Romans et nouvelles
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- Le Dernier homme, Jean-Baptiste Cousin de Grainville, 1805
- Le Dernier Homme, Mary Shelley, 1826
- La fin du monde, Rey-Dussueil, 1830
- Le nouveau monde, Rey-Dussueil, 1831
- Archeopolis, A. Bonnardot, 1859
- Mada ou le dernier homme, M. d’Aiguy, 1871
- Les ruines de Paris en 4908, Alfred Franklin, 1875
- Hector Servadac, Jules Verne, 1877
- Histoire de la fin du monde ou la comète de 1904, Verniculus, 1882
- After London, Richard Jefferies, 1885
- Le dernier homme, Félicien Champsaur, 1886
- La fin du monde, Camille Flamarion, 1894
- La machine à explorer le temps, Herbert George Wells, 1895
- Fragment d’histoire future, Gabriel Tarde, 1896
- L’Étoile, Herbert George Wells, 1897
- Le nuage pourpre, MP Shiel, 1901
- Le royaume des fourmis, Herbert George Wells, 1905
- Le trust du soleil, Danielle d’Arthez, 1906
- Au temps de la comète, Herbert George Wells, 1906
- L’Éternel Adam (pdf), Jules Verne, 1910
- La mort de la terre, J.-H. Rosny aîné, 1910
- La Peste écarlate, Jack London, 1912
- Le Soleil ne se leva pas, André Dahl, 1912
- La fin d’Illa, José Moselli, 1925
- Les Hommes frénétiques, Ernest Pérochon, 1925
- Le jugement dernier, Pierre Cami, 1928
- L’Étoile de fer, John Taine, 1930
- Last and first men, Olaf Stapeldon, 1930
- Last men in London, Olaf Stapeldon, 1932
- The Shape of Things to Come, Herbert George Wells, 1933
- Chaös, roman gai, Léo Joubert et Henri L’Héritier, 1935
- Quinzinzinzili, Régis Messac, 1935
- Joyeuses Apocalypses (recueil), Jacques Spitz, 1935—1945
- Le Manuscrit Hopkins, R. C. Sherriff, 1939
- La Fin du Monde, Jacques Audiberti, 1943
- Ravage, René Barjavel, 1943
- Demain les chiens, Clifford D. Simak, 1944
- Le pique-nique d’un million d’années (Chroniques martiennes), Ray Bradbury, 1946
- Une comete au pays de moumine, par Tove Jansson, 1946
- Temps futurs, Aldous Huxley, 1949
- Le Pont sur l’abîme, George R. Stewart, 1949 (réédité en 1980 avec pour titre La Terre demeure)
- Le Jour des Triffides, John Wyndham, 1951
- Limbo, Bernard Wolfe, 1952
- Les Neuf Milliards de noms de Dieu, Arthur C. Clarke, 1953
- Je suis une légende, Richard Matheson, 1954
- Le Recommencement, Leigh Brackett, 1955
- Les Chrysalides, John Wyndham, 1955
- Niourk, Stefan Wul, 1957
- Un cantique pour Leibowitz, Walter M. Miller, 1960
- Le Monde aveugle, Daniel F. Galouye, 1961
- Le monde englouti, James G. Ballard, 1962
- Le Vent de nulle part, James G. Ballard, 1962
- La Planète des singes, Pierre Boulle, 1963
- Le berceau du chat, Kurt Vonnegut, 1963
- Sécheresse, James G. Ballard, 1965
- Dr Bloodmoney, Philip K. Dick, 1965
- Les Furies, Keith Roberts, 1966
- La forêt de cristal, James G. Ballard, 1966
- Blade Runner, Philip K. Dick, 1968
- Route 666, Roger Zelazny, 1969
- Tau Zero, Poul Anderson, 1970
- Z for Zachariah, Robert C O’Brien, 1974
- Les Géants de craie, Keith Roberts, 1974
- Le Fléau, Stephen King, 1978
- La civilisation perdue, naissance d’une archéologie, David Macaulay, 1979
- Spinoza encule Hegel, Jean-Bernard Pouy, 1983
- Galápagos, Kurt Vonnegut, 1985
- Swan Song, Robert McCamon, 1987
- De bons présages, Terry Pratchett et Neil Gaiman, 1990
- Le Monde après la pluie, Yves Berger, 1997
- Darwinia, Robert Charles Wilson, 1998
- Les derniers hommes, Pierre Bordage, 2000
- Un horizon de cendres
, Jean-Pierre Andrevon, 2004
- En approchant de la fin, Andrew Weiner, 2004
- Métro 2033
, Dmitry Glukhovsky, 2005
- World War Z, Max Brooks, 2006
- Le monde enfin
, Jean-Pierre Andrevon, 2006
- La route, Cormack McCarthy, 2006
- Le dernier monde, Céline Minard, 2007
- World Made by Hand, James Howard Kunstler, 2008
- Le feu de Dieu, Pierre Bordage, 2009
- La fin du monde, Fabrice Colin 2009
- Une Seconde après, William Forstchen, éd. Ixelles éditions 2009
- Divagations sur la fin des temps, Jérôme Dumoulin, 2010
- Plop, par Rafael Pinedo, éd. Arbre vengeur 2011
- On ne tire pas sur une ambulance, Francis Mizio, 2011
- Anna, Niccolò Ammaniti, 2015
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Anthologies
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- Après… la guerre atomique, dirigé par Charles Nuetzel, éd. Marabout 1970
- Histoires de fins du monde, dirigé par Jacques Goimard, éd. Livre de poche 1974
- Futur annee zéro ou neuf regards sur un proche avenir sans lendemain
, dirigé par Alain Dorémieux, éd. Casterman 1975
- Histoires de la fin des temps, dirigé par Demètre Ioakimidis, éd. Livre de poche 1983
- La Lune était verte et autres récits de fin du monde, dirigé par Christian Grenier, éd Folio (junior) 1983
- Le dernier homme, dirigé par Michel Leroy, éd. Les belles lettres 2004
- Catastrophes, dirigé par Michel Demuth, Omnibus 2005
- The Mammoth Book of Apocalyptic SF, dirigé par Mike Ashley, Robinson 2010. Existe aussi au format Kindle.
- En attendant l’apocalypse, dirigé par Frédéric Czilinder et Isabelle Marin, éd. Netscripteurs/Nostradamus 2012
- Fin du monde, histoires. Contes réunis par Marie-Cécile Fauvin et illustrés par Benoît Debecker, éd. Noviny 44, 2012
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Humour
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- L’apocalypse sans douleur : Mon guide pratique pour réussir sa fin du monde
John-Harvey Marwanny, éd. Marwanny Corporation 2012
- Manuel de survie : En cas d’apocalypse et autres situations extrêmes
, Pierre Des Esseintes et Éric Doxat, éd. Jean-Claude Gawsewitch 2012
- Guide de survie en territoire zombie, Max Brooks, éd. Le Livre de poche 2010
- Mon guide de survie : Spécial fin de monde
, Jérôme Eho, éd. Jungle 2012
- L’apocalypse sans douleur : Mon guide pratique pour réussir sa fin du monde
Spinoza encule Hegel, de Jean Bernard Pouy, sorte de Mad Max à la française
Le Fléau de Stephen King
Outre Je suis une légende, Matheson a aussi traité le thème dans ses nouvelles
World War Z également
L’éternel Adam de Jules Verne publié en 1910 après la mort de l’auteur. Bon souvenir. Le côté archéologie du futur qui redécouvre notre civilisation pourrait avoir inspiré Pierre Boulle. Texte intégral : archives.universcience.fr > l’éternel Adam
Et dans les essais il y a aussi La fin du monde par la science d’Eugène Huzar, publié 1855 au moment de l’Exposition universelle. Le ton est très moraliste, le caractère scientifique plutôt léger, mais on peut y puiser ceci par exemple (p.47 bien sûr) :
Le jour où l’homme jouera avec les énergies terribles de la nature, comme Carier jouait avec ses lions et ses tigres, ce jour-là qu’il ne commette pas la moindre imprudence, car il serait perdu!
Tu n’as pas fait de rubrique sur les textes religieux (toutes religions confondues), ça pourrait être intéressant aussi, non ? à moins que tu ne les classifies en Romans ! (il me semble que de nombreuses croyances intègrent des récits de fin du monde, ou de monde en perpétuelle destruction et renouvellement)… et sinon, à quand un cours de fabrication de T shirts sur l’apocalypse ?
@Annie : oui c’est prévu. Je vais aussi traiter des fins du monde véritables (par exemple la quasi fin de la vie à la fin du Mézoïque et à plusieurs moments de la préhistoire ou plus modestement la chute de l’empire romain), et des fins du monde « in progress » (mort des abeilles, mort des huîtres, etc.)
Bonjour. On pourrait ajouter « Le monde enfin » d’Andrevon (existe à la fois sous forme de nouvelle et de roman). Peut-être également « Darwinia » de R. C. Wilson, ainsi que nombre de romans « atlantidéens », souvent cataclysmiques (quelques textes ici : Atlantides / îles englouties), ou encore « La mort de la Terre » de Rosny aîné. Voir aussi dans le recueil Joyeuses Apocalypses de J. Spitz.
Autres suggestions : Quinzinzinzili, de Régis Messac, qui conte surtout l’après-apocalypse; et Les furies de Keith Roberts, qui s’inspire peut-être (?) de « La guerre des mouches » de Spitz.
@Tétard : merci pour toutes ces références
Damnation Alley de Roger Zelazny, 1969.
Paru en Français sous deux traductions différentes, « Les Culbuteurs de l’enfer » ou « Route 666 ».
« La Fin du Monde filmée par l’ange N-D » de Blaise Cendrars!!!
Si possible dans son édition de la Sirène.
J’ajouterai qu’il manque par exemple Julia Verlanger (Gilles Thomas) avec son autoroute sauvage (et l’hommage : A comme alone de Thomas Géha), le jour des fous d’Edmund Cooper, mais il y a tellement de romans post-apo…
@Lune : oui, en cherchant j’ai trouvé un nombre incalculable de titres. J’essaie d’éviter les doublons, par exemple ce n’est pas forcément la peine de citer tous les faux Mad Max par exemple.
Les faux Mad Max ? Quoi qu’est-ce ??
En cinéma, notamment dans le cinéma italien, il y a eu des dizaines de films inspirés par Mad Max mais qui n’apportent a priori pas grand chose à la question de l’après-catastrophe. Ce qui n’a pas de rapport avec les références que vous venez d’indiquer 🙂
Ok ! Personnellement, je suis plutôt fan des romans !
@Lune : je m’intéresse à tout mais c’est plus facile (enfin moins long) de voir tous les films que de lire tous les romans ! Je lis lentement en plus 🙂
Sur ce sujet, j’ai trouvé aussi: Divagations sur la fin des temps, de Jérôme Dumoulin (Éditions Grasset, 2010)
La grande anthologie de science-fiction. histoires de fins du monde. [Reliure inconnue]
Goimard Ioakimidès, Gérard Klein (Auteur)
et dans les romans récents, « Cygnis » de Vincent Gessler, un court et percutant roman post-apo.
Nouveau modèle de K. Dick. Des robots construits par l’homme qui fini par le détruire. Et les robots a la fin s’entre détruit. Géniale comme nouvelle.
Sans la fin, c’est mieux 😉
Et miroirs noirs d’Arno Schimdt, méchant chef d’œuvre
également le feu de dieu de Pierre Bordage ( http://www.audiable.com/livre/?GCOI=84626100703700 )
@bob : noté !
2 très bons (dans mon souvenirs) romans de John Brunner : « Tous à Zanzibar » et « Le troupeau aveugle »
Dans Last and First Men (1930), Olaf Stapledon décrit le futur de l’espèce humaine dans ses diverses incarnations (dix-huit en tout), jusqu’à son extinction finale. Le roman se présente comme une sorte de communication télépathique entre l’auteur et l’un des derniers représentants de l’humanité, deux milliards d’années dans le futur. Last Men in London (1932) semble s’inscrire dans la même démarche, mais ne l’ayant pas lu, j’ignore s’il s’intéresse également à la fin de l’humanité.
Les deux ont été traduits chez Présence du futur dans les années 1970 (Les Derniers et les Premiers et Les Derniers hommes à Londres), mais ils n’ont apparemment jamais été réédités, ça doit être plus facile de les trouver en VO.
@Ælfgar : merci, je ne connais pas du tout Stapledon, tu m’intrigues.
« le nuage pourpre » (1901) de Matthew Phipps SHIEL a classer dans la catégorie « seul au monde ». Ce livre nous raconte l’errance, au sein d’un monde dont la quasi-totalité de la population a été décimée par un mystérieux nuage, d’un homme délirant, sur d’être le dernier survivant et prenant plaisir à mettre le feu aux grandes villes.
@vincent : merci ! Je suis étonné d’avoir oublié alors que j’ai écrit un article sur The World, the flesh and the devil, qui en est partiellement l’adaptation.
Dead Cities de Mike Davis
Il s’agit d’une réflexion sur nos villes Mortes contemporaines par Mike Davis (enseignant d’histoire urbaine, autodidacte) Très intéressant, parfois complexe car bourré de références, mais assez complet sur le sujet, bref un incontournable sur l’apocalypse dans ville contemporaine.
« Une Terre où la nature recouvre peu à peu ses droits sur la ville après la disparition de l’espèce humaine. Une architecture bunkerisée dédiée à la sécurité et au contrôle comme réponse à l’effondrement des Twin Towers. Des répliques d’immeubles allemands et japonais érigées dans le désert de l’Utah pour servir de laboratoire au dernier grand projet du New Deal : la destruction par le feu des villes ennemies. Dévastée par les bombes ou les stylos rouges des spéculateurs immobiliers, la Grande Ville capitaliste s’est révélée particulièrement apte à réaliser certaines prophéties catastrophistes. Dans ce livre, Mike Davis nous montre que, depuis son émergence, elle n’a cessé d’être associée dans l’esprit des hommes au spectre apocalyptique de sa propre destruction. »
« le ciel est mort » de john campbell. un superbe recueil de nouvelles délicieusement dépressives et angoissantes.
Terre brûlée
John CHRISTOPHER
Titre original : No Blade of Grass / The Death of Grass, 1956
Resumé et information :
http://www.noosfere.net/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=7835
Un livre à lire ou redécouvrir
Un film existe, avec un génerique aussi pessimiste que celui de Soleil Vert :
https://www.youtube.com/watch?v=f_isnl6m0Vc
+
« Enig Marcheur » de Russell Hoban 🙂 RiddleyWalker dans sa version originale, traduit par Nicolas Richard aux Editions Toussaint Louverture, vous n’en avez pas encore parlé du coup je me permets . Un roman post-apocalyptique paru en 1980 en Angleterre et traduit en 2013 en français. Un super travail de traduction en sachant que toute l’histoire est rédigée en parlénigm, langage destructuré du futur. Une bonne surprise pour moi, que j’ai décidé d’adapter en roman graphique pour mon Travail de Bachelor de Graphisme. je vous le conseille 🙂
On pourrait ajouter le roman de William R. Forstchen « Une seconde après ».
Les habitants d’une ville de Caroline essaient de survivre après une attaque EIM (ou EMP).
Petite suggestion : « Plop » de Rafael Pinedo, publié aux excellentes éditions de L’Arbre Vengeur.
merci !
Il ne me semble pas avoir vu « Malevil » de Robert Merle. Ce livre est plutôt post-apocaliptique, c’est un de mes meilleurs souvenir de lecture.
@Kormoran : je n’ai pas écrit sur le livre, mais il y a un article sur le film.
The Omen (DE bons présages) de Terry Pratchett est une parodie de fin du monde imminente . Hilarant !
Mais aussi, plus classique, Le roi se meurt d’Ionesco.
@Carmen : le sujet n’est-il pas plus la mort que la fin du monde ?
Le Paradoxe de Fermi chez Folio. Une crise financière à l’origine de la fin de l’humanité…
Totalement flippant…
Heritiers des etoiles de Simak ( la même chose ou la suite en plus optimiste)
Ravage de René Barjavel