J’ai profité de notre séjour pour prendre des photographies de la maison, chose que je ne pense jamais à faire. C’est une maison toute simple, sans grand confort, sans rien de précieux ni même de joli mais j’y suis malgré tout attachée. J’aime surtout l’escalier, les vieux carrelages usés, la lumière qui entre par les persiennes, la vieilles cuisinière à bois.
Le couloir qui mène aux quatre chambres de l’étage, avec l’échelle pour aller au grenier. Au fond à gauche la porte de ma chambre et en face, celle de mon père. Sur l’image de droite, la chambre des enfants, face à celle de mon frère.
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L’escalier vu de haut et la porte de devant qui donne sur la terrasse. On voit mon fils qui sort de la cuisine en face de laquelle se trouve la plus grande pièce de la maison, qui était autrefois la chambre de ma grand-mère et sert maintenant de cellier et de chambre d’amis.
L’escalier vu d’en bas. À gauche la porte du salon et à droite celle de la salle de bain. La porte du fond donne sur le jardin de derrière et l’ancien poulailler reconverti en cuisine d’été et en deuxième salle de bain.
À gauche la salle de bain, par la fenêtre de laquelle nous nous échappions pour sortir le soir dans le dos de ma grand-mère. À droite, la table de la cuisine sur laquelle on ne mange jamais que lorsqu’il fait trop frais pour être à l’extérieur, et qui donne sur le séjour où mon père et mon frère regardent la télévision. Lorsque l’hiver est froid, mon frère y dort parfois car c’est la seule pièce correctement chauffée avec la cuisine.
À gauche, la vue sur la terrasse et sur la mer qu’on a lorsqu’on fait la vaisselle. À droite, la cuisinière à bois qui sert aussi de chauffage. Au dessus, mon frère fait sécher les torchons qu’il continue à laver en les faisant bouillir dans une casserole, comme le faisait ma grand mère. Nous avons aussi une deuxième cuisinière qui fonctionne au gaz et à l’électricité.
La vue depuis la terrasse sur laquelle on mange et on farniente dans la balancelle. Nous y avons aussi un puits. En dessous se trouve la cave qui sert d’atelier à mon frère. Autrefois, toute la terrasse et l’allée étaient recouvertes d’une treille de vigne. Lorsque mon grand-père n’a plus été là pour l’entretenir, elle s’est réduit comme peau de chagrin et il n’en reste plus qu’un pied qui ne suffit plus à couvrir qu’une toute petite partie de la terrasse. L’été, il faut recouvrir la partie sur laquelle nous mangeons d’une bâche, pour avoir de l’ombre. J’avais acheté des pieds de kiwis, mâle et femelle, avec l’idée qu’ils colonisent cette treille mais il n’y en a aucune trace aussi je ne sais pas si c’est qu’ils n’ont pas pris ou que mon frère ne les a finalement pas planté.