Créée en 1947, la Doomsday Clock (horloge de l’Apocalypse) est une horloge conceptuelle censée indiquer symboliquement la distance qui sépare le monde de sa destruction. Les aiguilles de cette horloge sont régulièrement avancées ou reculées par les directeurs du Bulletin of the atomic scientists de l’Université de Chicago.
Au moment où est publié cet article, l’heure donnée par l’horloge de l’Apocalypse est minuit moins six minutes. La pire « heure » à ce jour, minuit moins deux minutes, a été réglée en 1953, alors que l’URSS et les États-Unis rivalisaient à coup d’essais de bombes thermonucléaires. Au départ créée en réaction à la bombe atomique, la Doomsday Clock prend à présent en compte les modifications du climat par l’activité humaine ou toute technologie apte à menacer la vie sur terre.
Prennent-ils en compte le fait que les extra-terrestres comptent nous foutre sur la gueule si les modifications de notre atmosphère deviennent suffisamment perceptibles pour qu’ils s’en inquiètent ?
@Nathalie : Je ne pense pas car ça ne fait pas si longtemps que la Nasa a communiqué sur cette possibilité 🙂
Dans mon vague souvenir de Twelve monkeys, la psychiatre est enlevée après avoir donné une conférence sur le syndrome de Cassandre, selon lequel celui qui annonce les catastrophes est condamné à ne pas être cru. Mais le film semble donner une autre interprétation au mythe : il s’avère que celui qui est envoyé pour trouver des informations sur le virus qui a détruit presque toute l’humanité donne justement cette idée à celui qui la réalisera.
Bref Cassandre n’annoncerait pas la catastrophe, elle la provoquerait.
Et peut-être que derrière cette soif de chaos se cache un désir absolu d’une vie pleine, entière et épanouie.
Décidément, même plus de vingt ans après sa lecture, m’épatera toujours…
@jyrille : mais la lecture de quoi donc ?
Watchmen. Je me suis trompé dans l’écriture du lien html et malheureusement on ne peut éditer son commentaire…
Ah mais tu sais que le « doomsday clock » existe, Watchmen n’a fait qu’en parler !
Ah mais oui, mais je n’avais pas fait le rapprochement. Ton article m’éclaire encore plus sur cette oeuvre fondamentale et presque infinie de richesses pour moi.