Glossaire

Arts plastiques à l’université : À la toute fin des années 1960, plusieurs universités (Paris 8 à Vincennes, puis Paris 1, rapidement suivies par d’autres) ont créé des départements d’arts plastiques dont l’enseignement était passablement différent de celui des écoles de Beaux-Arts, surtout à l’époque.
À leur naissance, les départements d’art des universités ont sans doute été plus en phase avec les mouvements et les pratiques qui leur étaient contemporains que les écoles académiques. Aujourd’hui, les deux se rejoignent, mais leurs fonctionnements respectifs restent bien différents. Tandis que les écoles d’art sont des structures « familiales » où les étudiants ont quelques années pour développer leur langage plastique en se sentant très entourés de leurs camarades comme de leurs enseignants, les facultés laissent les étudiants un peu plus livrés à eux-mêmes et dispensent une part importante d’enseignements théoriques. L’université a l’avantage d’une grande liberté pédagogique, mais le prix de celle-ci est une absence de carcan solide et rassurant, et aussi, souvent, d’une embarrassante absence de moyens. Je déconseille l’université aux étudiants qui n’ont pas encore appris à se prendre en charge et s’attendent à ce que l’institution les aide à définir leur projet. Pour les étudiants disposant déjà une certaine autonomie, l’Université peut être un cadre très fertile.

Artiste, auteur : Dans la plupart des filières d’écoles d’art publiques, les étudiants sont poussés à s’engager dans une démarche d’artiste ou en tout cas, d’auteur, et pour cette raison, leurs diplômes sont individuels. Cela signifie que leur travail doit être singulier et relever de leur autorité exclusive. Cette sacralisation de l’auteur, qui a une histoire1 ne correspond pas à tous les profils d’étudiants et est parfois critiquée dans les milieux professionnels qui s’appuient précisément sur la collaboration entre créateurs : design industriel, jeu vidéo et cinéma, par exemple.

DNA : Le Diplôme national d’art est un diplôme que l’on passe après trois année d’études en école d’art. Il est soutenu face à un jury de trois personnalités qualifiées et sanctionne un court mémoire et une présentation de travaux plastiques. Mis en place à partir de 2016, il remplace les anciens DNAP (diplôme national d’arts plastiques) et DNAT (Diplôme national d’arts et techniques). Contrairement à ces deux anciens diplômes, qui permettaient juste une équivalence avec une seconde année de Licence, le DNA est reconnu par l’enseignement supérieur comme ayant la valeur d’une Licence. En 2018, les écoles d’arts appliqués ont mis en place un diplôme équivalent, le Diplôme national des métiers d’arts et du design (DNMADE).

DNSEP : Le Diplôme national supérieur d’expression plastique est un diplôme de grade Master 2. Il est soutenu face à un jury de cinq personnalités qualifiées (dont au moins un titulaire de doctorat) et sanctionne un mémoire et une présentation de travaux plastiques.
C’est, en attendant l’invention d’un doctorat spécifique aux écoles d’art et sans compter les post-diplômes, le plus haut diplôme que l’on puisse obtenir dans ce genre d’établissement.

Séance de rendu
Séance de rendu lors d’un « Workshop » (voir plus bas) à l’école d’art du Havre, en 2011.

Doctorat : Le titre de « docteur » s’obtient en soutenant une thèse, qui fait état d’une longue recherche de troisième cycle sur un sujet pointu. En France, les directeurs de recherche qui peuvent encadrer les thèses sont des professeurs, titulaires d’une « habilitation à diriger les recherches ». Trouver un directeur de recherches est souvent décrit comme un parcours du combattant : il faut être titulaire d’un Master 2 et avoir un sujet qui recoupe le domaine d’expertise du directeur.
En art, le doctorat n’existe pour l’instant qu’à l’université (ou dans le cadre de partenariats entre une école d’art et une université), mais des solutions sont à l’étude pour changer cela.
Chez les anglo-saxons, le doctorat se nomme PhD, pour Philosophiæ doctor.

Écoles supérieures publiques d’art : en France, l’université d’arts et les écoles d’art sont des structures distinctes et ne relèvent pas des mêmes tutelles. Les écoles sont soit territoriales (dépendant d’une ville, ou de plusieurs, dans le cadre d’un EPCC, mais soumises à la tutelle du ministère de la Culture), soit nationales (dépendant directement du ministère de la Culture, comme les Beaux-Arts de Paris). Il existait il y a quelques années encore une soixantaine d’écoles en tout, mais beaucoup se sont regroupées, comme par exemple les écoles de Rouen et du Havre, devenues l’École supérieure d’art et design Le Havre-Rouen.
On peut trouver la liste des écoles supérieures territoriales et nationales sur le site de l’Andéa (l’Association nationale des écoles d’art). C’est le genre d’établissement que je connais le mieux, pour avoir été étudiant aux Beaux-Arts de Paris et pour avoir enseigné à Amiens, Pau, Angoulême, Le Havre et Rennes.
Certaines de ces écoles sont des institutions anciennes, une ou deux fois centenaires, voire plus, comme l’école des Beaux-Arts de Paris, qui a été fondée au milieu du XVIIe siècle. La plupart de ces établissements sont directement héritiers des « académies royales de peinture, sculpture et architecture », sur le modèle de l’Académie de Paris, qui formaient des artistes, ou des « écoles gratuites de dessin » fondées au XVIIIe siècle dans l’esprit des Lumières, qui liait progrès humain et éducation et formaient notamment les artisans2.

Extracurriculaires : outre les étudiants inscrits dans un cursus supérieur, la plupart des écoles d’art accueillent un public hors cursus : ateliers post et périscolaires, cours du soir, auditeurs libres. Les enseignants responsables sont rarement ceux qui se chargent des étudiants du cursus supérieur, et c’est bien normal — on ne s’occupe pas d’enfants ou d’adolescents de la même manière que l’on s’occupe d’adultes. Les frais d’inscription dont s’acquitte le public extracurriculaire sont une source de revenus non-négligeable pour les écoles. Cette présence ponctuelle (le soir, le mercredi) à l’intérieur des établissements d’étudiants ayant une vision souvent assez traditionnelle de ce qu’est une école des beaux-arts et de ce qu’est la création artistique peut être source de décalage, d’incompréhension, voire de problèmes très concrets de territoire : faut-il organiser l’exposition annuelle des extracurriculaires dans la galerie de l’école ?

Les écoles supérieures d'art, territoriales et nationales. Celles qui sont liées par des traits sont les différents sites d'un même établissement.
Les écoles supérieures d’art, territoriales et nationales. Celles qui sont liées par des traits sont les différents sites d’un même établissement. Les deux écoles placées à gauche de la carte de la France métropolitaine sont celles de Fort-de-France (Martinique) et Le Port (La Réunion).

EPCC : Le statut d’Établissement public de coopération culturelle, créé il y a un peu plus de dix ans, permet à une ou plusieurs institutions émanant de collectivités locales de se constituer en entité administrative indépendante. De nombreuses écoles d’art sont passées au statut d’EPCC au cours des dernières années. Certains EPCC sont de très grosses structures, telles que la Haute école des arts du Rhin, qui regroupe les écoles d’art de Strasbourg et de Mulhouse, ainsi que le conservatoire de musique de Strasbourg, et qui forme sept cent étudiants en tout. La gestion des EPCC se passe de la validation du conseil municipal (contrairement au cas des écoles qui ne sont qu’un service de la ville dont elles dépendent), et ces structures peuvent accueillir dans leur conseil d’administration des partenaires privés. Cette indépendance se paie par une certaine lourdeur administrative, puisque c’est à l’EPCC d’assurer sa gestion des ressources humaines ou de gérer tous les contrats (maintenance du matériel, par exemple).

Écoles supérieures d’arts appliqués : les écoles supérieures d’arts appliqués dispensent un enseignement professionnel spécialisé (mode, design, graphisme, espace) et imposent à leurs étudiants un rythme d’apprentissage très soutenu. Les études commencent par une année de Mise à niveau (MANAA), mènent à un diplôme intermédiaire tel qu’un BTS, puis aboutissent au DSAA, le diplôme supérieur d’Arts appliqués. Ces écoles dépendent du ministère de l’éducation nationale et on en trouve dans un certain nombre d’académies. Celles de Paris sont très connues (Boulle, Olivier de Serres, Duperré, Estienne), mais les autres sont sans doute tout aussi intéressantes. En théorie, ces écoles sélectionnent leurs étudiants sur dossier scolaire, et favorisent donc les bons élèves.
Je n’ai pas d’expérience d’enseignement dans des écoles supérieures d’arts appliqués, mais j’ai eu beaucoup d’étudiants qui ont effectué ce genre de cursus avant de venir à l’Université ou en école supérieure d’art. Je dirais d’eux qu’ils sont autonomes et travaillent rapidement.

Les écoles privées : généralement inspirées du modèle des écoles supérieures publiques d’arts appliqués, ces écoles ont l’avantage d’être non-sélectives, en dehors d’un entretien de pure forme destiné à évaluer la motivation des postulants qui, me dis-je avec mauvais esprit, sert souvent surtout à s’assurer de la solvabilité des parents. Cette absence de sélection donne leur chance aux étudiants les moins scolaires. Les tarifs sont élevés (de cinq à dix mille euros l’année) et l’enseignement n’a pas forcément une grande cohérence : il faut remplir les emplois du temps coûte que coûte, mais les enseignants sont rémunérés à l’heure, voient parfois leur enseignement soumis aux demandes des étudiants (le client est roi), alors beaucoup s’épuisent vite3. Le projet pédagogique n’est donc pas très défini et rares sont les écoles de ce type qui parviennent à institutionnaliser leur fonctionnement, ce qui n’empêche pas qu’on y croise d’excellents professeurs. Ces écoles affectent une importante part de leurs revenus à la promotion, en se montrant très présentes sur les salons étudiants, notamment. Certaines ont une très bonne réputation, comme l’ESAG Penninghen, et sont, du coup, effectivement sélectives. De mon expérience dans une école de ce type, je constate que les étudiants trouvent assez rapidement du travail dans leur domaine, d’autant qu’ils y sont fortement incités par les écoles, notamment par des contrats en alternance au cours des études — contrats qui peuvent couvrir la totalité des frais d’inscription. Cette approche professionnalisante et pragmatique se fait, clairement, au détriment de l’expérimentation et de la recherche.
Curieusement, les étudiants en école privées ne sont pas forcément issus de familles fortunées, certains s’endettent durablement pour s’y inscrire, et ce sont les écoles nationales supérieures, comme les Arts décoratifs de Paris, où les frais d’inscription ne dépassent pas quelques centaines d’euros, que le niveau social moyen est le plus élevé.
L’investissement financier semble souvent être accompagné d’un investissement psychologique, d’une forte envie de réussir ses études et sa vie professionnelle.

Galerie : sauf exception, toutes les écoles supérieures territoriales ou nationales d’art disposent d’une galerie d’exposition où s’alternent les expositions de travaux d’étudiants ou d’ex-étudiants et ceux de créateurs contemporains émergents ou confirmés. Cet équipement et sa programmation permettent aux étudiants de rencontrer des artistes et parfois même d’être associés au processus curatorial.

Le concours
Le concours d’entrée de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI/Les Ateliers) est le plus sophistiqué et le plus complet que je connaisse. Après avoir passé la phase de pré-admission, sur dossier, les postulants passent une journée entière devant un jury qui les évalue individuellement et collectivement, par des entretiens, des discussions, des épreuves plastiques,… Chaque année, une quarantaine de sessions sont organisées sur un peu plus d’un mois. Pour chacune, si ma mémoire est bonne, huit membres de jury d’admission sont chargés d’évaluer dix postulants. Au terme de cette journée, beaucoup de postulants disent qu’ils ne regretteront pas cette expérience intense, quand bien même ils auraient échoué.

Les écoles préparatoires : pour se donner toutes les chances d’intégrer une école d’art supérieure, beaucoup d’étudiants passent une année en école préparatoire. Ces établissements permettent de monter rapidement un dossier d’œuvres et de s’initier à diverses techniques. Passer une année préparatoire est plutôt un bon calcul, même si certaines poussent leurs étudiants à produire des travaux superficiellement convaincants, mais en même temps un peu standardisés, et donc, rédhibitoires pour les jurys d’entrée en école d’art.

Il existe de nombreuses écoles préparatoires privées (dont les meilleures ne sont à mon avis ni les plus célèbres ni les plus chères), mais aussi quelques écoles préparatoires publiques (à Angoulême, Annemasse, Bayonne, Beaune, Beauvais, Belfort, Châteauroux, Cherbourg, Cholet, Digne-les-Bains, Fontenay-sous-bois, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Lyon, Saint-Brieuc et Sète), désormais regroupées en association. Au sein de l’éducation national, signalons aussi les Classes d’approfondissement en arts plastiques de Fontenay-sous-bois et Gagny, qui sont gratuites et affichent un taux de réussite record.

Master : À l’université, le Master 2 est validé après présentation d’un mémoire de recherches, devant un jury de deux à trois personnes, parmi lesquelles se trouve le directeur de recherches, qui a autorisé le dépôt du mémoire. Les membres d’un jury de Master sont généralement internes à l’université. Sauf cas rarissimes (plagiat caractérisé, par exemple, ou tromperie sur l’identité de l’auteur du mémoire), un étudiant autorisé à soutenir est certain de voir son diplôme validé, ce qui constitue une différence importante avec le Master 2 d’école d’art, le DNSEP.
La note obtenue détermine généralement la possibilité de poursuivre ses études avec un doctorat.

Mémoires : Pour valider leur DNSEP de grade Master 2, les étudiants en école d’art doivent désormais rédiger un mémoire, généralement lié à leur travail plastique, mais sans y être consacré. Beaucoup de ces mémoires sont de simples exposés, qui montrent les connaissances accumulées par les étudiants, mais d’autres sont de véritables travaux de recherche4. Le mémoire est un travail réflexif mais sa forme n’est pas déterminée et dépend souvent de la tradition propre à chaque établissement et à chaque discipline : livre avec reliure et mise-en-page plus ou moins soignée, vidéo, site Internet, etc.

Recherche : contrairement à tous les autres types d’établissements, les écoles d’art (nationales ou territoriales) et, depuis toujours, l’université, ont en commun de développer une activité de recherche structurée (colloques, publications, projets balisés selon un calendrier, etc.). Pour la plupart des écoles d’art, le fait est assez récent et ne va pas sans poser de questions, car si la recherche est une condition imposée par le « processus de Bologne » pour se conformer au système LMD, certains craignent que cette activité n’empiète sur la pédagogie.

Sélection : les écoles publiques d’art territoriales ou nationales sont sélectives et on y entre après avoir passé un concours. Généralement, le concours d’entrée se compose d’épreuves plastiques et théoriques, suivies d’un entretien personnel qui sert à évaluer les qualités du postulant, et à détecter dans son œil la petite étincelle de passion qui donne envie de passer des années à travailler avec lui. Certaines écoles ont tant de postulants qu’elles s’attendent à recevoir des étudiants ayant déjà atteint un niveau exceptionnel, d’autres accueillent des étudiants pour leur potentiel plus que pour leurs réalisations. Contrairement au cas des écoles qui dépendent du ministère de l’éducation nationale (les écoles d’art appliqués), le niveau scolaire ou la mention au baccalauréat ne sont pas systématiquement pris en compte.
Mon collègue Maxence Alcalde propose des conseils aux étudiants qui veulent entrer en école d’art sur son blog.

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La vie de turbo-prof : des trains matinaux, des retards, des pannes, des frais, mais aussi de plaisantes discussions avec des collègues dans le train du retour.

Turbo-profs : c’est le nom qui est donné, autant en école d’art qu’à l’université, aux enseignants qui ne vivent pas à proximité de leur lieu d’enseignement. Typiquement, cela désigne les parisiens qui enseignent en province. Les enseignants « locaux » reprochent aux « turbo-profs » de caler leurs horaires sur ceux de la SNCF et de ne pas faire plus que leurs heures, voire de faire moins, de ne pas assister à toutes les réunions, etc. De leur côté, les « turbo-profs » se plaignent de leurs frais élevés (train, hôtel) malgré un salaire identique, et de la longueur de leurs journées, lorsque l’on ajoute leur temps de transport aux heures de cours.

Valeur des diplômes : la pratique professionnelle des arts visuels peut être exercée sans diplômes particuliers. Il arrive cependant que des diplômes soient requis pour être admis à postuler à certains concours, notamment pour enseigner dans le cadre de l’éducation nationale, profiter de résidences d’artistes ou participer à certaines compétitions réservées aux personnes fraîchement diplômées. Par ailleurs, pour être admis dans un second cycle d’école supérieure d’art publique, il faut avoir validé le premier cycle et donc, être titulaire d’un DNAP ou diplôme équivalent.
Hors enseignement, ce qui permet une carrière ce créateur visuel est plutôt le dossier d’œuvres réalisées, l’éventuelle notoriété, le talent, et enfin les liens tissés au fil du temps avec ceux qui deviendront des collègues, des confrères, des associés ou des employeurs, le « réseau », quoi. Il doit donc être juste de dire qu’il plus important d’avoir fréquenté une école d’art, pour ce qu’on y réalise, ce qu’on y apprend et les gens que l’on y fréquente, que d’en être diplômé.
Il est cependant utile de savoir que les diplômes ont parfois une valeur très importante hors de nos frontières (et notamment dans plusieurs pays d’Asie ou d’Amérique du Sud) et peuvent être exigés, par exemple, pour obtenir un visa de travail.

Workshop : dans le vocabulaire des écoles d’art, le workshop est un atelier intensif qui se poursuit sur plusieurs jours et qui est généralement organisé autour d’une thématique ciblée ou d’un projet. Il n’est pas rare qu’il soit animé par un invité extérieur à l’école. Ces moments forts bouleversent souvent le déroulement habituel des études et il est courant qu’ils soient ouverts à des étudiants de promotions ou de sections différentes.
Les écoles d’art organisent par ailleurs des Ateliers de recherche et de création, qui servent aussi à décloisonner les enseignements autour de thématiques ou d’objectifs, mais qui contrairement aux workshops, se déroulent à une fréquence régulière au cours de l’année et non de manière ponctuelle.

  1. Lire Contre l’art et les artistes, de Jean Gimpel. []
  2. 1682 : Paris (Beaux-Arts) ; 1708 : Nancy ; 1726 : Toulouse ; 1741 : Rouen ; 1744 : Bordeaux, Genève ; 1748 ; Reims ; 1750 : Beauvais ; 1753 : Marseille ; 1755 : Lille ; 1756 : Lyon ; 1757 : Nantes, Rennes ; 1758 : Amiens ; 1759 : Le Mans, Saint-Malo ; 1761 : Strasbourg ; 1762 : Grenoble ; 1765 : Aix, Lorient ; 1766 : Abbeville, Dijon, Paris (Arts déco), Saint-Étienne ; 1767 : Bruxelles, Saint-Omer ; 1768 : La Rochelle ; 1769 : Angers, Dunkerque ; 1770 : Arras, Douai ; 1771 : Poitiers ; 1772 : Vienne ; 1773 : Besançon, Niort, Troyes ; 1776 : Boulogne sur mer ; 1777 : Chalons, Chambéry ; 1778 : Tours ; 1779 : Bayonne, Dole, Montpellier, Pau ; 1780 : Cambrai, Laon, Rodez ; 1782 : Calais, Langres, Saint-Quentin, Soissons ; 1783 : Valenciennes ; 1784 : Auch, Beaune ; 1786 : Châtellerault, Mâcon, Orléans, Toulon ; 1788 : Le Puy ; 1791 : Bergues, Quimper, Vesoul ; 1792 : Annecy ; 1800 : Le Havre ; 1817 : Perpignan. []
  3. On remarquera que contrairement à ce qui a cours dans l’enseignement supérieur public, les sites des écoles de ce type ne mentionnent, pour la plupart, pas les noms des membre de l’équipe enseignante. Pourtant, beaucoup d’établissements privés ont de bons professeurs, qui enseignent parfois aussi dans des établissements prestigieux tels que les Arts décoratifs de Paris. Cela me semble être l’indication d’un « turn-over » important. []
  4. J’ai consacré un article au sujet dans le numéro 216 (novembre 2013) de la revue Étapes. []
  1. mrbbp’s avatar

    Amusant la définition des epcc. La lourdeur administrative remplace la lenteur. J’ai pas pu tester l’epcc mais le ministère le vendait comme une obligation de passage pour une conformité au « truc de Bologne » (indépendance financière comme les universités)

    Ah et les workshops, à part dans les écoles privées,ça existe difficilement dans l’enseignement sup. C’est quand même assez génial de concentrer les énergies sur un temps donné… Ils s’y passent plein de choses et les étudiants sont bien plus « productifs » (dans mon souvenir…)

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    1. Jean-no’s avatar

      @mrbbp : les EPCC ont été imposées, oui, et j’imagine qu’il y a une arrière-pensée darwiniste derrière – survivront ceux qui pourront. Pour l’instant, malgré les turbulences financières, aucune école n’a fermé…
      Je ne vois pas ce qui te fait dire que les workshops fonctionnent mieux dans le privé qu’ailleurs, ce sont des temps forts qui laissent parfois des traces pour des années.

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    2. Mrbbp’s avatar

      Oups je me suis mal exprimé… Je comparais à l’education nationale… Qui est assez mal à l’aise avec ce mode de fonctionnement…(banaliser des semaines pour des profs de français ou de compta … C’est compliqué)
      That’s all.
      J’ai pour ma part de très bon souvenirs de workshop en école d’art.

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    3. Mrbbp’s avatar

      Et compliqué à mettre en place en fac, sans doute pour les mêmes raisons…. Et sans volontés des responsables de formation… C’est hors normes.

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    4. ésam Caen/Cherbourg’s avatar

      Bonjour,
      Je me permets d’ajouter à votre liste de classes préparatoires publiques celle de l’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg, située sur son site de Cherbourg depuis septembre 2012.
      Merci !

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      1. Jean-no’s avatar

        @ésam Caen/Cherbourg : merci !

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