Macarons noisettes et pistache

AVENT 2015 #15

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Aujourd’hui, j’ai fait un truc complètement maso : des macarons. J’ai eu une période où je m’étais lancée là-dedans pour essayer d’apprivoiser la technique et il m’arrive de temps à autres d’en faire mais à chaque fois, c’est la même chose : je me retrouve à pester parce qu’il n’y a pas une étape de la confection des macarons qui ne soit pas une prise de tête. Le macaron, c’est à peu près tout ce que je déteste en pâtisserie, un truc là la fois laborieux et imprévisible — à moins peut-être d’être vraiment maniaque. Et le pire c’est qu’à chaque fois que j’en fais, ça me calme pour un bon moment et puis je finis par oublier, je me dis que les gens aiment bien ça et que ce serait sympa d’en faire. Et je me retrouve, échevelée, à pousser des cris de bête dans ma cuisine. Je vais donc consigner ici les différentes étapes du macaron en expliquant pourquoi c’est chiant. Peut-être qu’ainsi je n’oublierais plus que c’est peine perdue.

Si toutefois tu aimes souffrir, la recette de base des coques se trouve ici.

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Étape 1 : mixer
Avant toute chose, il faut mixer le sucre glace avec la poudre d’amande éventuellement couplée aux noisettes et au cacao comme je l’ai fait ici mais je crois que c’est un peu hérétique et qu’en théorie, on n’utilise que des amandes. Ça parait dingo mais il faut le faire, sinon les coques seront fendues (déjà que même en le faisant elles le sont parfois) et n’auront pas de collerette. Tu me diras qu’on s’en fiche mais non car fendues et sans collerettes, les coques ressemblent juste à de vieux cookies. J’utilise donc un petit hachoir à fines herbes qui fait ça très bien.

Étape 2 : tamiser
Une étape super fastidieuse mais c’est pareil, si on ne le fait pas, on amenuise les chances que les macarons ressemblent à des macarons. J’avais acheté, à la période où je découvrais — pauvre naïve — les macarons, un ustensile sensé tamiser efficacement qui ressemble à une sorte de tasse en métal avec un mécanisme qu’on déclenche en pressant la poignée : et bien c’est de la merde. D’abord, c’est tout aussi laborieux que de tamiser avec une simple tamis et une cuillère et par ailleurs, le mécanisme a rapidement cassé.

Étape 2 : monter les blancs en neige
Bon, alors il semble qu’il vaille mieux casser ses œufs à l’avance (au moins un jour, voire deux) et laisser vieillir les blancs pour que les macarons soient réussis à coup sûr. Il m’est arrivé de les réussir très bien avec des blancs tout frais cassés mais comme il m’est arrivé de bien les rater aussi, me voilà prête à respecter n’importe quelle règle obscure pour ne pas trop souffrir. Là, j’avais les blancs qui restaient de mes sablés aux noisettes et ils ont eu le temps de bien vieillir. Il faut aussi penser à les sortir du frigo suffisamment longtemps à l’avance pour qu’ils soient à température ambiante. On les monte en neige ferme mais pas trop non plus et on incorpore le sucre en poudre et le colorant sur la fin. On peut aussi faire une meringue à l’italienne, avec un sirop de sucre : il parait que les coques se tiennent mieux avec ce procédé. C’est donc ce que j’ai fait cette fois-ci mais je dois avouer que j’ai fait ça à la « va comme je te pousse » car je n’ai pas de thermomètre à sucre. Je me suis donc contentée de faire fondre mon sucre avec un tout petit peu d’eau et lorsque le sirop a fait des grosses bulles, j’ai considéré que c’était le moment de l’incorporer à mes blancs en neige. Il m’a semblé que j’obtenais une meringue très correcte et c’est vrai qu’au final, les coques sont globalement d’une meilleure tenue que celles que j’obtiens d’ordinaire.

Étape 3 : macaronner
C’est le moment d’incorporer la meringue au mélange d’amandes et de sucre glace. On fait ça avec une spatule en silicone (aussi appelée maryse) en imprimant un mouvement concentrique du dessous vers le dessus pour incorporer la meringue sans la casser mais en débarrassant l’appareil des bulles d’air : c’est ce processus qu’on appelle « macaronner ». On obtient un mélange bien brillant.

Étape 3 : former les macarons
Je crois que c’est le plus douloureux pour moi qui ne suis pas une athlète de la poche à douille. Généralement, cette opération s’accompagne d’un grand nombre de jurons. On commence par garnir les plaques de papier sulfurisé alvéolé (les macarons se détacheront beaucoup plus facilement que sur du papier lisse). Il est impératif que les plaques soient froides : impossible d’utiliser une plaque sortant du four — il faudra la faire refroidir avant. Il faut ensuite mettre l’appareil dans la poche : comme il est très visqueux, c’est assez pénible. On choisi une douille ronde plutôt large et on tente de faire des ronds réguliers d’à peu près 3 cm de diamètre : je fais des escargots de 5 tours, 3 sur la plaque et 2 par dessus… mais même en essayant d’agir comme un robot, je n’arrive jamais à avoir toutes les coques de la même taille.

Étape 4 : laisser croûter
Là encore, il s’agit d’une étape cryptique : j’ignore à quoi elle sert et si elle a vraiment une utilité (certains ne font pas croûter leurs macarons et semblent ne pas s’en porter plus mal mais chaque fois que j’ai tenté d’y couper, le résultat m’a fait regretter mon audace). Cela consiste à laisser reposer les macarons sur leurs plaques jusqu’à ce qu’on puisse les toucher du bout du doigt sans qu’ils collent (compter au moins une heure). C’est aussi le moment où les macarons s’étalent et où on découvre qu’il n’y en a pas deux de la même taille. Pendant ce temps, ils sont implacablement soumis au taux d’hygrométrie de la pièce (à l’humidité, quoi) auquel ils sont sensibles. En même temps, je me vois mal m’équiper d’un baromètre et d’un déshumidificateur pour faire des macarons… Mais peut-être qu’au contraire de la pâte feuilletée qui supporte très mal la chaleur, le macaron est plutôt une préparation estivale, à faire quand le temps est bien sec (ce qui n’était évidemment pas le cas aujourd’hui puisqu’il pleuvait des cordes).

Étape 5 : préparer la ganache
C’est normalement l’étape la plus simple mais il se trouve que cette fois-ci, alors que j’avais prévu une ganache simple à base de praliné pâtissier et de crème, il s’est avéré qu’un de mes enfants était tombé dans le praliné, tout en laissant le papier histoire que je crois qu’il était encore là. J’ai donc du improviser en catastrophe une espèce de ganache avec du chocolat blanc, un peu de crème et de la pâte de pistache. Comme j’ai fait ça à l’arrache, je serais bien en mal d’indiquer des quantités. Quelque soit la recette, on met ensuite la ganache à réfrigérer pour qu’elle fige.

Étape 6 : enfourner
C’est l’étape la plus délicate : on peut avoir tout fait selon les règles, il est encore possible de bien se rater sans comprendre pourquoi. Certaines fournées sont totalement irrégulières, avec des macarons parfaitement formés et d’autres tous craquelés. C’est à s’arracher les cheveux. Il faut déjà avoir fait préchauffer son four à 150°… Enfin ça, c’est la température théorique mais il faudrait pouvoir l’ajuster en fonction de son four. Une astuce qui améliore un peu les difficultés liées à la cuisson consiste à retourner son lèche frite, à le laisser préchauffer avec le four et à s’en servir pour poser les plaques. Le temps de cuisson varie entre 10 et 15 minutes : il ne faut surtout pas que les macarons colorent mais il ne faut pas non plus qu’ils soient insuffisamment cuits. Ça aussi, c’est donc à ajuster mais ce n’est pas forcément simple. Cette fois-ci, sans que je puisse m’expliquer pourquoi, seule ma deuxième fournée n’avait aucun macaron fendu et à temps de cuisson égal, la première fournée manquait un peu de cuisson. C’était la première fois que je faisais des macarons avec cette cuisinière et il est possible que le four atteigne moins vite la température souhaitée que ne l’indique le voyant lumineux. J’aurais probablement gagné à faire une cuisson à 180° pour la première fournée puis à baisser la température mais, même ainsi, il n’est pas certains que tous mes macarons auraient été réussis.

Étape 7 : détacher
Dès la sortie du four, faire couler un peu d’eau sous le papier sulfurisé en soulevant légèrement celui-ci par un coin puis en le faisant bouger pour répartir l’eau en dessous de sorte à ce qu’il y en ait sous chaque macaron. Ainsi, ils se détachent très facilement à l’aide d’une spatule en métal et on peut les transférer sur une grille pour les laisser refroidir. Attention toutefois à ce que l’eau ne passe pas par dessus le papier : il ne faudrait pas noyer les macarons.

Étape 8 : assembler
Une fois les macarons bien refroidis et la ganache prise, on assemble les macarons deux à deux en enduisant délicatement, à l’aide d’une petite cuillère, la coque inférieure avec la ganache. L’astuce consiste à utiliser les coques ratées dessous et à mettre les plus belles sur le dessus. Bien évidemment, après le mal que je me suis donné, la vanité me pousse à ne montrer en photo que les coques réussies… L’autre écueil, c’est qu’elles ne font pas toutes la même taille et qu’il va falloir les apparier en fonction. Les coques vraiment trop moches seront enduites de ganache et mangées sur le champ par celui qui cuisine. Voilà, c’est tout pour aujourd’hui et c’est déjà pas mal !

Je rappelle que la recette de base est ici.

D’autres recettes de macarons et toutes mes recettes de biscuits sur index des biscuits.

Biscuits noisette et crème de marron

AVENT 2015 #13

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Une adaptation des linzer augen avec des noisettes au lieu des amandes et fourrée à la crème de marron plutôt qu’à la confiture de framboises. Comme je fais de grandes quantités de biscuits, j’ai tendance à donner chaque année le même aspect à tous ceux d’une même recette pour qu’on les reconnaisse — un peu comme les chocolats avec leur notice au dos de la boite, sauf que chez nous, cette notice est tacite puisque chaque gâteau a le même aspect d’une année sur l’autre. Toutefois, il pourrait être intéressant, tout au contraire, de multiplier les variantes à partir d’une même pâte : je me dis que l’an prochain, j’essaierais peut-être de partir là-dessus.

Ingrédients
Pour 36 biscuits :
400g de farine
125g de noisettes en poudre
125g de sucre glace
une pincée de sel
2 jaunes d’œufs
250g de beurre
250g de crème de marrons

Préparation
Mélanger la farine, la poudre de noisettes, le sucre glace et le sel. Ajouter les jaunes d’œufs et bien mélanger à la fourchette. Incorporer le beurre froid coupé en petits morceaux en travaillant avec les doigts pour sabler puis en pétrissant pour obtenir une boule de pâte homogène. Étaler la pâte sur un plan fariné et découper des cœurs avec un emporte pièce. Évider la moitié de ces formes avec un emporte pièce plus petit (ici, en forme d’étoile mais à défaut, on peut aussi utiliser un évidoir à pommes). Disposer ces cœurs sur deux plaques allant au four en alternant les cœurs qui serviront de fonds aux biscuits avec les cœurs évidés qui viendront sur le dessus. Enfourner 10 à 12 minutes dans un le four préchauffé à 180°. Les biscuits ne doivent pas dorer, ou à peine mais doivent pouvoir être manipulés délicatement à la sortie du four : s’ils semblent encore trop mous, les enfourner à nouveau deux ou trois minutes. Quelques instants après les avoir sorti, les assembler par deux avec un peu de crème de marrons puis laisser refroidir sur une grille.

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Vanille Kipferl

AVENT 2015 #12

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Un classique des bredeles alsaciennes qui fait partie de mes biscuits de Noël préférés. La recette d’origine se trouve ici mais comme j’ai pris des photos des différentes étapes de la préparation, je la recopie dans ce post pour pouvoir l’enrichir avec les renvois vers les images.

Ingrédients
Pour 40 biscuits :
250g de farine
une pincée de sel
100g d’amandes en poudre
100g de sucre glace
2 gousses de vanille
2 jaunes d’œufs
225g de beurre
Pour la finition :
50g de sucre glace
2 sachets de sucre vanillé ou 2 cs de sucre vanillé maison

Préparation de la pâte

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Verser la farine dans un saladier. Ajouter la pincée de sel, les amandes en poudre et le sucre glace. Fendre les gousses de vanille en deux avec la pointe d’un couteau et racler consciencieusement l’intérieur au dessus de la farine. Comme la vanille est couteuse, il ne doit vraiment rien rester à l’intérieur de la gousse : sur la fin, on peut frotter l’intérieur avec de la farine.  Bien mélanger et faire un puits. Y déposer les jaunes d’œufs et mélanger avec une fourchette. Ajouter ensuite 125g de beurre froid coupé en petits morceaux. À l’occasion de mon post sur les sablés, j’avais fait un petit laïus sur la pâte sablée mais j’avais négligé de prendre des photos de la consistance de la pâte lors de cette opération. Voilà qui est fait : sabler, donc, en incorporant le beurre à la farine avec la pointe des doigts (on voit la texture de la pâte sur la première vignette de l’image ci-dessus), ajouter 50 g de beurre supplémentaire (on voit la texture obtenue sur la vignette 2) puis les 50g de beurre restant et pétrir jusqu’à former une boule homogène. La diviser en deux pâtons et diviser chaque pâton en 5 morceaux.

Façonnage, cuisson et finition

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Prendre les morceaux de pâtes et les couper en 4. Rouler chacun de ces morceaux dans le creux de la main pour obtenir une boule de la taille d’une grosse noix qu’on presse ensuite pour bien faire sortir les bulles d’air. On façonne ensuite un boudin plus fin aux extrémités. On le courbe en ramenant les pointes sur l’avant pour former un croissant. Les trois étapes du façonnage sont montrés dans la deuxième vignette de l’image ci-dessus. Mettre sur une plaque garnie de papier sulfurisé et enfourner une quinzaine de minutes dans un four préchauffé à 180° ou jusqu’à ce que les pointes du croissant commencent à dorer. Ils doivent aussi être légèrement dorés à la base mais ne doivent pas se briser lorsqu’on les manipule délicatement à la sortie du four (ou alors les enfourner une ou deux minutes supplémentaires). Les passer dès la sortie du four dans le mélange de sucre glace et de sucre vanillé (comme montré sur la dernière vignette). Laisser refroidir sur une grille.

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Pains d’épices glacés

AVENT 2015 #11

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Un autre classique de Noël que je fais désormais chaque année dont la recette se trouve ici. J’utilise la moitié de la pâte pour faire des cœurs et l’autre moitié des sapins. Dans la recette, vous trouverez toutes les indications pour réaliser les décors des cœurs mais pas le décor des sapins. Je vais donc réparer ça ci-dessous.

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Ingrédients
Pour décorer une vingtaine de sapins :
1 blanc d’œuf
environ 200g de sucre glace
un peu de colorants bleu et jaune (ou vert)
du vermicelle ou des microbilles de sucre colorées
des cœurs et/ou des étoiles en sucre
des boules en sucre argentées (facultatif)
La recette pour réaliser les pains d’épices se trouve ici.

Décoration
On met 1/3 du glaçage blanc dans une poche à douille et on colore les deux tiers restant avec une goutte de colorant bleu et 2 gouttes de colorant jaune. On obtient ainsi un glaçage vert tendre qu’on étale avec les doigts sur les sapins et sur lequel on saupoudre de suite le vermicelle ou les microbilles colorées. On place également la décoration en sucre au sommet du sapin (ici, une boule argentée) avant de mettre le glaçage à durcir avec ces premiers décors. On reprend ensuite chaque sapin et on dessine avec la poche à douille trois guirlandes partant des branches de sapin qu’on orne avec des décors en sucre. Cette année, j’ai choisi une alternance de cœurs roses et de boules argentées. Il ne s’agit évidemment que de suggestions et on peut varier les décors d’un sapin à l’autre mais pour ce qui me concerne, cette fois-ci, je les ai tous fait à peu près pareils. Je ferais preuve d’un peu plus de créativité quand je m’occuperais de glacer les cœurs mais, par flemme, j’ai remis ça a demain.

Voici donc, après-coup, une photo des pains d’épices en forme de cœur.

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Je rappelle que les indications pour réaliser ces décors ainsi que la recette de base se trouvent ici.

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Sablés à la lavande et sablés à l’anis

AVENT 2015 #8 et #9

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Hier, j’ai séché mon projet de biscuits de l’avent alors aujourd’hui, je mets les bouchées doubles mais sans effort supplémentaire puisque je me contente de faire deux sortes de sablés avec la même pâte : ceux en forme de fleur sont parfumés à la lavande et ceux en forme de papillons à l’anis. La recette de base est ici mais je vais profiter de cette redite pour faire un peu de pédagogie car je me suis aperçue que je négligeais certaines précisions, probablement parce que je les ai trop intégrées pour y songer alors qu’elles n’ont en vérité rien d’évident. Merci à Johanna Peccadille (à qui on doit le blog Orion en aéroplane) de m’avoir aidée à prendre conscience de ces lacunes : je me contenterais, grosso modo, de copier-coller les réponses que je lui ai faite.

 

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Sabler la pâte
Pour sabler la pâte, on incorpore le beurre dans le mélange d’ingrédients secs (farine/sucre et autres) en effritant avec les doigts jusqu’à obtenir un mélange qui ait la consistance du sable… Généralement, ça prend la moitié du beurre, sauf si on a d’abord incorporé un œuf, comme c’est le cas ici. Peu à peu, à mesure qu’on ajoute plus de beurre, la pâte devient de plus en plus souple et homogène, de moins en moins sablonneuse mais ce premier « sablage » va aider à ce que la texture soit bien sablée. La photo, ci-dessus, montre la consistance idéale que doit avoir la pâte au final pour être étalée facilement : elle doit être souple et homogène, un peu brillante mais pas trop.

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À propos du beurre
Une autre chose très importante, pour les sablés (et en règle générale en pâtisserie) est la qualité du beurre utilisé : il faut choisir un beurre bien dur. Quand on l’achète, il faut tâter le beurre réfrigéré et il faut qu’il soit le plus dur possible. Surtout pas de « beurre tendre » ou autres préparations destinées à être tartinées. Il faut travailler le beurre dès qu’on le sort du frigo et il faut le travailler assez vite, sinon il commence à fondre entre les doigts et la pâte devient huileuse. Si ça arrive, on peut y remédier en réfrigérant la pâte pour la raffermir avant de l’étaler (attention toutefois à ce qu’elle ne devienne pas dure comme de la brique).

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À propos de la cuisson
La plupart du temps, la cuisson des biscuits prend 10 à 15 minutes dans un four à 180° mais plus encore que le temps de cuisson, il faut apprendre à connaitre son four et surveiller ses biscuits. Sur la photo ci-dessus, je montre deux fournées avec 1 minute de différence à la cuisson : 12 minutes à gauche et 13 minutes à droite. J’ai retourné les biscuits au centre pour montrer la différence de couleur entre dessus et dessous. Dans les deux cas, la cuisson est réussie (les seconds seront juste un peu plus secs et croquants) mais on voit que les biscuits brunissent très vite et ceux de droite, une minute plus tard, auraient été trop cuits. Disons qu’on peut les laisser 10 minutes sans trop se préoccuper mais à partir de là, il faut les surveiller car beaucoup de choses influencent la cuisson : la taille des emporte pièce, l’épaisseur des sablés (éviter de les étaler trop fin), le temps durant lequel le four a déjà chauffé, etc. L’autre chose qui peut induire en erreur est la coloration de la pâte : les biscuits réalisés avec de la farine complète, du sucre complet ou des parfums qui les brunissent tels que certaines épices ou, pire encore, le cacao, sont plus difficiles à surveiller car on les voit moins bien brunir. Dans ce cas là, et en règle générale avec les biscuits, mieux vaut les cuire pas assez (même s’ils ont l’air super mous en sortant du four, ils se raffermiront beaucoup en refroidissant) que trop.

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Je remets le lien vers la recette de base des sablés.

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Bouchées aux pignons et Amarena

AVENT 2015 #7

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Il s’agit du mariage en grandes pompes des bouchées aux cerises amarena et des pinolati… Comme les pignons et les cerises amarena confites sont des produits coûteux, j’ai tendance à ne pas mettre les deux dans la même bouchée mais au diable l’avarice car le mélange est délicieux ! En revanche, il vaut mieux prévenir de ce qui se trouve à l’intérieur de la bouchée afin de la réserver aux amateurs : c’est toujours un peu rageant de voir quelqu’un recracher sa cerise amarena qui coûte un bras parce qu’il « n’aime pas les fruits confits ».

Ingrédients
Pour 32 bouchées environ :
250g d’amandes en poudre
150 g de sucre
2 blancs d’œufs
32 cerises amarena confites
(à défaut, on peut les remplacer par des bigarreaux confits mais c’est moins savoureux)
100g de pignons de pin

Préparation
Faire une pâte d’amande avec les amandes en poudre, le sucre et les blancs d’œufs. Prendre des morceaux de pâte de la taille d’une noix et former une boule autour des cerises Amarena. Les rouler dans les pignons de pin en appuyant avec les doigts pour les enfoncer dans la pâte d’amande. Placer sur une plaque garnie de papier sulfurisé et enfourner une dizaine de minutes dans un four préchauffé à 200°. Les bouchées doivent être juste très légèrement dorées sur le dessus et avoir coloré dessous mais il ne faut surtout pas qu’elles colorent trop sinon, elles seront moins fondantes.

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Fers à cheval

AVENT 2015 #6

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Ingrédients
Pour 32 biscuits :
125g de noisettes en poudre
100g de sucre
250g de farine
1 œuf
150g de beurre
Pour le glaçage :
100g de chocolat pâtissier
un peu de pralin (facultatif)

Préparation
Mettre les noisettes, le sucre et la farine dans un saladier. Ajouter l’œuf et mélanger puis incorporer le beurre et sabler en travaillant d’abord du bout des doigts puis en pétrissant jusqu’à ce que la pâte forme une boule. Former des boudins de pâte et les disposer sur la plaque en les recourbant comme un fer à cheval. Faire cuire 15 minutes à 180° où jusqu’à ce que les biscuits soient très légèrement dorés. Laisser refroidir un peu à même la plaque puis les détacher avec une spatule en métal. Pendant ce temps, faire fondre le chocolat au bain marie. Dès qu’il a fondu, y tremper les extrémités des fers à cheval puis les passer dans le pralin. Laisser complètement refroidir sur une grille.

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Cookies chocolat nougatine

AVENT 2015 #5

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Aujourd’hui, j’avais beaucoup de choses à faire et donc peu de temps à consacrer à mon projet de biscuits de l’Avent. J’ai donc préparé des cookies — les chocolats nougatine, qui sont un peu ma recette de cookies de base — parce que c’est plié en 25 minutes. J’ai mis le reste de pâte au frigo et je ferais la seconde fournée demain pour le brunch du dimanche.

La recette est ici.

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