Paris-BD, la boutique de Jérôme Lafargue
mai 6th, 2013 Posted in Bande dessinée, PersonnelAprès avoir fait de la publicité au collectif Super Fourbi Géant, dont fait partie ma fille aînée, Hannah, je fais de la réclame pour la librairie de bandes dessinées de mon frère Jérôme, boutique que j’avais déjà évoquée il y a quelques années à propos de son blog, mais qui a depuis quelques mois un site Internet permettant l’achat en ligne.

La boutique est installée dans un ancien restaurant oriental, dans le quartier asiatique du 18e arrondissement, à quelques mètres de la Place Hébert. On remarque une station Vélib’ située juste devant. Les bus 35 et 60 passent à proximité.
La boutique physique est située au numéro 83 de la rue Pajol, dans le dix-huitième arrondissement de Paris, métro Marx Dormoy (ligne 12), pas très loin du marché de l’Olive. Le lieu est ouvert chaque après-midi, du mardi au samedi.
On peut appeler pour demander des renseignements au 01 53 26 99 34.
Jérôme vend deux types de bandes dessinées : de l’occasion et de la collection.
Pour dire les choses rapidement, occasion signifie que l’on paie moins cher que le prix d’origine, et collection signifie que les livres ont une cote et sont généralement plus chers qu’ils ne l’étaient à leur sortie.
Jérôme a des goûts très éclectiques et il peut donner des conseils sur plus d’un siècle de bandes dessinées, de Benjamin Rabier à Naoki Urasawa en passant par les comics américains, les petits formats italiens, les classiques Franco-belges et la bande dessinée « indépendante » plus récente.

Vu à la télé ! Jérôme a accueilli une équipe de France 2 pour un sujet sur la collection de bande dessinée, il y a une dizaines de jours. L’émission ne traitait que des collectionneurs, qui entretiennent un rapport parfois névrotique aux livres (qu’ils n’osent plus lire, comme le disait Pierre Arditi, l’invité de l’émission et collectionneur repenti), mais la boutique accueille aussi les gens qui lisent leurs bandes dessinées, et pas uniquement ceux qui les conservent précieusement sous plastique.
La diversité du stock est telle que je mets au défi quiconque de ne pas être assailli par une bouffée d’émotion en tenant dans ses mains, des années après les avoir perdus, les Blek, les Tarzan, les Pif Gadget, les Spirou ou les Strange chamarrés de son enfance.
En plus il est sympathique, et je ne dis pas ça seulement parce qu’il s’agit de mon frère.
J’ai chargé sur Youtube un (médiocre) film qui donne une idée du lieu et de son propriétaire. On peut s’abonner à sa page Facebook.