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Portrait d’un troll

mars 29th, 2015 Posted in Interactivité, Le dernier des blogs ?

Qui est le « troll » qui sévit sur divers forums et blogs plus ou moins liés au design (et notamment le mien) depuis des années ?

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Image piquée sur la couverture d’un « pulp » français de la fin des années 1930, L’Homme qui a peur, par L.E. Chevalier, éd. Ferenczi, coll. Police.

Il change de nom régulièrement, mais son style s’identifie sans peine : s’affirmant grand spécialiste de l’enseignement supérieur du design et de la communication, il recourt souvent à des références qu’il ne partage qu’avec lui-même. Il commence souvent par poser des questions sibyllines puis, rapidement, s’emballe et peste contre les enseignants, les artistes, les fonctionnaires, enfin un peu tout le monde, avant de lancer, d’un air entendu, une saillie pas très claire du genre :

Tu n’es pas titulaire n’est-ce pas? Le public a bien décidé que tu étais un individu de « seconde zone » Seul le privé ferait cela d’après toi?. Oui mais il n’y a pas de système pour penser cela. Et pas de responsable à pointer. Tu n’as jamais été viré dans le public? Reims ou ailleurs? la encore pas de responsable à désigner. Juste c’est la faute au capitalisme, à l’europe, à la société etc.. Et le viole des gamines de 6 ans? Pas de responsable? Et les grands massacre d’Etat fonctionnaires pas de responsable?

Cheminement intellectuel assez torve, non ?
Pour lui, tout le monde naïf, victime d’une grille binaire, et en même temps hypocrite et intéressé. Quoi qu’on lui objecte, il change de pied, sans jamais répondre aux objections qui démontrent à quel point ses arguments sont contradictoires et faibles.
Il adore faire semblant de savoir des choses sur ses interlocuteurs, sur la foi d’une recherche généralement superficielle sur Google. J’ai eu un mal fou, par exemple, à lui faire comprendre que je n’avais pas le statut de fonctionnaire, sur lequel reposait sa démonstration. Il se défend d’être un « troll », pourtant, entre l’anonymat, la provocation gratuite et l’insulte, il correspond assez bien à ce qu’on entend généralement par « troll »1.
Récemment, je lui faisais remarquer qu’il ne faisais pas beaucoup d’efforts pour que je comprenne son propos. Il m’a répondu que ce n’était pas à moi qu’il s’adressait…

-Ton narcissisme a encore frappé! lol. Tu ne vois qu’une option: je m’adresse à toi et je dois donc faire que tu me comprennes. Sinon c’est que je me parles à moi-même! Tu es dieu dans une ( pardon ton) église.
Autres options: je n’ai aucun espoir que tu me comprennes.( A mon âge je ne suis plus aussi naif !!) je m’adresses à ceux qui lisent mais n’écrivent pas. J’espère plus réactions et ressentis. Ta grille est bien trop serrée et blindée pour espérer quoi que ce soit!

Il n’a pas tout à fait tort, sa prose a bien des lecteurs muets, tel « Elo de Courville », qui se cache lui aussi sous un pseudonyme et voit ce « troll » aux cent noms sévir sur des forums et des blogs depuis treize ans au moins. « Elo » a conservé tous les messages possible et a publié le résultat de son enquête hier dans ce commentaire et celui-ci.
Je ne reproduis pas ici ces textes, ils font près de cinquante mille signes, soit l’équivalent d’une quinzaine de pages standard. L’enquête porte sur les identités, les thématiques abordées, les anecdotes dispensées, le vocabulaire redondant, les fautes d’orthographe caractéristiques, mais aussi l’évolution du comportement du drôle qui, sur certains forums, allait jusqu’à se répondre à lui-même…

ouahouah

« Le chien aboie, la caravane passe », dit un proverbe oriental. On ne devrait pas s’occuper des trolls. Mais ils ne sont pas seuls à être un peu fous ! Entre moi qui leur réponds, et « Elo de Courville » qui les traque, nous formons une belle bande.

Qui est notre « troll », donc ? Impossible de le dire avec certitude, mais on remarque que l’ancien directeur d’une célèbre école privée de design a le même vocabulaire, les mêmes obsessions et les mêmes anecdotes improbables. À ses débuts, d’ailleurs, le bonhomme n’hésitait pas à encenser grossièrement l’école en question, qui seule trouvait grâce à ses yeux, tandis qu’il conspuait l’enseignement supérieur public, et plus violemment encore, les écoles privées concurrentes.

Quelle que soit son identité, le personnage est un peu pathétique, au sens français du terme comme à son sens anglo-saxon, et l’enquête d’«Elo de Courville» est tout à fait passionnante car elle rappelle que, si l’on peut brouiller les pistes, se cacher derrière divers noms, changer régulièrement d’adresses IP2, on n’échappe jamais à la personne que l’on est. Du reste, qu’un individu dépense tant d’énergie, depuis plus de dix ans, à rabaisser, à heurter, à insulter, et tout cela en se cachant derrière des noms divers, en dit bien assez sur la mesquinerie de son esprit, même si la source profonde de ses rancœurs restera sans doute un mystère.

  1. Certains défendent que le « troll » n’est pas une personne, mais le fil de discussion lui-même, dont le nom ne viendrait pas du « troll », créature scandinave mythique (dont le nom a donné, chez nous le mot « drôle »), mais du « trolling », la pêche à la traîne. Les deux étymologies finissent par se confondre. []
  2. Sur Internet, chaque ordinateur a une adresse IP. Il s’agit d’une série de chiffres telle que 82.120.74.62 ou 90.43.254.27, par exemple. Certaines connexions physiques sont constamment liées à une même adresse IP, mais d’autres se voient attribuer une nouvelle adresse à chaque fois redémarrage du modem. Dans certains cas, les adresses attribuées à la volée permettent de circonscrire les connexions à un périmètre géographique précis, mais dans d’autres, une même adresse peut avoir été attribuée n’importe où en France. Dans ce dernier cas, seule la justice peut établir la correspondance entre une adresse et une connexion en demandant au fournisseur d’accès quel abonné s’est connecté (par exemple) depuis l’adresse 82.120.143.118, le 27 mars à 23h56. []
  1. 55 Responses to “Portrait d’un troll”

  2. By Menestrel on Mar 29, 2015

    C’est le combat des narcissiques contre ceux qui défendent le droit à être anonyme. C’est difficile dans un forum de profs en art et design de ne pas toujours retrouver les mêmes débats et même argumentaires et polémiques. C’est un peu comme si nous demandions à un communiste encarté ( encore) de se renouveler dans sa dialectique.
    Je voudrais bien savoir le nombre d’internautes qui changent régulièrement de pseudos. je pratique nouvel obs et libé et bien d’autres. Et je n’y trouve pas souvent les mêmes pseudo! Ne serait-ce pas la volonté des narcistes et réacs de certains milieux de la pratique que d’un seul pseudo? Jusqu’à ce qu’il en trouve eux mêmes l’intérêt et retourne leurs certitudes.

    Une question technique au spécialiste: Est-il possible que sur une même adresse IP plusieur pseudo ou personnes émettent?

    NB; ne pas aussi oublier que chaque époque a ses tendances. Ainsi en 2000-2010, chacun créait son blog-forum dans la volonté de faire sa petite guerre de militant de sa cause.Et d’attaqué tout ce qui pour une raison ou une autre n’était pas « comme lui » ou « lui fasait fait de l’ombre ». C’était l’époque des blogs de nuisance. Dénigrement, délation, dénonciation… ( Je me souviens encore de ce prof respectable qui prenait plaisir à photographier les Numéros des 4.4 mal garés au nom de sa lutte écologique pour les mettre sur son blog) Et tout cela au nom de la liberté. Bon cela a entrainé des réactions ( légales ou autres) et les chose ont retrouvé des places plus raisonnables.

  3. By Jérôme on Mar 29, 2015

    Et avec les commentaires qui se sont déplacés, en grande partie, vers un mode privé (il faut être amis sur Facebook), est-ce que le troll n’a pas tenté de s’immiscer dans ce nouveau cercle amical ?

    En tout cas c’est assez rare de lire le portrait d’un troll, surtout que celui-ci est loin des clichés façon ado no-life ou même jeune adulte peu consciencieux de la société (pour faire vite, pardon).

    Bravo pour l’enquête et pour la patience.

  4. By Jean-no on Mar 29, 2015

    @Jérôme : je fais attention, personnellement, à n’accepter comme « amis Facebook » que des gens que je connais personnellement ou en tout cas que je situe vraiment très bien. Mais au delà de ça, je ne suis pas sûr que le bonhomme soit très porté sur les réseaux sociaux.

    @Ivan : on me dit souvent que, en répondant, j’entre dans son jeu, mais d’une part, j’y trouve souvent le prétexte à donner mon point de vue, et d’autre part, au vu de l’enquête d’ « Elo de Courville », je ne regrette pas, car ça aura été le prétexte à un petit morceau d’anthropologie assez passionnant.

  5. By ivan on Mar 29, 2015

    lol, ça me fait penser aux aux personnes qui parlent toutes seules sans pouvoir s’arrêter, dans la rue ou la file de la caisse du super-marché.
    Mais pourquoi discuter avec lui ? Répondre à ses postes, ce n’est pas entrer dans son jeu ?

  6. By Wood on Mar 29, 2015

    Ca rappelle le type qui s’en prenait à ton bouquin sur Amazon parce qu’il faisait concurrence au tien. De même, ton troll s’en prend systématiquement à tout ce qui pourrait faire concurrence à son école.

  7. By Menestrel on Mar 29, 2015

    @ wood;

    Et comment votre « famille » a réagi contre celui qui s’en prenait au bouquin de jean no?

    Ce serait plus une histoire de deux tendances culturelles.

  8. By Menestrel on Mar 29, 2015

    Par reseaux sociaux, tu parles des religions? Des corporations? Des syndicats? Des meutes des blogs? Des repas kro-merguez? Des amis qu’on sélectionnent pour face book?
    Ou tous en semble, tous ensemble on demande plus d’argent et dénigre la différence?

  9. By Jean-no on Mar 29, 2015

    @Menestrel : en 2015, « réseaux sociaux » est une locution au sens universel : Facebook, Twitter, Linkedin, Google+, Instagram,… Ou peut-être au moins que tu as entendu parler de MySpace ?
    (oh hé, moi aussi j’ai le droit de me moquer un peu de temps en temps, hein)

  10. By Menestrel on Mar 29, 2015

    Tu gagnerais du temps pour te moquer d’user de  » lol ». Mais c’est vrai, toi tu es dans l’éloge au temps passé. ou « l’utilité de l’inutile » ( Nuccio Ordine).

  11. By Jérôme on Mar 29, 2015

    Et je viens de percuter que maintenant sur l’illustration du billet, c’est bien vu ! Moi qui étais déjà bien perplexe sur cette école, je ne sais pas si le président-fondateur en reflète l’âme mais si c’est le cas je pense avec peine aux pauvres créatifs en devenir… enfin en même temps on parle de « création management » là-bas alors c’est perdu d’avance. Mais il y a peut-être des bons profs, j’en sais rien et je ne veux pas m’emporter trop vite. Et puis le vieux capitaine est peut-être loin du navire maintenant, traquant sa baleine à sa façon, sur son radeau.

  12. By Menestrel on Mar 29, 2015

    @jérôme;
    oh que oui! Une personne qui décide d’accoler création et management ne peut être qu’un extraterrestre. C’est tuer la créativité, brider la liberté de penser, restreindre les champs du possible, tirer vers le bas les nuances, remettre en cause l’expression des sens, se compromettre avec le vil, trahir l’essence même de la création…je voudrais être ton ami sur face book. C’est possible?

  13. By Tristan on Mar 29, 2015

    Wow, impressionnante, cette enquête !

  14. By Manuxuser on Mar 29, 2015

    @menestrel : une adresse ip peut effectivement être commune à plusieurs ordinateurs car l’adresse publique qui est celle utilisée est attribuée par le routeur qui fait le lien entre l’ordinateur, qui a une adresse privee sur le réseau local et le fai.

  15. By Loïc on Mar 30, 2015

    Je viens d’aller faire un tour sur le site d’une école dont on voyait énormément de publicité à un moment (d’assez mauvais goût je dois dire), et c’est étonnant à quel point le code est mauvais, pour une école de design, et pour une école privée (tout ce qu’il ne faut pas faire pour un bon référencement, et tout ce qu’il ne faut pas faire pour une lisibilité/visibilité maximale)… En tout cas vraiment pas recommandable pour du multimédia !
    Mais je suis peut être hors sujet, je ne sais pas pourquoi je mets ce commentaire sur cet article…

  16. By Menestrel on Mar 30, 2015

    @loic;

    Moi j’adoooore le bon gout du site de ton école. Ces couleurs pisseuses très tendances chez les jeunes filles de Strabourg prouve une vraie démarche marketing.
    Tous ces jeunes qui pratiquent les jeux vidéo doivent se précipiter.

  17. By Menestrel on Mar 30, 2015

    @loic;

    quel % de jeunes filles de bon gout et de bonne compagnie dans ton école HEAR?

  18. By Jean-no on Mar 30, 2015

    @Menestrel ; je suis curieux de savoir ce que tu déduiras du pourcentage de jeunes femmes (plutôt que filles !) dans une école d’art.

  19. By Jérôme on Mar 30, 2015

    @loic

    Pourquoi s’intéresser au moteur, seule la vitrine compte, « entrez donc mon bon client, venez vous délester de quelques euros qui pèsent lourdement dans votre poche ».

    J’avais oublié, à l’époque, le tapage médiatique avec le clébard sur les flyers… au-secours… ou quand le « management » tient la création par les c…….

  20. By Menestrel on Mar 30, 2015

    à jean no;

    Ne voudrais-tu pas m’encourager à émettre des opinions afin de pouvoir me piéger? Dans les préjugés? Alors voyons!

    J’aimerais bien que Loic nous dise le % de jeunes femmes (?) inscrite dans la section musique de son école. Ainsi que le % de jeunes femmes dans les sections art. Comme c’est son école et que nous avons le site de son école, il pourra ainsi nous expliquer ce qu’il entends par les « bons codes », « le bon gout » choisis par son école.Et meme ce que lui considère comme « bien » pour une école de design privée.
    Comme il semble avoir des idées très arrêtées, nous pourrions mieux comprendre ces affirmation : j’aime/ j’aime pas qu’il a eu.
    Et ce d’autant plus que lui, personnellement n’a pas encore fait son site pour une démonstration de son savoir.
    Et ensuite il pourrait nous expliquer quelles sont les bons codes pour une école de jeux vidéo et animations ayant 90% de garcons habillés en noir.

    Il pourrait aussi répondre: « Seuls mes codes sont bons. Le reste basta. »

    Et ensuite, si c’est un professionnel, il nous expliquerait comment il ferait si il devait trouver des codes fédérateurs pour son école si elle ouvrait une section jeux vidéos pour des garçons qui s’habillent en noir à coté de jeunes femmes étudiant la musique.

  21. By Jean-no on Mar 30, 2015

    @Menestrel : je ne comprends rien à tes histoires de jeunes femmes. Quant au code dont parle Loïc il s’agit de la source HTML des pages web. Il n’y a pas de code « fédérateur », mais il y a des programmes bien faits et d’autres moins bien.

  22. By Menestrel on Mar 30, 2015

    @jérôme;
    Le management t’a tenu par les c….es? Faut pas les laisser approcher si près!
    Mais tu ne nous parles pas du résultat de cette tenue! Cela t’a rendu plus créatif? Ou au contraire cela t’a rendu improductif, frigide?
    Mais pourquoi tu fréquentes ces types! Tu pourrais laisser croire que tu les aimes. Il faut pas donner cette impression. C’est pas correct. Tu pourrais entrer dans l’enseignement après une telle expérience douloureuse!

    Voilà, tu as encore raison. Ce qui compte, c’est le moteur, le fond! Et non pas la vitrine! Dans la création, s’interesser à la forme, c’est vraiment n’importe quoi. Seule le moteur, le fond, la spiritualité sont de valeur.
    Et quand tu vois tout c’est jeunes qui au seul vu de la vitrine disent: j’aime j’aime pas. Sans faire le moindre effort pour comprendre le fond! C’est terrible ces ados!
    Aller, ensembles , la formule de base de notre famille: » c’est le moteur et pas la vitrine »: 3 fois. comme le choeur de l’armée rouge.

    je peux faire partie de tes copains sur face book maintenant?

    NB: Tu pourrais nous raconter ta dernière visite à cette école qui t’a permis de comprendre le fond?

  23. By Menestrel on Mar 30, 2015

    Moi je pensais à des codes sociologiques et graphiques. Et à des codes de bons gouts ( pour lui et son univers de jeunes femmes).

  24. By Jean-no on Mar 30, 2015

    @Menestrel : je me demande ce que tu cherches à dire sur les femmes !

  25. By Menestrel on Mar 30, 2015

    Mais rien. Juste qu’il y a plus de femmes en section de musique qu’en section de jeux vidéo.
    Et qu’un professionnel de la communication devrait en tenir compte avant d’avoir des certitudes.

  26. By Jean-no on Mar 31, 2015

    @Menestrel : mais qui est prof en musique ou en jeu vidéo ?

  27. By Menestrel on Mar 31, 2015

    J’ai écrit « section de musique ». Pas prof de musique. Loic est prof dans une école qui a une section de musique ( il me semble) Qui a ses codes visuels et de bon gout. Et il parle du mauvais gout d’une école qui a un département « jeux vidéo ». je ne vois là aucune expression d’analyse; de professionnalisme, de fond. Les adolescentes en musique pourraient dire la même chose sur le look des étudiants en jeux!

    Remarque: tu me demandais pourquoi ne pas faire la différence entre telles ou telles institutions d’enseignement. Nous avons ici un élément de réponse. Tu as invité dans ton université une diplômée des arts décos. Loic, prof à strasbourg est diplômé des arts déco. dans ton école du havre nombre de profs sont des arts déco. Et tous, ont les mêmes formules convenues  » Moi je suis supérieur car je veux le fond » « la pub c’est mal » « chien dans un flyer, la honte » »le privé c’est juste le fric » etc… Mais vont-ils vraiment dans l’analyse? Jamais! Juste, ils répètent des formules de couleur politique archaique. J’ai suivi dans les médias l’affaire du prof d’extréme gauche qui fait l’apologie du terrorisme à ses éléves. Les profs qui le défendent ont le même système de pensée. les mêmes formules. Et ils rencontrent une radicalisation de plus en plus violente contre cette posture dans le public.
    Même chose pour l’affaire du directeur d’école publique qui a violé des gamins de 6 ans de nombreux mois.

    Faire la différence est difficile, à certain niveau d’analyse. Surtout quand on rencontre un tel totalitarisme.

  28. By Loïc on Mar 31, 2015

    @Jean-no, ça doit être moi, j’imagine…

    Enfin disons que j’interviens dans une école qui a maintenant intégré le département étude supérieure de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg (en gros le conservatoire).
    Pour les jeux vidéos c’est le mystère, nous n’avons pas du voir les mêmes sites… même si je suis intimement persuadé que le jeu vidéo doit avoir sa place en école supérieure d’art.
    Pour le code, je parlais effectivement du code HTML présent dans le susdit site. Mais je pense que les pro de son école pourront expliquer à Menestrel où est le problème (problèmes que l’on retrouve dans un paquet de sites d’écoles, y compris dans celui de celle ou j’interviens cf le menu flash ; école qui au passage n’est pas la mienne, j’y enseigne mais ne la possède ni ne la dirige pas, il me semble qu’elle appartient à la collectivité).
    Pour les jeunes femmes, alors là, que dire… ? euh… je laisse Menestrel à ses obsessions ?

    Et oui, je n’ai pas encore eu le temps de faire mon site, malheureusement pour moi j’ai du boulot qui m’attend…

    Ah si, une dernière remarque, vas y @Menestrel, enlève ton masque, on t’a reconnu, je te promets, ça te fera du bien.

  29. By Menestrel on Mar 31, 2015

    @ loic;

    Pourquoi ce questionnement sur mes obsessions supposées? Reste simple. Et dis-nous juste quel % de Jeunes femmes dans la section musique ( conservatoire)de ton école. Je ne demandes pas un truc scientifique. Juste un ordre d’idée. Par exemple 95%.?

    Oui, parce que tu parles de « mauvais gout ». Sans parler de « bon gout ». Ainsi avec la home page de ton école et le % de jeunes femmes dans ton école. Nous saurons ce qui est le bon gout chez toi par rapport à ton public. Oui, car tu comprends, imposer son gout comme le bon pour tous c’est pas toujours facile à comprendre pour des gens simples.

  30. By Menestroll on Avr 1, 2015

    Allez Jean-Mimi, va te reposer, on comprends rien à ce que tu dis et tu fatigues tout le monde… Ou alors ouvre ton propre blog pour y déverser ta prose.

  31. By Loïc on Avr 1, 2015

    Allez, je vais nourrir la bête pour lui faire plaisir,
    Je n’ai que les effectifs des diplômés en section musique, ce qui donne en 2012 6 diplômées sur 17 étudiants et en 2013, 13 sur 20.
    Pas de quoi faire un plan sur la comète, la proportion homme/femme change régulièrement.
    Et je ne vois pas vraiment de quelle école de jeu vidéo j’ai parlé…

    Quand au mauvais goût ma phrase manquait peut être de clarté, mais il s’agissait des publicités de l’école et pas de l’école elle même (mais je pense que la plupart des personnes lisant les commentaires avaient compris).

    De la formation elle même, je n’aurais pas dit qu’elle est de mauvais goût, mais plutôt d’un niveau assez passable, si j’en crois les nombreuses réactions d’anciens étudiants sur divers forums, et si je me réfère aux quelques diplômés que j’ai pu croiser. Mais si leur inscription professionnelle est aussi bonne que le suggère le site de l’école, alors tant mieux pour eux.

  32. By Menestrel on Avr 1, 2015

    La proportion de fille m’interpelle. je dois dire que j’ai eu raison de poser la question. mais cela ne m’aide pas à comprendre la logique des choix graphiques de cette école sur sa home page.

    J’avais compris. Tu jugais de mauvais gout une communication. C’est que tu dois avoir tes repères personnels sur le bon gout. Une certaine logique? pour reprendre la formule passe partout tu dois comprendre le fond.

    Mais si tu parles de mauvais gout sans rien savoir sur le fond, sans repère, c’est bien dommage.
    Il est fort probable que les travaux d’étudiants ne correspondent pas à ton style perso ( qui est de bon gout). Est-ce que comme professeurs tu as eu l’expérience d’étudiants insatsfait qui fuyaient leurs responsabil

  33. By Jean-no on Avr 1, 2015

    @Menestrel : pour le coup, avec ton histoire de cible, je crois qu’on est au cœur de la différence public/privé : les écoles privées, pour survivre, sont forcées de s’adapter à ce que leur public veut et croit. Avec comme effet secondaire pénible un possible clientélisme et le besoin de « faire croire » plus que de convaincre. Le public a souvent un orgueil mal placé (le commerce, c’est sale) et un autre niveau de clientélisme (il faut convaincre le maire, le ministère,…), mais il me semble malgré tout très possible de faire ce qu’on croit être bien pour tout le monde plutôt que ce qu’on sait être bien à montrer sur un salon des formations. Il me semble que pour former, il faut avoir un avis sur les sujets auquel on forme, et affirmer une vision du graphisme, par exemple, plutôt que de chercher quel graphisme touchera le plus sûrement la cible qu’on s’est fixée, qui est un peu le serpent qui se mord la queue.
    Que le « bon goût » des profs (qui sont assez variés, quand même) ne soit pas celui des étudiants n’est pas bien grave, à eux d’affirmer leurs choix, y compris contre l’institution scolaire. C’est ça, aussi, former des créateurs : les obliger à réfléchir à ce qu’ils font, et à revendiquer ce qu’ils sont.
    Vous ciblez des clients (et surtout leurs parents, qui sont solvables), tandis que le système supérieur a encore un peu le confort de chercher à bien faire plutôt qu’à bien faire croire.

  34. By Menestrel on Avr 1, 2015

    qui fuyaient leurs responsabilités et allaient sur la toile pour se venger? Si non c’est que tu dois être avant tout un gars sympa.

    Il arrive que dans certaines bonnes écoles qu’ils combattent ( inutilement parfois) cette habitude chez les post ado à dire, en toute chose simplement : j’aime/j’aime pas. Ou c’est boooo, devant des effets graphiques primaires.
    Est-ce que pour toi il s’agit de faire du boooo de bon gout que les post ado moulés aiment?

  35. By Menestrel on Avr 1, 2015

    Ou je ne suis pas d’accord sur ce que tu écris ( en dehors des provocs et des simplications) c’est que tu ne parles pas des conséquences . La notion de consequence. D’application de ces mots.

     » faire ce qu’on croit être bien pour tout le monde ». Je sais que pour toi ce n’est qu’une formule. Mais tu devrais essayer de voir sur ce que cela signifie pour ceux qui participent (consciement ou non ) à sa mise en oeuvre! Tout le monde doit suivre son bon gout!!! C’est terrible! Si ces dictateur restaient dans leur coin à faire de l’artisanat ou des dessins ce ne serait pas grave. Mais ils se répandent, par exemple sur ce nouvel outil qu’est internet pour vouloir imposer!

    Et quand tu mets ces petits nazillons en hordes, en meutes, pour avoir été formés aux mêmes moules du « moi j’ai la vérité »! Ou en sommes nous! ( Avec l’orgeuil labellisées dont tu parles)!!! On n’est pas obligés en conscience d’accepter cela.

    Oui le public a de l’orgeuil mal placé. Mais ce qui est innaceptable, c’est qu’il le transforme en action de destruction. De nuisance. Avec une bonne conscience de veaux.

    Il y a contradiction dans ce que tu écris. Les mots changent mais les concepts sont les mêmes. Le pire n’est pas celui désigné par ceux du public comme l’étranger à abattre parce qu’il a la rage.
    Les gens du public ne travaillent n’agissent que pour une cible. Les artistes sont dans une posture de gauche pour des raison de marketing obligé.’ (Les artistes de droite se font massacré). Les profs d’art sont dans la posture de gauche par marketing obligé pour avoir postes et financement.Les étudiant du public pour avoir leur thèse doivent donner des gages à leurs « Maitre » ( Et oui, dans le public cela existe encore) dans le choix de leurs références. Les prépas doivent formater leurs etudiants aux codes des écoles publiques ciblées. Et quand un directeur change il faut vite changer les codes. Curseur informatique ou traditionnel par exemple.

    Et tout cela de manière sournoise, hypocrite, dans les bonnes manière. Mais totalement brutale. Ou surtout ne pas mentionner une démarche client! La c’est mort. On cible le public mais on ne le dit pas.

    J’exagère le trait parce qu’il faut faire court.Mais cette brutalité cette vraie nature, pour la découvrir il faut un peu dépasser la posture convenue.

    Non le privé n’est pas le pire. refuser dans le public les mots marketing, clientelisme, violence, égoisme…fait partie de l’omerta. mais ne prouve en rien que les concepts ne sont pas présents et forts : au contraire.

    NB. pour rester dans le graphisme. Ne vouloir accepter qu’un seul graphisme, le sien, et celui de ses amis. Et dénigrer les démarches de ceux qui ne sont pas amis. Ce n’est juste que l’époque des barbares.Des barbares avec le visages peint pour ses dieux.

  36. By Jean-no on Avr 1, 2015

    @Menestrel : les Arts décoratifs de Paris, qui sont effectivement une référence dans le design graphique, ont été créés il y aura deux-cent cinquante ans l’an prochain (un quart de millénaire !) pour que les artisans deviennent des artistes (au sens : des créateurs capables de revendiquer une œuvre singulière). C’est le genre d’ambition qu’affichent la plupart des écoles supérieures publiques, mais j’imagine que des écoles privées ont le même genre d’ambitions plus ou moins marquées (Penninghen, Nantes-Atlantique, Saint-Luc en Belgique ? Sûrement d’autres) et profitent de leur indépendance vis à vis de l’État. À propos, l’État n’est pas de gauche, tu sais, ceux qui le dirigent varient et leur politique peut varier aussi. Dans les écoles que je connais je n’ai jamais entendu dire qu’un recrutement avait été motivé par des questions politiques. Je connais des directeurs d’école ou des enseignants de droite, et mon école est sous tutelle directe d’un maire qui a participé à la fondation de l’UMP.
    Tu parles beaucoup de posture, mais je pense que c’est surtout que tu ne comprends pas le travail que nous faisons. Qu’il existe des tics, des référents culturels, des totems et des tabous, certainement, mais l’éducation que nous nous efforçons de donner dans les écoles d’art n’est pas une coquille vide pour autant : personnellement, je souhaite à mes étudiants de savoir créer, de savoir produire, de savoir réfléchir… S’ils veulent dessiner des flyers de pizzérias, il suffit de connaître un ou deux logiciels et ça suffit bien, pas la peine ni des Arts-déco, ni d’une école privée hors de prix.

  37. By Menestrel on Avr 1, 2015

    PS:
    Le public cible les parents qui sont solvables! Toutes les statistiques le montrent.

  38. By Intégrateur on Avr 1, 2015

    @Menestrel En tant qu’intégrateur je ne jugerai du bon goût du site de votre école que par la technique employée : une école avec une section « communication visuelle et multimédia » dont le site est monté en tableaux, technique d’il y a 15 ans et +, anti-sémantique et à l’encontre de toutes règles W3C, ça fait désordre.

    On pourrait aussi discuter des images avec du texte dedans, sans texte alternatif, donc non accessibles à tous, des gifs animés + que datés, de la vidéo en autoplay, d’un gros problème de hiérarchisation du contenu et enfin de l’absence de design responsive…

    Et puis puisque je parlais de W3C, voici ce que donne la page d’accueil passée au validateur W3C : http://validator.w3.org/check?uri=http%3A%2F%2Fwww.creapole.fr%2F&charset=%28detect+automatically%29&doctype=Inline&group=0 . 35 erreurs, joli score.

  39. By Loïc on Avr 1, 2015

    Je dois dire que j’ai plutôt l’impression d’avoir affaire à de jeunes adultes qu’à une bande de post ados. Ils sont pour la plupart assez responsables et conscients des enjeux de leur formation (qu’on leur explicite assez clairement).

    @Jean-no, de mon expérience dans l’enseignement privé je retire effectivement l’impression qu’il fallait avant tout faire produire les étudiants quoi qu’il arrive. Régulièrement au détriment de la bonne compréhension des possibilités de la pratique abordée.
    Dans le public, moins de problème avec ça, on peut avoir des projets qui sont des échecs et qui ne sont pas aboutis à l’échéance, mais par contre cet échec à permis à l’étudiant de comprendre des choses sur du moyen/long terme.

    J’imagine que c’est parce qu’une école privée a besoin de productions finalisées à montrer pour pouvoir faire sa communication et recruter des étudiants pour l’année suivante. Ainsi le travail produit par les étudiants devient au service de l’école au lieu de l’inverse, ce qui devrait être la mission première de tout établissement d’enseignement (public ou privé).

    Un autre point que je trouve problématique dans les écoles privées, est que leur mise en concurrence les empêche assez régulièrement des échanges, discussions ou partenariat avec d’autres écoles. Hors ces moments me paraissent très importants car c’est justement là que les étudiants peuvent se rendre compte ou pas de la singularité d’une pratique (puisqu’on parle ici de création).

    Pour les profs, comme tu le dis, espérons que la moyenne des enseignants permette de lisser le «bon/mauvais goût» de chacun.
    Quant à mon jugement de «mauvais goût» sur la publicité mentionnée
    plus haut, il est effectivement subjectif, et ne présume en rien de la qualité communicante de l’affiche. Il semble qu’elle ait atteint un certain niveau d’efficacité puisque qu’elle a été remarquée et que des étudiants se sont inscrits.
    Mais en tant que graphiste, aurais je pris la décision de laisser un tel visuel dans l’espace public, pour communiquer sur une école de création ? Surtout pas.

  40. By Jérôme on Avr 1, 2015

    A confirmer mais il me semble que l’école a été condamnée en justice pour pratiques commerciales trompeuses…

  41. By Loïc on Avr 1, 2015

    Effectivement. Mais il semble qu’il y ait un pourvoi en cassation. Les discussions sur la page Wikipedia sont également assez étonnantes.

  42. By Jérôme on Avr 1, 2015

    Oui c’est marrant de mettre en doute la neutralité de Wikipédia et en même temps de vouloir ajouter sur la page concernée que wouaf wouaf est la plus grande école de design française.

  43. By Menestrel on Avr 1, 2015

    @Jean no;

    Très belle accroche pour beaucoup d’entreprises privées: « bien faire plutot que bien faire croire »

  44. By Menestrel on Avr 1, 2015

    @loic;

    Bien, c’est bien de reconnaître que tes opinions n’étaient que subjectif ne connaissant pas le sujet. C’est un accident ou une methode?

    Oui, cela me paraît une bonne analyse: les écoles privées enseignent la notion de résultat, de finalité, d’objectifs… bien mieux que les écoles publiques. Qui sont plus dans l’échec, qui ne sont pas aboutis…

    Et tu « imagines » ( t’es encore dans le subjectif là?) Que les écoles privées le font pour la pub, pour le recrutement. Au cours de leurs porte ouverts. Etant entendu évidement que les écoles publiques ne font pas elles de portes ouverte ou elles montrent les travaux ( trafficotés) de leurs étudiants.

    Si, elles font des portes ouvertes!!! Mais c’est différent je suppose.  » c’est pour un monde en paix ». » Pour l’amour » Pas pour l’argent des subventions pour les profs. pas par orgueil. Pas pour « niker » les autres écoles publiques!

    Tu nous parles des ouvertures au monde des école publiques? Tu devrais lire le rapport de la cours des comptes sur l’école des beaux arts de paris. Oui, parles nous de l’ouverture vers le monde civile. sur le nombre de profs étrangers, l’enseignement des langues étrangère, les références culturelles aux cultures du monde….Il n’y a rien.

    ne confond pas le copinage des profs pour les postes à pourvoir avec une ouverture culturelle. Les compétitions, la concurence entre les « ecoles », les ministères etc …sont feutrés mais sanglants!

  45. By Menestrel on Avr 1, 2015

    Tu ne devrais pas être inquiét! la majorité des profs lissent bien le « bon/mauvais gout » de chacun. N’est-ce pas votre objectif essentiel : « lisser les etudiants pour qu’ils aient votre bon gout ».
    Par contre, je ne sais toujours pas ce qu’est le « bon gout » auquel vous formatez vos étudiants. Le seul élément que j’ai ce sont les deux premières photos de toi sur google quand on fait: image sur ton nom. Enfin cela me permet d’avoir quand même une bonne idée de ton bon gout.

    Comme graphiste tu n’aurais pas choisi cette affiche pour communiquer. Tu affirmes. Le typographe dit la même chose. L’infographiste dit la même chose. le photographe dit la même chose. L’illustrateur dit la même chose. C’est pour cela qu’il y a des agences de publicité pour dépasser ce discours simplement corporatiste. Et de l’autre côté il y a des free lance pour la technique choisie par le créateur.
    C’est pour cela qu’il y a des écoles de graphistes et d’autres qui ne sont pas des écoles de graphistes et dont l’objectif n’est pas de lisser un « graphisme de bon gout ». Qu’on appelle creation par abus de langage.

  46. By Menestrel on Avr 1, 2015

    OK dans l’ensemble de ton texte. Sauf deux points:

    Qu’est-ce qui s’est passé en 1968 aux arts deco et qui a duré 30 ans dont nous suivons encore les effets aujourd’hui?

    Faire des flyers de pizzéria peut être ( parfois) hors de portée intellectuelle de beaucoup de graphistes de bon gout. Comme un logo peut valoir, à juste prix, 50 € ou 100 000€.
    Je te conseille le livre : » Lisbeth salander. Une icone d’en bas ». par J-L Bischoff.

    Il y a de la politique. Plus que tu veux bien le voir. Mais surtout  » du bon gout culturel à gauche » Avec corporatisme.

  47. By Jean-no on Avr 1, 2015

    @Menestrel : je suis sûr que c’est difficile de faire les flyers de pizza que veulent les pizzaïolos quand on a été formé auprès de grands affichistes ou typographes.
    Je ne promets pas de lire ton livre, Millenium ne m’a pas plus captivé que ça (même si le personnage de Lisbeth est bien). Qu’est-ce qui t’y fait penser ?

  48. By Menestrel on Avr 1, 2015

    Plus l’égo d’un graphiste est grand moins il sera capable de créer en dehors de l’ego qu’il a entre les deux oreilles.
    Ta question?
    La richesse qu’il y a dans une icône. la création d’une icône. la création d’un mythe etc….C’est pas le graphisme d’un personnage d’une Bd oubliée.

  49. By Jean-no on Avr 1, 2015

    @Menestrel : Je compte bien former des gens qui sont capables d’expliquer au client ce qui est bien, plutôt que des OS qui font tout ce qu’on leur dit. Y’a pas d’erreur.
    Pour l’icône et la BD oubliée, comprends pas trop.

  50. By Menestrel on Avr 1, 2015

    Capable d’expliquer à un client. Et même le tirer vers le haut. Mais en le respectant. En respectant tous les types de clients.
    Ce livre explique « la valeur » de lisbeth. Un personnage créé et formel. Par BD oubliée je veux dire une BD pauvre pour tout le monde( sauf pour l’auteur) Juste comme un flyer à 2 sous, de pizza.

  51. By Loïc on Avr 2, 2015

    Tiens une question comme ça @Menestrel…

    Pourquoi un pseudo ? Tu sais exactement qui nous sommes, tu peux même aller chercher nos photos sur google si tu le souhaites (pour ce que ça permet de comprendre de mon «bon goût», à vrai dire je n’en sais rien, étant sur les photos, ce n’est pas moi qui les ai prises).

    Les personnes qui vont sur ce site peuvent lire nos contributions, en nos noms, elles sont assumées, et publiques, puisque l’on s’exprime sur l’espace public que nous met à disposition @Jean-no.

    De ton côté tu multiplie les pseudos (au moins n’en as tu qu’un sur cet article), et ne confirme pas vraiment ton identité, même si plus personne n’a de doute.
    Qu’est ce qui se passe ? Tu as peur que des moteurs de recherche puissent remonter jusqu’à tes multiples interventions ? Peur que des partenaires, enseignants, étudiants de ton école lisent le fond de ta «pensée» ?
    Au final, je trouve cela assez lâche ! Assume jusqu’au bout, tu vois, on est même prêt à discuter, au moins jusqu’au moment où on ne comprendra vraiment plus rien à tes interventions. Tu deviens malheureusement de plus en plus difficile à lire (chapeau à @Jean-no qui te déchiffre depuis 10 longues années).

  52. By Loïc on Avr 2, 2015

    @Jérôme, au contraire c’est tout à fait logique, quand on fait soi même des modifications de manière à truander une encyclopédie, comment avoir confiance en ce document ? On fini par vivre dans le monde vicié que l’on se borne à dénoncer à longueur d’interventions.
    C’est assez pathétique, voire pathologique…

  53. By Menestrel on Avr 2, 2015

    @loic;

    ce n’est pas moi qui ai inventé le concept des pseudos. Il sert a se protéger des nazillons par exemple. Oui, c’est une forme de lacheté. Avoir rien a perdre facilite le courage de nombre de ceux qui se la joue.
    Ceux qui sont autour de moi connaissent, même trop bien peut-être, mes idées. N’est-ce pas normale?
    Si tu penses que les bénévoles sur wikipedia sont des anges puisqu’ils sont bénévoles! bof! Sur de nombreux sujets il y a des personnes qui essaient de faire passer la verité face a des personnes qui ont là un nouveau pouvoir qu’ils ne veulent pas perdre sans la maturité pour l’assumer. Libre à toi de démontrer que tu ne lis que ce que tu veux voir. Avec un angle de préjugés.

    NB; sur google la première photo est ton graphisme. La deuxiéme c’est toi qui pose. Tu veux dire que c’est la faute du photographe? Mais ces photos sont « toi » et tes choix dans tes gouts.

  54. By Menestrel on Avr 2, 2015

    @loic;

    Un jour tu voudras être sur wiki ( dernière version) . Et des bénévoles montreront ta photo de google. Ce sera très bien puisque ce sont des anges bénévoles et que tu es pour la transparence.Et cela correpond à ton idéale.

  55. By Jean-no on Avr 2, 2015

    @Menestrel : Wikipédia n’emploie que des photographies libres de droit et ne va donc pas piocher sur Google pour illustrer ses articles !

  56. By elo de courville on Avr 2, 2015

    Parmi ses habitudes, Jean-Michel / Menestrel retourne systématiquement contre ses interlocuteurs les informations qu’ils lui donnent. N’avez-vous pas remarqué qu’il (vous) pose des questions dans chacun de ses commentaires et passe ensuite le reste de son temps à parler de ce que vous lui avez répondu ?

    Il essaie ici d’opposer public et privé, s’attribuant au pied levé un rôle de grand défenseur de “l’enseignement supérieur libre“ alors que son école n’est en réalité pas comparable aux autres écoles privées. C’est un établissement où il n’y a pas de concours d’entrée et dont le modèle est basé sur le recrutement d’un maximum d’élèves. Là où toutes les autres ne sélectionnent qu’entre 30 et 100 élèves par promo sur 200 à 2000 candidats, la sienne doit absolument prendre tout ce qui arrive et encore, ce n’est même pas suffisant. Sur les 1500 élèves qu’aurait dû accueillir l’école pour rentabiliser ses travaux d’agrandissement de 2006 (admirabledesign.com), elle n’est parvenue aujourd’hui à n’en avoir “que“ 1000 (studyrama.com) et perd de l’argent (verif.com – cela-dit, avec 5,4 millions d’euros de trésorerie, il y a de quoi voir venir).
    Voila pourquoi notre ami continue à dépenser une partie des frais de scolarité de ses élèves en couverture publicitaire. Et voila pourquoi il dénigre les méchants “concurrents“ des autres écoles mais ne supporte pas la critique de la sienne, qui lui coute des recrutements et donc de l’argent.
    L’école que préside notre ami a un modèle bien à part et il convient d’avoir cela en tête pour décrypter ce qu’il écrit.

    Enfin, contrairement à celles qu’il profère anonymement depuis toutes ces années, les critiques qu’il reçoit sont toujours la faute aux autres : “mauvais élèves aigris“, administration française, manœuvres de la “concurrence“, opinions de “bien pensants-bobos-de-gauche“, etc. Typiquement, quand les affiches de son école sont critiquées, ce n’est pas parce qu’elles dévalorisent ses élèves auprès de leurs futurs employeurs mais parce que “les autres“ ne comprennent pas la fine stratégie de communication de son président – qui serait le seul à savoir comment s’adresser à sa mystérieuse “cible“.

    En réalité, Jean-Michel / Ménestrel est le premier responsable des critiques et problèmes rencontrés par son école (qui n’a pas non plus produit que du mauvais, soit dit en passant), mais c’est toujours la faute aux autres.

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