Profitez-en, après celui là c'est fini

Transplant

septembre 1st, 2010 Posted in Design

Le village Norvégien de Dale (prononcer da-leu) est le centre administratif de la commune de Fjaler, qui est située dans le Dalsfjord, à une centaine de kilomètres au nord de Bergen. Dale est peuplé d’un peu moins de mille habitants, ce qui ne l’empêche pas de disposer de nombreux équipements scolaires et administratifs, d’une bibliothèque, d’un centre commercial et même, d’un commissariat et d’un policier.
C’est à Dale que l’on trouve Transplant, un « centre de compétences en design » voulu et dirigé par deux anciens parisiens, Birgitta Ralston et Alexandre Bau.

Venus passer six mois en résidence au Nordic Artists’ Center, Birgitta (graphiste suédoise-américaine) et Alexandre (designer français) ont décidé de rester à Dale où ils ont fini par construire Transplant, bâtiment disposé à quelques pas de la rive et conçu par Attila Eris, ancien collaborateur de Renzo Piano et architecte du Paul Klee Center à Berne.

Dans un article récent de l’hebdomadaire économique Finansavisen, la journaliste venue en reportage à Transplant trouvait ironique le fait que ce lieu si moderne de par son activité et de par son aspect soit situé à l’intérieur d’un village bucolique, à quelques mètres d’un magasin d’ameublement norvégien typique, avec mobilier rustique en sapin, petits napperons et bibelots… voisinage un peu ringard de l’avis de cette journaliste d’Oslo, capitale de la Norvège, où « tout se passe ».

Mais sur l’atlas mondial du design, Oslo ou Bergen ne sont ni New York, ni Berlin, ni Tokyo, ni Amsterdam, ni Milan, ni Barcelone, ni même Saint-Étienne, alors plutôt que de tenter de faire leur place au pied des immeubles d’une grande ville plus ou moins crasseuse, les « transplanteurs » ont construit un lieu à eux, au milieu d’une nature dont il doit être difficile de se lasser, et c’est le monde qui vient les y voir — C’est ce que nous avons fait cet été.

Le centre d'art de Dale, créé il y a une quinzaine d'années, qui accueille des créateurs en résidence.

Le projet a mis quelques années à émerger. Une ancienne usine a d’abord été envisagée comme local, mais son occupation aurait coûté nettement plus cher que la solution finalement retenue, qui a été de construire un bâtiment neuf avec l’aide financière de la commune, qui est engagée dans le capital de Transplant à hauteur du tiers.
La bâtisse, construite en bois, est spacieuse et lumineuse, avec quatre mètres cinquante de hauteur de plafond et six-cent mètres carrés au sol. Elle contient un atelier, une agence de design, une salle de conférences et d’exposition, un bar, une matériauthèque et un lieu d’habitation.

Birgitta Ralston et Alexandre Bau

Outre leur activité de design objet / design graphique au sein de l’agence Ralston & Bau, Birgitta, Alexandre et leur équipe ont toute une activité évènementielle autour de la rencontre entre création et industrie : expositions, concerts, workshops1, résidences, séminaires, conférences. Deux heures par jour, on y sert à boire et à manger. Les « transplanteurs » ont même un temps caressé l’idée d’ouvrir en permanence un véritable restaurant, mais ce projet a été abandonné. Il faut dire que la Norvège n’est pas exactement un pays de gastronomie2.

La matériauthèque, Nordic Materials, est une composante essentielle de Transplant. Plus qu’une bibliothèque de matériaux de fabrication, il s’agit d’un centre permanent de veille sur le sujet.
Diverses sociétés industrielles viennent profiter de l’expertise des « transplanteurs » pour se renseigner sur le le sujet : quel est le coût écologique du processus de production, de l’utilisation puis du recyclage ou de la destruction de chaque matériau, quelles sont ses qualités ou ses inconvénients à l’usage, etc.

Nordic Materials

Les « transplanteurs » sont aussi à l’initiative du programme de recherche IdealLab, qui explore les questions de design et de société. Ce programme s’articule en deux cycles annuels : Longer Participation puis Precious Food en 2010, Rights through making et Empathic house pour 2011.  La première session, Longer participation, s’est conclue par une exposition sur le thème de la longévité de la participation de chacun à la société, malgré l’âge et même au delà de la mort. Longer participation a notamment bénéficié de la collaboration de Mathieu Lehanneur, de James Auger et de Jimmy Loizeau.

Longer participation : si, après votre mort, vous étiez transformé en biomasse productrice d'énergie - en batterie -, à quel objet voudriez-vous donner de l'énergie et pourquoi ?

Le foisonnement des activités de Transplant se retrouve tout naturellement sur la page FaceBook de Transplant et sur le site Transplant.nu.

  1. Par exemple, en 2008, un atelier sur le thème des trolls avec Genneviève Gauckler. []
  2. Ce n’est pas moi qui le dis : un de mes oncles, tout ce qu’il y a de plus norvégien, prétend que dans son pays on ne mange ni pour le plaisir du goût ni pour celui de la convivialité du repas, mais juste pour se remplir l’estomac. C’est peut-être un peu sévère, il existe quelques plats traditionnels tout à fait corrects, et certains produits, comme le lait ou le poisson, sont sans doute meilleurs qu’en France, mais il est vrai aussi que l’on peut y acheter du bacon en tube. []
  1. 32 Responses to “Transplant”

  2. By Bishop on Sep 1, 2010

    Cela donne sacrément envie d’aller à Daleuuu. Sympathique choix.

  3. By Jean-no on Sep 1, 2010

    @Bishop : et encore, je me suis retenu de mettre la photo du chat ;-)

  4. By Bishop on Sep 1, 2010

    un chaaaat!!!! Plus sérieusement, je me demande si ce genre de projets seraient possibles sans internet. On profite quand même d’immenses opportunités pour rester « connecter » en étant loin de tout (et en profitant, dans leur cas, d’un cadre qui m’a l’air somptueux)

  5. By Jean-no on Sep 1, 2010

    @Bishop : La Norvège est un pays peu dense mais très prospère et avant Internet on y trouvait déjà des structures économiques, culturelles ou éducatives qui n’existent en France que dans des régions très denses ou particulièrement visitées.
    Je me rappelle de la « petite » commune de Aal (2000 habitants dans une surface grande comme six fois Paris) qui s’était équipée à la fin des années 1980 d’un centre culturel comme on n’en trouve ici que dans des villes dix ou vingt fois plus peuplée.
    Ceci étant dit, je pense aussi que Transplant pourrait difficilement exister sans Internet, notamment parce que la clientèle de l’agence de design et de la matériauthèque, ses collaborateurs ou encore son public sont internationaux.

  6. By BB on Sep 2, 2010

    Sushi le chat…. est digne pourtant de figurer sur ce blog !. Jean-no …{sourire) Il fait partie de la belle aventure implantée à Dale… « Transplant » étonnant, surprenant, de par son lieu d’implantation, austérité du fjord et charme authentique de l’environnement naturel et verdoyant. Ceci conjugué et relié au monde entier par la technologie, la magie d’internet. Un pied dans un cadre originel, l’autre dans le futur !… « Ils ont osé… ils ont réussi !… Ils méritent Transplant !…

  7. By sein on Sep 2, 2010

    A mon époque on allait faire du fromage de chèvres dans le Larzac.
    Maintenant on va faire une planche matières dans les montagnes de Norvège. La modernité et le design font avancer les choses. C’est sympathique.

  8. By Jean-no on Sep 2, 2010

    @sein : et pourquoi pas ? Le design doit se soucier du mode d’existence, Transplant me semble un projet extrêmement cohérent.

  9. By bahia on Sep 2, 2010

    (bonjour, rien à voir avec le post que tu as écrit (désolé), mais j’ai remarqué une pointe de fréquentation qui venait d’un article sur un reportage arte, je n’ai pas réagi dans les commentaires car j’y ai lu des choses plutôt aberrantes, et puis surtout j’ai horreur de cette manière affreusement conflictuelle de discuter. On dirait que les gens mettent toutes leurs tripes à te convaincre de leurs opinions, c’est assez stérile comme débat et c’est bien dommage, bref, merci pour le lien, ça n’a pas détendu les gens mais peut-être un peu qui sait :)
    Bonne soirée !)

  10. By Jean-no on Sep 2, 2010

    @bahia : la violence du débat en question est extrêmement désagréable et pas très constructive. Personne ne me semble avoir réagi au lien, mais au moins certains ont cliqué, ce qui est déjà ça :-)

  11. By pierre on Sep 3, 2010

    Je serais assez d’accord avec vous. C’est assez dommage ces débats avec des gens qui ont des convictions et qui essaient de convaincre. Je ne comprends pas ces personnes qui ne savent pas rester dans le registre de la causerie et obtenir ce qu’ils veulent d’une autre façon.
    Par exemple j’aime bien les causeries chez les Verts. Entre amis qui s’aiment et se respectent. jamais de violence, de coup bas…Formellement c’est vraiment gentil.

  12. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @Pierre : je ne vois pas tellement où tu veux en venir. Le site dont parle Mlle Bahia regroupe surtout des gens qui sont d’accord les uns avec les autres mais qui se bagarrent assez violemment sur des points de détail et des positions de principe. Ce site n’a rien à voir avec les Verts à ma connaissance. Pour ma part, je ne connais pas particulièrement le fonctionnement des Verts.

  13. By bahia on Sep 3, 2010

    Et bien nous dirons, qu’en dehors de toutes opinions ou références politiques, il semblerait que les gens n’envisage pas toujours d’autres réalités que la leur, ou qu’ils apprécient les débats houleux juste pour se soulager la conscience.
    (mais oui oui, 15 personnes environ ont cliqué, mais il était peut-être plus agréable de continuer la chicane que de rigoler…)
    En tout cas, merci !

  14. By sein on Sep 3, 2010

    Oui, certainement, les débats houleux sont fort regrettables.
    Ce qui serait finalement acceptable, en dehors de toutes opinion, ou références politiques, c’est de parler de liberté, de démocratie, d’humaniste avec des personnes qui usent du même registre vocale, des mêmes références livresques et qui ont les mêmes « convictions ».

    Etant entendu que ceux qui ne sont pas dans ce registre, le fond par manque de moralité et le besoin de soulager leur conscience. (Ben voyons)

    Dois-je comprendre dans cela, que ceux préfèrent le registre de la causerie bien formalisée n’ont pas de conscience? Ou si peu?

  15. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @sein : le débat, c’est bien, mais pourquoi ne pas réserver l’engueulade pure aux moments qui le méritent ? Le premier principe de la communication, ça devrait de se faire comprendre de ceux avec qui on est en conversation.

  16. By sein on Sep 3, 2010

    En théorie tu as raison. C’est ce que je pratique avec ma famille ou mes amis proches. Mais avec eux je ne demande pas beaucoup. Juste de la « fratérnité ».

    Dans bien d’autres situations on peut demander plus. Avoir des problèmes de délais, de résultat.
    Qu’une petite racaille respecte son professeur par exemple.( Et pas dans un an)
    Tu choisis quoi comme option? Cela 20 ans qu’on lui « cause ». Tu veux continuer la causerie? Ou passer le problème à quelqu’un d’autre, s’en laver les mains, et donner des leçons sur le bien fondé de la manière « intelligente » et douce?
    Ce n’est rien d’autre que de la lâcheté et un manque de sens collectif: Ecoeurant.

    La racaille n’est qu’un exemple: Les extrémismes et les manques de valeurs en sont d’autres. La lacheté aussi.

    Le premier objectif d’une communication n’est pas de se faire comprendre. la compréhension n’est qu’un moyen. Il y en a d’autre.
    Une compréhension pas suivie d’effet! Juste des postures. Une imposture.

  17. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @sein : La compréhension n’est pas « suivie d’effet », elle est l’effet à rechercher dans la communication, me semble-t-il. Aucun rapport avec la « douceur » !? Ton exemple avec une « racaille » (mot hyper-connoté, mais passons) me laisse à penser que tu confonds « comprendre » (appréhender cognitivement un message) et « se montrer compréhensif ».

  18. By sein on Sep 3, 2010

    Tu as bien raison. Causons sur le sens que toi tu donnes à « compréhension », « racaille », et éventuellement d’autres mots qui pourraient, à cette occasion, être introduits dans la causerie.
    Cela nous évitera de « regarder dans les yeux » le problème de la racaille.
    Ces causeries nous prendront déjà beaucoup de temps. Mais il y a bien d’autres « questions » qui pourront être  » causées » de cette manière.
    Ce n’est pas les problèmes qui manquent. Nous pourrons causer longuement.

    As-tu déjà demander à une racaille si il se sentait hyper-connoté? Tu devrais essayer. Juste pour voir comment il s’introduit dans la causerie.

  19. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @sein : le mot « compréhension » a une définition assez simple. Libre à toi de ne pas l’accepter ou de la confondre avec une autre mais dès lors que les mots n’ont pas le même sens pour moi que pour toi, nous ne pouvons, précisément, plus nous comprendre. Le mot « racaille » est déjà moins sujet à interprétation, en revanche, dans le contexte contemporain, il est nettement connoté, c’est à dire que le simple fait de l’utiliser te range dans une certaine catégorie politique, de même que si tu emploies autrement qu’en histoire ou en sociologie les mots « fasciste », « bourgeois », « bolchévique », « européen », etc., mots qui te catégoriseront selon les cas d’un côté ou de l’autre de ce que les journalistes appellent l’échiquier politique, ou qui permettront d’estimer ton background social ou religieux par exemple. Rien d’innocent ou d’objectif dans le mot « racaille » et plus encore dans « le problème de la racaille ». Un mot connoté, c’est un mot qui fait les questions et les réponses parce que le simple fait de l’employer invoque un discours ou sert à établir une connivence. Pour ma part, je préfère essayer de trouver les mots justes (même s’il m’arrive sans aucun doute de recourir à des mots chargés), justement parce que je pense que le langage doit servir à ce que des gens qui ne sont pas du même avis puissent se comprendre.

  20. By bahia on Sep 3, 2010

    Rolala c’est pas vrai, je me permets d’intervenir quand même. Premièrement, il n’est jamais sorti de ma bouche que le meilleur débat était le débat qu’on avait avec des clones de nous mêmes, en aucun cas et en aucune manière, j’ai horreur qu’on mette des mots dans ma bouche ou qu’on sur-interprète mes propos. Par contre, oui effectivement, chercher à faire approuver ton opinion de manière agressive, angoissée,sans tact et surtout sans aucune autre référence que tes propres sentiments très égocentrique ne fais absolument rien avancer et n’apprends malheureusement rien à personne !
    Et puis ensuite, en dehors du mot, que vient faire la racaille ici ? quelle rapport a t’elle avec la discussion que nous avons pu avoir juste avant ?
    En quoi cet exemple est représentatif de la situation dont Jean-No et moi parlions juste avant ? (je me permets de t’appeller par ton prénom au passage, désolé).
    En quoi le fait que quelqu’un pense différement peut t’importuner à ce point ? En quoi tes valeurs sont plus positives, plus morales, plus tolérantes, plus justes ou plus ce que tu veux, que peuvent l’être celles du premier venu ?
    Et surtout, je le répète, pourquoi être aussi agressive ? Nous sommes sur un blog ! Si l’envie de coller « prout » en commentaire te viens, tu peux le faire ! Soyons cool un peu, le débat que tu as ici avec nous, ne changeras rien du tout, ni à la situation telle qu’elle est, ni à l’autre qui ne pense pas comme toi (quoique c’est toujours instructif de savoir comment l’autre pense et appréhende les choses) et puis surtout, ça doit quand même porter un peu au coeur ou mettre en colère de réagir comme ça, en donnant « tout » comme si quelque chose en dépendait. Débattre, je veux bien, pourvu que ce soit instructif, que ce ne soit pas juste que des mots imposants, effectivement, en face d’une personne qui n’a pas la même opinion, on peut vite s’échauffer, enfin là c’est quand même très très rapide comme échauffement !
    Bref, j’y vais !

  21. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @Bahia : laisse tomber, « sein », sous divers autres noms, est mon seul et unique troll. Étant à demi norvégien, je ne peux pas être complètement anti-trolls… En même temps, ça fait des conversations assez inutiles, c’est certain.

  22. By bahia on Sep 3, 2010

    (et je suis d’accord sur l’idée que « racaille » est un mot connoté, le fait que les jeunes de banlieue l’aient absorbé ne signifie pas qu’ils sont nécessairement d’accord avec cette vision des choses mais qu’il vaut mieux porter une insulte comme une fierté que d’être blessé, tout comme Aimé Césaire a lancé le principe de la negritude, terme qui a permis à de nombreux noirs de s’affranchir du terme nègre en le reprenant à leurs comptes…
    Enfin là je m’explique mal, mais j’imagine que vous avez compris :))

  23. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @bahia : « porter ses stigmates en écharpe », disait je ne sais plus qui (ou un truc comme ça, parce que je ne trouve pas cette citation avec Google)…
    Comme tout mot, il change complètement de sens selon qu’il s’applique à soi ou à un autre, bien évidemment.

  24. By bahia on Sep 3, 2010

    ô je comprends mieux !
    C’est dommage de s’ennuyer à ce point…
    bon j’arrête la provoc’

  25. By pierre on Sep 3, 2010

    « Racaille » est le premier exemple qui m’est venu!!! C’est tout. je venais de lire une info comme il y en a beaucoup.
    je vous laisse à vos causeries condescendantes et vide de finalité et de conscience.
    Jean-no
    J’espère que Google te permettra de placer une citation pour alimenter correctement par tes idées cette causerie.

    Bahia;  » c’est dommage de s’ennuyer ». C’est à qui ce blog?
    Bonne nuit; je vous laisse regarder en continu et plaisir vos phrases.

  26. By Jean-no on Sep 3, 2010

    @Pierre, marc, sein, etc. : ta gestion de l’anonymat est vraiment lamentable !
    Chaque fois que tu dis « je vous laisse à vos causeries », j’ai le secret espoir que tu parviennes à tenir ta promesse plus de trois heures, mais bon…
    Dans tes posts, j’ai toujours la désagréable impression que tu parles à quelqu’un d’autre, que tu penses t’adresser à un prototype impossible de tout ce que tu détestes. Ce rôle ne m’intéresse pas spécialement.

  27. By pierre on Sep 4, 2010

    Mon petit panda;

    Tiens, tu as fait un effort d’analyse. D’imagination? Et bientôt de créativité. Mais c’est magnifique! je t’offre le restaurant pour fêter cela.
    Tu as envisagé que mes pseudos, c’était  » une gestion lamentable ». Ce n’est donc plus un problème psytruc. Une histoire de viol, ou de problème avec un prof de latin…
    Tu es sur que tu veux garder cette option de  » mauvaise gestion » ouverte? Ce n’est pas dans ta matrice, tu risques de fatiguer à vouloir faire avec.
    NB: je viens d’avoir un petit creux dans mon emploi du temps, avant de commencer un livre.

  28. By Jean-no on Sep 4, 2010

    @pierre, sein, georges, marc, etc. : excuse-moi, mais tu ne m’intéresse vraiment pas. Je te réponds par politesse élémentaire, mais je doute que qui que ce soit te lise à part moi. Tu te défoules anonymement – lâchement (car avoir une activité négative en se cachant, c’est bien de la lâcheté) -, mais en échange, tu ne te montres pas très généreux d’un point de vue littéraire ou créatif. J’ai peur de ne pas être assez nerveux pour être amusant pour toi, en plus, alors à quoi servent ces échanges ?
    La seule chose qui m’épate, c’est ton côté un peu bête, un peu bourrin, dont tu ne peux pas te défaire. Tu crois que « comprendre » est de la politique et tu confonds la lecture avec l’analyse psychologique. Mais en même temps tu cherches à me faire comprendre un truc à mon sujet : je serais enfermé dans une grille de lecture socio-professionnelle-culturelle donnée. C’est vrai sans aucun doute, mais chaque fois que tu essaies de définir mon habitus, tu te plantes un peu, parce que tu ne me connais pas, tu me traites comme une entité abstraite en fonction de mots-clés comme « enseignant », « université », etc. Faire de la sociologie à l’emporte-pièce, c’est bien amusant, mais la sociologie s’intéresse aux groupes sociaux, elle ne peut pas fonctionner sur les individus qui sont tous, par définition, différents les uns des autres.
    Le problème, à présent, c’est de savoir où on va. Te répondre ne me coûte pas trop affectivement (tes considérations me glissent dessus) et ne me coûte pas de temps (je frappe vite, d’une part, et puis je suis patient). Pour toi, je ne sais pas, tu as l’air de vouloir exprimer un truc, ou plusieurs, ça ne sort pas bien, enfin ce qui sort n’est pas très intelligible et, visiblement, est assez frustrant pour toi, mais j’ignore si cela te coûte. Comme d’autres de tes souffre-douleur, j’ai tendance à penser que tu expurges des rancœurs professionnelles ou personnelles (si tu étais réellement Jacques Séguéla, tu aurais sans doute autre chose à faire), mais si j’ai raison sur ce point, je m’inquiète un peu pour toi, car avoir besoin de se défouler une fois, ça arrive, mais sur une telle durée ?
    Pour finir, il y a aussi les lecteurs du blog, à qui ça m’embête d’infliger ton spectacle (et mes réponses, qui en font partie), car tes interventions et mes réponses sont avant tout du bruit, elles n’apportent rien à quiconque.
    Bref, je ne sais pas trop quoi faire de toi : je ne te connais pas, tu ne m’intéresse pas, je te réponds sans te prêter d’attention particulière et personne ne te lit… Et toi, alors, ça t’apporte quoi ? Tu devrais y réfléchir un peu plus.

  29. By pierre on Sep 4, 2010

    Mon cher panda;

    Zut, tu m’as fait économiser un restaurant. Tu es reparti dans le seul outil d’analyse( soldé) que tu connaisses. le système psytruc ou psymachin. C’est décevant.

    Comme solution il te suffit pourtant de prendre la décision de modérer!
    je sais que tu frappes vite! C’est plus difficile de décider et limiter les frappes. Alors, vas-tu prendre la décision de choisir?

  30. By pierre on Sep 4, 2010

    J’ai oublier de signer : Le vieux jacques.

  31. By Jean-no on Sep 4, 2010

    @pierre, machin, chose, truc, bidule : Tu sembles vouloir que je te blackliste, et je l’ai d’ailleurs déjà fait si tu te rappelles, mais d’une part c’est quelque chose que je n’aime pas et d’autre part, ta manière de revenir avec x identités montre de ta part un besoin un peu tordu d’exister. Si j’étais toi, je m’assumerais, je dirais une fois pour toutes « je m’appelle Marc (ou Georges, ou que sais-je), mon boulot c’est ça,… », non pas pour que l’on te le renvoie à la figure en te disant que c’est de la 3D kitsch ou que sais-je, mais simplement parce qu’il n’est pas rationnel de vouloir exister sans assumer ce qu’on est, son identité, sa personne… Enfin c’est ton problème tout ça, pas le mien !

  32. By pierre on Sep 4, 2010

    Mon gentil panda,

    Ce n’est pas difficile de me blacklister. C’est non plus pas difficile d’interdire mes messages.Je ne fais aucun effort pour dissimuler mon style.
    Censurer, sélectionner, choisir, c’est le lot de tous ceux qui travaillent, qui créent, qui assument… Pourquoi ne m’effaces-tu pas simplement puisque je te suis d’une toute toute petite gène. Un tout petit peu de violence, sans aucun risque?
    Il n’est pas rationnel de vouloir exister sans vouloir mettre en avant son nom? Oui.Donc ton habituel mode de pensée psytruc est insuffisant.Ca marche pas. Il faut faire preuve d’imagination.

  33. By Jean-no on Sep 4, 2010

    zzzzzzzz…

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