Ils ont raté le concours de la Police Nationale, ils n’ont (pour ce que j’en ai vu) que peu de compétences, et depuis l’informatisation des services, ils ne peuvent plus si facilement faire sauter les PVs de stationnement : qui veut être ami avec les policiers municipaux ?
Quand on a du mal à se faire aimer, on se rabat sur le respect, au sens de « tenir en respect », c’est à dire faire peur.
Les biterrois vont devoir apprendre à courir.
Le maire de Béziers communique avec un Beretta (plaqué or, ou c’est ce que laisse croire la photo ?) et un dialogue qui doit moins à l’Inspecteur Harry, souvent cité, qu’au Belmondo des années 1970s : « J’te présente mon nouvel ami, tagada tsoin tsoin, il s’appelle Beretta 92 ».
Quel pays de cons, quand même ! Et c’est pas fini. Le poisson pourrit par la tête, dit-on, mais parfois il pourrit aussi par le trou du cul. Je ne cite pas explicitement Robert Ménard, hein.
Le vrai problème de la démocratie, c’est qu’on n’a plus d’excuse, on ne peut pas se cacher : si on a des incompétents ou des ahuris aux commandes, c’est qu’une majorité (comme je plains les autres !) l’a bien voulu, et ça en dit beaucoup sur ce qu’elle vaut.