Vox (The Time Machine)
septembre 8th, 2008 Posted in Interactivité au cinémaLes studios Dreamworks ont confié à Simon Wells, arrière petit fils de Herbert George Wells et collaborateur de Steven Spielberg, la réalisation d’un film inspiré du roman The Time Machine (1895). Le film, sorti en 2002, devait par ailleurs se mesurer à l’adaptation classique qu’en avait fait George Pál en 1961. Je n’ai pas l’impression d’avoir entendu parler du film de Simon Wells à sa sortie et j’en ai découvert l’existence tout récemment, dans un mémoire de recherche consacré aux dispositifs interactifs futuristes dans les films de science-fiction signalé sur le site designers interactifs1. La mention de ce blockbuster inconnu m’a intrigué car selon l’article, on y trouvait une intéressante évocation d’un « avatar » (ce qui n’est à mon sens pas le mot qui convient) et d’un dispositif de réalité augmenté, deux éléments plutôt inattendus dans l’adaptation d’un roman qui se situe dans un futur extrèmement éloigné, futur dans lequel l’espèce humaine est revenue à un état primitif, scindée en deux branches séparées, les pacifiques Eloi et les affreux Morlocks.
Ce qui intéressait H. G. Wells en 1895, c’est l’évolution biologique et historique de l’espèce humaine, préoccupation qui découlait de la publication, trente-cinq ans plus tôt, de The Origin of Species, par Charles Darwin, mais aussi des théories socialistes de Marx, Proudhon et Bakounine : si l’homme vient à bout de la faim, de la maladie et de la différence et des conflits, que deviendra-t-il ? Les humains ne deviendront-ils pas indifférents les uns aux autres ? Auront-ils toujours une capacité à l’empathie, à l’entraide et au progrès ?
Dans l’adaptation filmée de 1960, le héros se rendait tout d’abord dans un futur assez proche, celui de la guerre de 1914-1918, puis atteignait la fin des années 1960 où il a le temps de voir l’humanité s’auto-détruire à l’aide de bombes nucléaires. Cela correspond bien aux préoccupations de l’époque. Au tout début des années 1960, quatre pays (États-Unis, Urss, Grande-Bretagne et France) étaient équipés de l’arme atomique et Albert Einstein écrivait : « Je ne sais pas quelles armes seront utilisées au cours de la troisième guerre mondiale, mais la quatrième se fera à coup de bâtons et de pierres »2.
En 2002, les scénaristes du film The Time Machine, reprennent le principe historique du film de 1960 : les hommes s’auto-détruisent. Cette fois, cependant, ce n’est pas la guerre qui en est la cause, mais l’inconséquence des industriels qui, pour creuser des mines dans la lune à coup de bombes atomiques, détruisent notre satellite naturel provoquant la quasi-extinction de l’espèce humaine.
Le héros de ce film n’est plus londonien mais new yorkais. Il est professeur à l’université de Columbia, il entretient une correspondance avec Albert Einstein (un petit jeune très prometteur à qui il faut donner un coup de pouce), il est un jeune scientifique extravagant et il est notamment l’inventeur d’une brosse à dents électrique et d’un écran numérique steampunk. L’américanisation des récits (U-571, dont on reparlera, Les très britanniques gentlemen extraordinaires, qui se font épauler par Tom Sawyer, etc.) est une pratique de plus en plus courante me semble-t-il dans le cinéma américain. Il est un peu angoissant (mais, au vu des faits, pas étonnant) de constater que les citoyens de la nation la plus influente du monde ont du mal à se sentir concernés par un récit qui ne se rapporte pas directement à eux.
L’ajout de détails familiers et modernes censés prouver chacun à leur manière que le personnage est « en avance sur son temps » (Albert Einstein, la brosse à dents électrique, l’écran numérique) est aussi une pratique typique du cinéma grand public actuel, et particulièrement du cinéma grand public américain3. Rien de très révolutionnaire jusqu’ici, nous sommes bien dans un blockbuster banal des années 2000.
Pour nous faire entrer dans le récit de manière brutale et efficace, les scénaristes y ont ajouté une belle fiancée blonde qui se fait assassiner dès les premières minutes du film, ayant refusé de laisser sa bague à un « mugger » venu troubler la grande scène, très codifiée aux États-Unis, de « proposal ». Effondré de chagrin, le héros passe alors quatre ans à mettre au point sa machine à voyager dans le temps, car il compte retourner dans le passé pour empêcher le meurtre de sa promise (Retour vers le futur et l’Effet papillon sont passés par là). Il y parvient, d’ailleurs, mais la jeune femme se fait aussitôt renverser par un véhicule. Alexander (c’est le nom du héros) comprend alors qu’il est victime d’une sorte de fatalité et décide de se rendre en 2030 pour comprendre la nature de cette fatalité, voir si l’on peut changer le passé…
Si on devait chercher une idéologie dans cette partie ajoutée au récit de Wells et au film de Pál, ce serait, premièrement, que « ce qui est écrit est écrit » (point de vue qui ne heurtera pas les plus croyants) et, deuxièmement, que la curiosité ne suffit pas à expliquer une découverte scientifique, qu’il faut nécessairement un problème pragmatique à résoudre, comme par exemple le fait de récupérer sa fiancée. Passons.
Comme dans le roman, en voyageant dans le temps, le héros voit de manière accéléré ce qui arrive au monde qui l’entoure, notamment grâce à une boutique de mode située face à sa fenêtre — détail emprunté au film de 1961, si je ne m’abuse.
En 2030, dans la bibliothèque publique de New York, Alexander rencontre Vox, l’entité artificielle qui m’a poussé à voir le film puis à écrire le présent article. Vox pense que le voyage dans le temps relève de la science-fiction et conseille à Alexander des lectures telles que les romans d’H.G. Wells, de Jules Verne et d’Isaac Asimov (ces deux derniers ne sont pourtant pas réputés pour leurs récits de voyage dans le temps).
Nous reviendrons à ce personnage.
Déçu de ne pas avoir de réponses, Alexander avance encore un peu dans le temps, jusqu’en 2037. Là, il découvre une terre en crise, la lune a explosé. Il est à noter qu’une partie de ce moment du film a été supprimée au montage, car montrer la destruction de New York quelques mois seulement après l’effondrement des deux tours du World Trade Center aurait été jugé de mauvais goût. Assommé par un choc quelconque, il part à nouveau, inconscient, dans le futur jusqu’en l’an 800 000 et des poussières. Lorsqu’il reprend ses esprits, il a été soigné par une jeune femme, Mara, qui fait partie des « eloi ». Ouf, nous raccrochons le récit initial de H. G. Wells.
Les eloi vivent dans des cabanes en bambou à flanc de falaise. Le design de leurs maisons est assez beau en lui-même mais il a malheureusement été modélisé en 3D et l’effet général n’est ni crédible ni beau à voir. Les moulins à vent en bambous sont plus réussis.
Les eloi vivent de manière très pacifique (bien qu’ils aient envisagé de jeter Alexander depuis leur falaise). Par chance, ils ont appris l’anglais, qui est en quelque sorte leur langue secrète traditionnelle ou religieuse, et qu’ils appellent la « langue des pierres », puisqu’ils l’ont appris à l’aide de pierres gravées récupérées dans les ruines de la civilisation humaine. La plupart parle très mal anglais, mais par chance Mara est justement prof d’anglais. Fine mouche, elle n’a pas besoin de se faire longuement expliquer ce qu’est une machine à voyager dans le temps et elle a un excellent accent ce qui, 800 000 ans après la disparition des États-Unis, est admirable si l’on veut bien se rappeler à quelle vitesse évoluent les langues. Encore un détail un peu idiot du film. Je ne sais plus ce qu’il se passait à ce sujet dans le film de 1961, mais dans le livre, le récit de l’explorateur du temps est semblable à celui de tous les explorateurs de contrées perdues de son époque, c’est à dire qu’il rencontre une peuplade dont il ne parle pas la langue mais avec laquelle il parvient un peu à communiquer.
Alexander ne tarde pas à découvrir qu’une ombre plane sur la civilisation des eloi : ils sont les proies d’un peuple souterrain, les terrifiants « morlocks ». Au passage, les morlocks du film sont assez bien faits, laids comme il le faut, visiblement inspirés par plusieurs créatures de comic-books tels que Caliban, membre d’une autre bande appelée morlocks, des mutants vivant dans les égoûts de New York et combattant les X-men, mais aussi des démons qui se trouvaient dessinés sur les pochettes du groupe Iron Maiden ou encore de la créature du film Predator. Les morlocks alimentent par ailleurs des hauts-fourneaux dont l’utilité ne nous est pas dévoilée mais qui appuient la référence religieuse eloi-paradis terrestre / morlocks-enfer.
Pour sauver Mara, Alexander cherche à se rendre chez les Morlocks. Il apprend qu’il existe quelqu’un qui peut le renseigner. Et ce quelqu’un, c’est Vox, le personnage virtuel rencontré en 2030 mais qui existe toujours huit cent millénaires plus tard ! Dans le roman, le héros retrouve un musée en ruines.
Une fois arrivé chez les morlocks, le héros tente de sauver Mara mais rencontre le chef des hommes-taupes, interprèté par Jeremy Irons (le seul acteur un peu connu du film), grimé en empereur Palpatine hard-rock. Ce personnage, qui n’appartient pas du tout au récit d’origine, est supérieurement intelligent, lit dans les pensées et dispose de pouvoirs surnaturels qui rappellent furieusement ceux du « côté sombre de la force » dans Star Wars,… Il connaît donc toute l’histoire d’Alexander, dont il raille le projet fou de modifier le passé, et à qui il raconte l’histoire de l’humanité entière, scindée en deux espèces, et où les Morlocks se seraient enx-mêmes distribués en castes (ce qui explique que Jeremy Irons soit moins laid et apparemment inhumain que ses congénères), les super-intelligents et les super-idiots. Magnanime, le méchant super-morlock rend sa machine à voyager dans le temps à Alexander en lui conseillant de quitter cette époque. Mais comme Alexander est un héros, il parvient, dans une scène d’action pas très claire, à utiliser sa machine pour tuer le méchant et pour détruire la taupinière du peuple Morlock.
Dans le récit d’origine comme dans le film de 1960, le héros revenait à son époque. Cette fois, n’ayant plus sa machine et étant résigné au fait de ne pas pouvoir changer le cours de l’histoire, il décide de vivre dans le monde des eloi, avec Mara qui d’ailleurs n’est pas laide (la preuve, les morlocks ne voulaient pas la manger mais l’utiliser à des fins de reproduction).
Un film assez vif, mais sans grande surprise, et même sans grand intérêt, à l’exception peut-être du personnage de Vox.
Vox 114
Ce personnage aurait dû être un robot, mais Steven Spielberg travaillait au même moment sur une autre histoire de robot (AI: Artificial Intelligence) et a insisté pour que Vox 114 soit d’une autre nature.
Alexander rencontre Vox 114 dans la bibliothèque publique de New York, devenue un musée interactif où les livres sont exposés sous verre et racontés par des entités virtuelles.
Personnage holographique qui apparaît derrière des panneaux transparents (il s’agit donc de réalité augmentée), Vox est une intelligence artificielle capable de renseigner ceux qui le questionnent sur la totalité du savoir humain.
Interprété par Orlando Jones, comique de télévision méconnu chez nous et aux yeux assez étranges, le personnage est bien campé. C’est même à mon avis l’unique véritable bon personnage du film, ce qui rend le spectateur (moi en tout cas) indulgent envers les nombreuses incohérences du récit. On ne nous explique comment sa base de données ni ses fragiles écrans de réalité augmentée ont survécu 800 000 ans. Aucune explication ne nous est donnée sur la source d’énergie qu’il utilise. Et on ne sait pas non plus pourquoi l’ordinateur qui contient les connaissances de Vox ressemble à une « Pokéball » géante.
Vox n’est pas une simple borne interactive de musée, il retient ce qu’on lui dit, il retient les personnes (800 000 ans plus tard il n’a pas oublié sa première conversation avec Alexander). Mieux, il est sociable, il ressent le besoin de ne pas être seul, de parler, de transmettre son savoir. À la toute fin du film, on le voit d’ailleurs faisant la lecture aux eloi d’un épisode fameux des aventures de Tom Sawyer, celui ou Tom, Huckleberry Finn et Joe Harper assistent à leur propre enterrement.
Le personnage de Vox aurait pu être au centre d’un récit sur l’évolution de l’humanité, puisque ce qui est intéressant et même fascinant dans l’idée d’une intelligence artificielle, c’est qu’elle peut survivre au temps et ne jamais rien oublier, sa virtualité lui permettant d’échapper à la maladie et à la mort.
Le personnage d’Andrew, dans la nouvelle L’Homme Bicentennaire par Isaac Asimov (adapté au cinéma par Chris Columbus en 1999) est humanisé par sa longévité, tout comme l’enfant-robot David, dans A.I.: Artificial Intelligence, qui réécrit l’histoire de Pinnocchio. Dans les deux cas, c’est le souvenir d’autrui qui est la caractéristique de l’humanité que gagne le robot.
Le personnage de Vox a un potentiel dans le registre mais cela reste au stade de l’ébauche.
Un autre fait intéressant concernant ce personnage logiciel, c’est qu’il est partiellement du domaine du possible. En effet, la « réalité augmentée » est un domaine en perpétuel progrès ; La base de données de tout le savoir humain, la plus grande bibliothèque du monde, ma fois, nous sommes en train de la constituer sur le réseau ; Quand aux personalités virtuelles capables de tenir une conversation avec naturel, les chercheurs en intelligence artificielle y travaillent de manière de plus en plus convaincante. Une telle invention est à portée de mains.
- A Survey of Human-Computer Interaction Design in Science Fiction Movies par Michael Schmitz, Christoph Endres et Andreas Butz, que l’on peut lire au format pdf Sur le site de l’institut de recherches informatiques de l’Université de Munich [↩]
- I know not with what weapons World War III will be fought, but World War IV will be fought with sticks and stones, Albert Einstein, dans une lettre au président Truman. [↩]
- L’anachronisme comme preuve de modernité est une pratique que l’on retrouve par exemple dans le film Titanic, avec la lamentable conversation autour d’une exposition de Pablo Picasso : les « ringards » trouvent le cubisme scandaleux et prédisent que Picasso ne sera jamais célèbre… conversation qui n’aurait sans doute pas pu se dérouler de cette manière en 1912 sur le TItanic et qui n’est pas destinée à nous édifier sur l’histoire de l’art (le héros, d’ailleurs, fait d’affreux dessins photoréalistes à l’estompe), il s’agit juste d’utiliser le nom de Picasso comme cliché de l’avant-garde, une icône. Et puisque le bonhomme est devenu célèbre, puisqu’il a fallu remettre en cause certains préjugés pour cela, alors ceux qui croyaient en son talent étaient des gens très bien. [↩]
12 Responses to “Vox (The Time Machine)”
By Wood on Sep 8, 2008
Dans le roman, si je me souviens bien, le héros revient dans son époque le temps de raconter ses aventures à ses amis, et de leur donner, comme preuve, une fleur d’une espèce inconnue, puis il repart pour ne jamais revenir.
Oui, cela fait peur, l’américanisation du récit. Comme si l’on cherchait à entretenir les spectateurs dans leur ignorance… Surtout ne rien leur montrer qu’ils ne connaissent pas.
Dans le même registre, le texte au début de Gladiator pour expliquer ce qu’était l’empire romain.
By Alex' on Sep 8, 2008
Concernant la réalité augmentée, les Français ne sont d’ailleurs pas en reste.
Voir notamment ces deux présentations de la société Total Immersion:
http://www.youtube.com/watch?v=cdjFKYwTmJk
http://www.youtube.com/watch?v=g8Eycccww6k
Ça promet.
By Hobopok on Sep 9, 2008
Pour les bicoques des Elois, je les ai reconues, ce sont des centres culturels Jean-marie Tjibaou sens dessus dessous.
Sinon il y aussi ce film Time After Time (C’était demain) de 1979 avec Malcolm McDowell qui joue un HG Wells allants chercher Jack l’éventreur dans le passé pour le poursuivre finalement dans le futur (à notre époque).
By Jean-no on Sep 9, 2008
Time after Time : Merci, je cherche le titre de ce film depuis bientôt trente ans, j’avais fini par croire que j’avais rêvé cette histoire de Jack l’éventreur à travers les âges (on me l’avait raconté à l’époque) :-)
By Wood on Sep 10, 2008
Tien je viens de me souvenir d’un film qui pourrait te plaire : « Nirvana » avec Christophe Lambert. Il y a un jeu en rélité virtuel, dont le personnage principal devient conscient et en assez de mourrir et de recommencer la même histoire sans arrêt… C’est un navet (Christophe Lambert…), mais intéressant…
http://www.imdb.com/title/tt0119794/
By Jean-no on Sep 10, 2008
Je sens le film fait pour moi ! Complètement passé à côté. Les films français du genre « réalité virtuelle » que je connais c’est l’étrange « Bedwin Hacker » et le gentillet « G@mer ».
Nirvana -> 90 centimes sur priceminister, et hop! commandé.
By Seth on Sep 11, 2008
Asimov n’est peut-être pas réputé pour ses livres traitant du voyage temporel, mais je ne saurais que trop recommander « La Fin de l’éternité » : une vraie perle !
By Jean-no on Sep 11, 2008
Je l’ai forcément lu, je connais bien le titre, mais je n’en ai aucun souvenir. À moins que je ne l’aie pas lu tiens :-)
By Stéphane Deschamps on Sep 23, 2008
Plein de remarques en vrac sur, comme d’habitude, un article hyper fourni. C’est vraiment un plaisir de venir ici, Jean-No.
Sur l’américanisation du récit, mentionnons V pour Vendetta qui est assez archétypal : d’un fonds original d’inquiétude face à l’angleterre Thatchérienne, on tombe sur une apologie de la liberté d’expression, Premier Amendement (Commandement ?).
Une pierre de plus dans ton jardin sur la « caution » que donne certains noms lâchés dans ce genre de film. qui, au passage, veulent croire que le grand public est inculte.
Quand j’ai vu le film, c’est en arrivant à cette scène que j’ai cru à un téléfilm : ça ressemblait aux moyens réduits dont disposent les séries américaines pour les effets spéciaux.
Tu es salaud avec Guy Pearce, quand même. Il a fait deux films qui pour moi resteront des ‘landmarks’ du cinéma : Priscilla Folle du désert qui est le premier film à ma connaissance à s’être intéressé au phénomène des drag queens, et Memento qui est un modèle de film déconstruit par les frères Nolan.
Pour résumer, ce qui m’ennuie toujours avec les adaptations de H.G. Wells, c’est qu’on se focalise sur l’aspect science-fiction marrante, alors qu’à chaque fois la SF n’est chez lui qu’un prétexte à des réflexions philosophiques ou politiques. Pour rappel, liste copiée vite fait de Wikipédia :
# 1895 : La Machine à explorer le temps (The Time Machine) ;
# 1896 : L’Île du docteur Moreau (The Island of Doctor Moreau) ;
# 1897 : L’Homme invisible (The Invisible Man) ;
# 1898 : La Guerre des mondes (The War of Worlds)
By Jean-no on Sep 23, 2008
Pour Guy Pearce, au temps pour moi, je ne l’avais pas du tout remarqué dans les deux films dont tu parles où il est pourtant très bien effectivement. Du reste dans The Time Machine il est plutôt bien, mais ce n’est pas une tête que je reconnais quoi. Note que je suis assez inculte en matière d’acteurs.
Effectivement, Wells est assez maltraité par le cinéma. Je dirais que le meilleur hommage à son talent, c’est le Metropolis de Fritz Lang qui me semble extrêmement influencé par le roman « Le dormeur ».
By Poulpy on Jan 1, 2012
C’est amusant : j’ai regardé à moitié ce film il y a un bon bout de temps, un après-midi, tout en faisant autre chose. Le seul passage dont je me souviens vraiment, c’est l’arrivée du héros en 2037, alors que la Lune n’est plus que morceaux. Si je ne m’abuse, cette séquence n’appartient absolument pas au bouquin. On trouve donc là une possibilité de scénario à part entière, mais qui est passée à la trappe en deux minutes afin de mal recoller au livre originel. C’est bête, quand on y songe.
Sinon, je suis le seul à trouver que les habitats des Eloi ressemblent furieusement à ce qu’on trouve dans Riven ? (un jeu vidéo sorti en 1997, la suite de Myst.)
By Jean-no on Jan 1, 2012
@Poulpy : je te crois, j’ai complètement oublié Riven à vrai dire