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Visiophones publics

février 26th, 2012 Posted in Images, indices, Vintage

En complément au précédent article, j’ai fait une petite recherche sur les cabines téléphoniques à visioconférence dans le cinéma d’anticipation. Je n’ai pas retrouvé des dizaines d’exemples, l’objet me semble surtout très courant dans la science-fiction des années 1980-2000. En effet, si les visiophones domestiques sont courants dans la science-fiction depuis le XIXe siècle (depuis le téléphonoscope imaginé par George du Maurier en 1879), les cabines publiques avec visiophones me semblent être un objet plus précisément typique de la vogue Cyberpunk.

Une version précoce cependant : dans La Vie électrique (1890), Albert Robida, qui avait proposé de nombreux « cas d’usage » du Téléphonoscope emprunté à George du Maurier (qui lui-même croyait l’avoir pris à Edison), imaginait qu’un jour il existerait des cabines téléphonoscopique.

2001, l’Odyssée de l’espace (1968)

Une autre occurrence marquante dans le registre, elle aussi antérieure au Cyberpunk, est la scène du film 2001: a space odyssey (1968) où l’on voit le docteur Heywood Floyd, qui est en transit vers la lune et a fait escale dans une station en orbite autour de la terre, appeler sa famille depuis une cabine téléphonique visiophone. La cabine est spacieuse et confortable. À l’extérieur est écrit le mot « Picturephone », qui surplombe le logo « Bell System » de la compagnie AT&T.

Le Picturephone de AT&T

Il ne s’agissait pas de science-fiction, puisqu’AT&T a effectivement commercialisé des visiophones dès 1964 et installé des cabines nommées Picturephone mod 1 dans quelques lieux publics choisis de New York, Washington et Chicago, ainsi qu’à la foire internationale de 1964 (ci-dessus à gauche). Ce service au coût prohibitif (16 dollars de 1964, soit approximativement 113 dollars actuels pour trois minutes) a précisément été abandonné en 1968, année de la sortie de 2001: a space Odyssey.
Le visiophone public constitue donc un cas intéressant (mais loin d’être unique) de technologie commercialisée dans le monde réel avant de devenir un objet de fiction.

Blade Runner (1982)

Dans Blade Runner (Ridley Scott, d’après Philip K. Dick), Deckard appelle Rachael depuis un bar. Il ne dispose cette fois ni de confort ni d’intimité.

Total Recall (1990)

Dans Total Recall (Paul Verhoeven, d’après Philip K. Dick), on aperçoit plusieurs visiophones, notamment dans l’espace public.

Until the end of the world (1991)

Dans le méconnu et pourtant excellent Until the end of the World (Wim Wenders)1, les deux principaux protagonistes, Claire et Sam, utilisent des visiophones publics assez étranges, dont l’utilisateur, face à un petit écran, doit coller son oreille gauche sur un bras rigide. Les visiophones sont situés dans l’espace public.

Johnnt Mnemonic (1995)

Dans Johnny Mnemonic (Robert Longo, d’après une nouvelle de William Gibson), la cabine téléphonique publique est un visiophone. Les cabines sont disposées en rangées, avec de petits paravents au niveau de la tête, comme pour de nombreuses cabines publiques actuelles.

...
Virtuosity (1995)

Dans Virtuosity (Brett Leonard, 1995), on ne voit pas précisément les téléphones, mais ce plan sur des cabines publiques montre des appareils avec écran et clavier, dans ce qui est censé être le Los Angeles de 1999 dans le film.

Ghost in the shell (1995)

Dans Ghost in the shell (Mamoru Oshi, d’après Masamune Shirow), un éboueur au cerveau « hacké »  par le « puppetmaster » utilise un terminal public pour (pense-t-il) pirater la ligne de son épouse. On ne voit pas si ce terminal peut servir de visiophone. Il est disposé en pleine rue.

visiophone_cobaye2
Le Cobaye 2 (1995)

Toujours en 1995, le film « cyberpunk » Le Cobaye 2 montre un homme qui utilise une cabine publique de visiophonie. Les héros du film, des enfants des rues, en profitent pour lui voler son code afin de l’utiliser pour aller sur le réseau.

Nirvana (1997)

Dans Nirvana (Gabriele Salvatores), Solo utilise un visiophone public. Il faut noter que, dans le film, Solo n’évolue pas dans le monde réel mais est un personnage de jeu vidéo, devenu conscient de son existence.
N’hésitez pas à me signaler en commentaire les références à des visiophones publics que j’ai négligé de citer sur cette page. Il doit en exister un certain nombre en bande dessinée, notamment.

Le couple de héros de «The Island» (2005) utilise un visiophone public sur lequel est écrit MSN, car il s′agit d’un placement de produit Microsoft. Voir à ce sujet les commentaires de Deans, qui m’a rappelé cette scène.

Dans le monde réel, Orange a lancé une cabine téléphonique interactive, munie d’un écran tactile et permettant de profiter de divers services en ligne. Pour l’instant, seule une douzaine de cabines est installée dans des lieux touristiques parisiens. Je trouve très étonnant que ce modèle qui « (…) s’inscrit dans une vision contemporaine de la ville, où le mobilier urbain devient communiquant » n’intègre pas de caméra, quand on sait qu’un capteur vidéo, même de bonne qualité, ne coûte que quelques dollars. Est-ce qu’une restriction juridique empêche l’usage de caméras dans l’espace public ?

Boulevard Haussman à Paris, cette semaine

Sur le site Payphonebox, on aperçoit de nouvelles cabines téléphoniques interactives allemandes. Il semble que l’écran soit surplombé d’une caméra, mais j’ignore si j’interprète bien l’image et, si c’est le cas, je ne sais pas si cette caméra a un usage pour la visiophonie.

Photographie prise à Munich (photo : payphonebox.com)

Ces cabines d’un nouveau genre arrivent bien tard, car si la technologie (caméras numériques, transfert de données à haut débit) est parfaitement prête pour elles, et à un coût plus faible que jamais, le public n’en a plus besoin, puisqu’il transporte sa cabine téléphonique, son visiophone et son terminal web dans sa poche ou dans son sac, sous forme de téléphone mobile, de tablette ou de notebook.

Dans le premier «Superman» avec Christopher Reeve (1978), l′homme d′acier ne peut utiliser un téléphone public pour se changer puisque ceux qu′il trouve ne sont pas des cabines fermées ; Dans «Scanners», de Cronenberg (1981), le mutant Cameron Vale accède à un ordinateur distant depuis une cabine téléphonique ; Dans «Le Magnifique» (1973), un espion est tué par un requin dans une cabine téléphonique.

Je suppose que nous nous dirigeons peu à peu vers la fin des cabines téléphoniques publiques (visiophones ou non), objet qui aura été un accessoire de fiction, et notamment de cinéma, aux usages riches et divers depuis les « screwball comedies » des années 1930, et peut-être bien avant.

Des scènes importantes de «Terminator 2» (James Cameron, 1991) et «Les Oiseaux» (Alfred Hitchcock, 1963).

Je pense pèle-mêle au « Tardis » du Dr Who, qui est une cabine d’appel aux services policiers mais aussi un vaisseau de voyage dans le temps et l’espace ; à Matrix (1999) ; au film Phone Booth ; à la cabine dans laquelle Superman se change dans les bandes dessinées ; à la « cabine à suicide » de Futurama (prise par erreur pour une cabine téléphonique) ; aux diverses cabines transformées en ascenseurs, fusées, cercueils, etc.

Un taxiphone à Paris

Le marché des télécommunications à longue distance, qui est la dernière grande raison d’utiliser des téléphones publics (oublions les réfractaires au téléphone mobile, qui ne sont pas forcément très nombreux), doit donc être en train d’être remplacé par Skype — pour téléphoner en direction des pays où l’accès à Internet à haut-débit est courant —, et bien entendu par les boutiques « taxiphone », qui semblent prospérer, dans certains quartiers parisiens en tout cas.

Publicité pour Club-Internet, 2001

Tout cela me rappelle que, en 2001, une publicité pour Club-Internet (un des premiers fournisseurs d’accès grand public, racheté par Neuf/Cegetel par la suite), réalisée par Luc Besson utilisait même la cabine téléphonique, ou quelque chose qui y ressemblait, pour « vendre » le réseau Internet. On y voyait deux personnes discuter : un abonné à Club-Internet qui se téléportait grâce à sa carte de membre, et son ami nettement plus ignorant des technologies, qui reste sur le seuil de ce monde nouveau… La cabine était donc ici le vecteur d’une modernité futuriste, même si à bien réfléchir, le message n’était pas très clair.

  1. Il est intéressant de noter que l’artiste Hito Steyerl, dont l’œuvre est en grande partie consacrée à l’image captée dans l’espace public, notamment la surveillance, était directrice technique et assistante réalisatrice de Wim Wenders sur ce film. []
  1. 30 Responses to “Visiophones publics”

  2. By Deans on Fév 26, 2012

    Il y une cabine téléphonique publique de type visiophone dans un film de science-fiction assez récent, c’est The Island de Michael Bay sorti en 2005; Il y a une multitude de placement de produits Microsoft dans ce film, et notamment une scène dans laquelle l’acteur Ewan McGregor communique dans une cabine téléphonique « MSN » avec écran.

    Cet article y fait référence.
    http://weblogs.asp.net/pleloup/archive/2005/08/14/422544.aspx

  3. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Deans : rhah ! Je le savais, ça me disait quelque chose mais je n’ai pas vérifié ! Je m’en vais chercher le DVD, merci de la référence.

  4. By Deans on Fév 26, 2012

    Le truc qui surprend dans ce film (je n’ai pas trouvé le film terrible) est le sponsorship hyper agressif de certaines marques et notamment de Microsoft. Ça ne m’étonnerait d’ailleurs pas que cette scène ne soit pas initialement prévue par le réalisateur, mais soit plutôt un voeux de Microsoft afin mettre en lumière une de leur réalisation technologique du moment.

  5. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Deans : hop, j’ai mis les images sur la page, merci. Le film aurait pu être meilleur mais le principe est bon, les héros charmants et il y a même Steve Buscemi. C’est un peu le Logan’s Run (qui n’était pas terrible, objectivement) des années 2000…

  6. By Wood on Fév 26, 2012

    Je suis certain qu’il y a des visiophones publics dans au moins un roman de Philip K Dick, mais lequel… ? Les Clans de la lune Alphane ? Le Zappeur de Mondes ? Je ne suis plus très sûr…

  7. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Wood : À vérifier. En tout cas, les cinéastes qui ont repris Dick trouvent naturel d’utiliser des visiophones publics.
    Il paraît que c’est très courant chez Robert Heinlein, aussi.

  8. By Kalimba de luna on Fév 26, 2012

    Comme les kébabs, les boutiques de téléphonie font souvent partie du circuit économique de l’islam radical en France, c’est à dire qu’ils embauchent des « barbus » et leur donnent un métier. C’est la grande force de ces groupes salafistes ou je ne sais quoi, ils donnent du travail aux jeunes sans emploi. Il faudrait savoir si ces lieux servent aussi à diffuser une propagande islamiste radicale.

  9. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Kalimba de luna : j’ai déjà remarqué une connexion entre boutiques de téléphonie et islam ostentatoire (barbe, chéchia,…) mais je n’ai pas lu d’étude ou d’article qui détaille précisément ce que vous racontez. Cela ne m’étonnerait pas forcément, mais je me sens ignorant sur le sujet.

  10. By karim Bey SMAIL on Fév 26, 2012

    L’islamisme progresse plus par l’alternative économique qu’elle représente que par goût pour l’idéologie islamique

    ci dessous un texte où j’y fait référence. s’il n’existe pas d’étude c’est qu’il s’agit d’une économie occulte brassant a la fois l’argent de la drogue, le rackett pour la révolution islamique et des devanture tel que pizzeria hallal etc…
    Le string ou le voile ? La barbe ou la bière ?

    On ne peut pas enfermer la jeunesse là dedans !

    S’il est un fait que nous sommes surexposés à la délinquance, au chômage ou au repli identitaire, on ne peut nier que beaucoup se sortent de tous ces complexes et s’inscrivent dans la cité de façon durable et constructive. Il faut regarder et fêter comme il se doit les succès des quartiers qui sont les oasis du désert social.

    L’école, haut lieu de l’émancipation citoyenne, doit être un lieu neutre; on n’y mène pas un combat identitaire et ses études sans poser les fondements d’une amertume, d’une douleur identitaire constante et lancinante.

    Chaque parent doit alléger les responsabilités de son enfant, pour qu’il se consacre entièrement à son succès, ne pas faire de lui une bannière de « la guerre des civilisations ». C’est aux états de conférer aux écoles et à l’instituteur un environnement sanctuarisé, ne pas abandonner le corps enseignant et la jeunesse à un combat médiatique délectable pour les islamistes. Si l’on ne peut pas grand chose pour faire revenir à la raison les adultes, comme le disent les islamistes tunisiens des enfants de démocrates tunisiens « Ces enfants nous appartiennent car nous gérons « l’Education Nationale ». A nous donc ici d’en faire des citoyens libres et critiques de leur environnement.

    Dans un contexte plus serein, la barbe et le foulard ne poseraient pas autant de problèmes, mais voilà, il y a la terreur islamiste qui pousse des femmes à se soumettre loin de leur libre arbitre. Ici, le voile a différents degrés et chaque uniforme traduit le niveau d’embrigadement. Le foulard imprimé en est la première marche, c’est la représentation encore pacifique de la musulmane. Beaucoup parmi ceux qui se stigmatisent le font par besoin d’un refuge, pour répondre au rejet « subtil » qu’ils éprouvent réellement.

    Etre rejeté pour une question de race est pour moi la source première du mal d’intégration conduisant à la destruction d’un épanouissement en milieu démocratique. La personne qui défie la société en se voilant pense se soustraire à son pouvoir. Mais voilà, cette personne tel un homme-sandwich porte sur la voie publique un message que le reste de la cité interprète de la manière suivante : « Mon voile vous rejette et vous méprise, ma burqa, mon niqab vous font peur depuis le 11 onze septembre et vous avez raison, tremblez ! ». Libre à elles de nous laisser dans le doute ou de nous rassurer, en tout cas, au vu des images nous parvenant du monde musulman. La société se prépare à la gestion de cette peur.

    Ils embrassent donc une communauté qui les rassure contre une barbe. C’est l’appartenance à un tout, qui vous absorbe, vous rassure, vous fournit travail et femmes soumises et fait de vous un mâle alpha dans un système taillé à vos gènes. Pour d’autres c’est une revendication active, une auto-défense identitaire qui peut conduire à la négation de soi et à une vision pathologique du djihad. Si la femme doit se dévoiler pour démontrer son insoumission à l’homme d’après le féminisme ou plus simplement l’égalité hommes-femmes, elles doivent le faire librement, c’est un moment particulier ou tout peut être bouleversé pour celle qui choisit de s’affranchir de la dépendance sociale à l’islamisme politique ou de son mâle à elle tout simplement.

    Enlever son voile déclenche des violences conjugales et des menaces familiales dignes du temps des torches. En occident, la Femme est le premier front semble nous dire l’islamisme. Sans structures d’accueil ou de soutien conséquentes, il s’agit d’être circonspect dans ce genre de questions. J’aimerais que les femmes prennent un foulard neutre pour désamorcer la vision guerrière de leur foi dans l’opinion publique, pour rassurer leurs concitoyens. J’aimerais la barbe taillée et le costard-cravate comme les black « muslims » en leur temps. Mais, si la société civile reste rétive à l’emploi de toutes les énergies de leurs nations respectives, les incessantes frustrations conduiront aux mêmes affres : nous sanctuarisons le mal identitaire.

    Je ne crois pas qu’il faille modifier spécifiquement les sociétés occidentales pour gérer le phénomène islamique. Il semblerait que nous ayons tous besoin de nous réapproprier le vivre ensemble. Nous manquons de lien social, c’est ce qui rend les sectes et les extrêmes de toutes sortes si attractives pour ceux qui sont en quête de sens. Je reste persuadé qu’un système de plein emploi a plus de ressources face à ce type de problème.

    Oui, il faut une sévère répression des abus communautaires. Quand un prêche se fait dans le but de troubler l’ordre public, quand des violences sont perpétrées contre quelqu’un parce que, homosexuel, libre penseur ou jeune femme non vierge, là, nous devons profiter du cadre juridique existant pour chasser le fascisme vert. Mais il faut dans le même temps développer une fraternité entre citoyens qui rendra les choses plus difficile aux islamistes mais aussi à la drogue, la délinquance, le chômage et toutes les formes de marginalisation qui mènent à la démence sociale ou religieuse.

    Karim Bey Smail

  11. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Karim : En fait je pense qu’il faut modifier les sociétés occidentales comme les autres pour gérer le phénomène islamique et tous les fondamentalismes, en offrant aux jeunes désœuvrés ce qui leur est offert pas les sectes islamistes ou évangélistes : une place dans la société.

  12. By Deans on Fév 26, 2012

    @Jean-no : Génial pour l’image et merci! Ça c’est de la réactivité :)

  13. By Florent on Fév 26, 2012

    Au début du film Demolition Man, lorsque Simon s’échappe de prison, il me semble qu’il y a une cabine de visiophonie publique.

    Et chez K. Dick, on en trouve dans Ubik (les vivants communiquent avec les morts par visiophone (ou le contraire… )), et dans un paquet de ces autres bouquins, mais impossible de me souvenir pour l’instant…

  14. By Jean-no on Fév 26, 2012

    @Deans : merci à toi, surtout !
    @Florent : je ne trouve plus Demolition man, pourtant je suis presque certain d’avoir ce film. Enfin j’en ai peu de souvenirs.

  15. By Arnold on Fév 27, 2012

    @Kalimba de luna/@karim Bey SMAIL/@Jean-no

    Étonnant comme un article sur les cabines téléphonique dérive vers des associations d’idées : kebab = barbus = islamisme = racket = économie occulte !
    C’est un peu « téléphoné » comme raccourcis….
    Est-ce donc celà du téléphone arabe ?
    (ou du Troll ?)

  16. By Jean-no on Fév 27, 2012

    @Arnold : je ne crois pas qu’il y ait d’intention trollesque ici (pas de mon fait en tout cas, et je connais suffisamment Karim – voisin et ami – pour ne pas doute une seconde de la pureté de ses intentions), juste des questions.

  17. By d. on Fév 27, 2012

    ah, pas de visiophone mais une cabine publique qui lance tout le film dans « miracle mile » (https://en.wikipedia.org/wiki/Miracle_Mile_%28film%29), « appel d’urgence » par chez nous, sympathique (quoique daté des horribles 80s) film apocalyptique avec destruction à la bombe nucléaire de notre beau monde…

    je le signale car il fait le lien entre ce billet et ton blog ‘fin du monde’, ou sauf erreur, je ne l’ai pas vu (et comme ce n’est pas facile de te prendre en défaut sur le sujet, j’en profite…)

  18. By Jean-no on Fév 27, 2012

    @d. : on a du me parler de ce film mais j’avais oublié.
    Merci, je l’ai ajouté à http://www.hyperbate.fr/finsdumonde/films

  19. By Arnold on Fév 27, 2012

    Il y le formidable film des Inconnus (encore les années 80…)
    « Le téléphone sonne toujours 2 fois » (2 fois de trop à mon avis), où il y en a beaucoup de ravagées (les cabines, les auteurs et aussi le film) !!
    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_téléphone_sonne_toujours_deux_fois_!!)
    un grand moment du cinéma français…

  20. By bérénice on Fév 27, 2012

    Il est question d’une « cabine vidéo » chez Asimov, dans la nouvelle « je suis a Port Mars sans Hilda ».
    Dans le cycle des robots, il y a aussi des visiophones mais privés de mémoire (holographiques d’ailleurs).

  21. By Jean-no on Fév 27, 2012

    @bérénice : merci, je dois pouvoir retrouver cette nouvelle

  22. By Cyril on Fév 28, 2012

    Une cabine téléphonique est une porte d’entrée du ministère de la magie dans Harry Potter (5 ?). Elle s’enfonce dans le sol. Je n’ai pas souvenir si cette référence existe dans le roman.

  23. By d. on Fév 28, 2012

    @cyril : mon fils, qui est un spécialiste assermenté de harry potter, me confirme en un instant que oui, il y a bien une cabine qui descend dans le sol du T5, c’est même l’entrée des visiteurs…

  24. By Wood on Mar 1, 2012

    @Cyril : attention, on parle ici de cabines de _visiophone_, pas de simples cabines de téléphone.

  25. By Cyril on Mar 1, 2012

    certes mais la deuxième partie du billet s’intéressait aux détournements filmiques de la cabine téléphonique traditionnelle

  26. By Nicolas on Mar 7, 2012

    Variation sur un thème voisin : « l’abribus du futur »

    http://www.journaldugeek.com/2012/03/07/abribus-futuriste-jcdecaux/

  27. By Jean-no on Mar 7, 2012

    Ah, je vais aller voir ça !

  28. By renaud on Mar 10, 2012

    dans Johnny Mnemonic (vers 22′), conversation visiophone entre deux personnages, celui de Keanu Reeves dans un taxi avec le méchant dans une boîte de nuit !

  29. By Jean-no on Mar 10, 2012

    @renaud : oui Johnny Mnemonic j’ai mis, mais par contre le téléphone dans le taxi, c’est déjà moins « visiophone public »

  30. By Stéphane Deschamps on Mar 16, 2012

    Il y a encore un gros marché pour la visiophonie, c’est en entreprise.

    On a des « murs de téléprésence » (dans ma boîte-au-nom-d’agrume) qui intègrent : un écran qui restitue ton correspondant en taille réelle (avec une bonne définition), qui permet d’avoir des conversations sans décalage son/image et qui a fait ses preuves aussi avec des personnes sourdes en LSF.

    Une idée ingénieuse : la prise de son est stéréo, ce qui te permet de tourner la tête automatiquement du côté de celui qui parle.

    Ce n’est pas complètement « public » vu que c’est du B2B (service aux entreprises) mais je me dis que ça t’intéresserait peut-être.

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  2. Mar 3, 2012: Un remake pas vraiment utile « tapage nocturne

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