnages qui ne devient pas super-héros, mais naît super-héros; son déguisement, c’est celui de l’homme ordinaire – Clark Kent – pas celui de fils de Krypton.

    Autrement dit, c’est le schéma inversé des super-héros habituels, auxquels on finit aussi par s’identifier car ce sont à la base des types avec des problèmes plus ou moins ordinaires, qui trouvent une façon extraordinaire d’y répondre (et qu’on rêve toujours un peu d’appliquer soit même).

  8. By antoine bablin on Fév 23, 2009

    Coucou JN
    comme je ne sais pas ou poster ça je le met ici dans la catégorie la plus appropriée :

    je suis tombé paar hazard sur un épisode de XFiles qui m’est sortit de la tete. C’est à propos d’un ordinateur serial killer :

    Episode 7 – Un Fantôme dans l’ordinateur

    Titre original : « Ghost in the machine » (N° 7)
    Suite à l’électrocution du patron d’une compagnie d’informatique, un ancien coéquipier de Mulder lui demande de l’aider sur l’affaire. Grâce aux informations de Gorge Profonde, Mulder et Scully doivent arrêter le meurtrier, tout en luttant conte le Ministère de la Défense et… l’immeuble lui-même.

  9. By Jean-no on Fév 23, 2009

    Merci. Ça doit être un épisode marquant car tu es au moins le troisième à m’en rappeler l’existence ;-)
    Comme c’est un des premiers épisodes, il doit se trouver pour rien ! (collections Atlas ou M6… les premiers épisodes sont toujours les plus répandus)

  10. By dictynaweb on Oct 1, 2009

    Je confirme, Superman IV « The quest for peace » est pire mais pas de la même façon. C’est la bataille de Superman contre une création de Lex Luthor fabriqué à base d’un cheveux de Superman. Superman qui en parrallele dans le film prend une décision ferme et définitive en jurant devant un sommet de l’ONU : debarraser la terre de toute arme atomique. Ça vaut le coup d’oeuil.

  11. By dictynaweb on Oct 1, 2009

    POur reprendre les propos d’alex un peu plus haut : la critique de Superman dans dans Kill Bill vol2 par le personnage de Bill (interprété par le regretté David « petit scarabé » Caradine) :

     » Comme tu le sais, je suis un grand fan de BD. Surtout celles de super héros. Je trouve la mythologie qui les entoure fascinante.
    Prenons mon favori, Superman.
    Ce n’est pas une super BD, elle n’est pas très bien dessinée. Mais sa mythologie n’est pas seulement grandiose, elle est unique.
    L’un des traits essentiels de la mythologie des super héros, c’est qu’il y a le super héros et son alter ego. Batman est Bruce Wayne. Spiderman est Peter Parker.
    Quand celui-ci se réveille le matin,il est Peter Parker.Il doit mettre un costume pour devenir Spiderman.
    Et c’est en cela que Superman se distingue des autres.
    Superman n’est pas devenu Superman. Il est né Superman. Quand il se lève le matin, il est Superman. Son alter ego, c’est Clark Kent.
    Sa tenue avec le « S » rouge, c’est le lange qui l’enveloppait quand les Kent l’ont découvert. Ce sont ses vêtements.
    Les lunettes de Kent, son veston…
    C’est le costume que Superman porte pour se fondre parmi nous.
    Clark Kent, c’est le regard que Superman porte sur nous.
    Et comment est Clark Kent ?
    Il est faible, il doute de lui, c’est un lâche.
    Clark Kent est la critique que Superman fait du genre humain. « 

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