The Nutshell Studies of Unexplained Death

Frances Glessner Lee (1878–1962), riche héritière de Nouvelle-Angleterre, a consacré sa vie à faire avancer les techniques de police scientifique, qui la passionnaient depuis des vacances passées avec un ami de son frère, George Burgess Magrath, qui étudiait la médecine et allait devenir légiste. En 1931, elle a aidé la création du département de médecine légale à Harvard — le premier des États-Unis — et y a légué une importante collection de livres et de manuscrits.

Frances_Glessner_Lee

Au cours de la seconde guerre mondiale, elle a associé ses deux passions, l’enquête policière et les maisons de poupées, en créant dix-huit scènes de crime miniature destinées à entraîner la capacité d’analyse des étudiants en police scientifique : ceux-ci avaient quatre-vingt dix minutes pour confondre les coupable et écarter les innocents rapidement (« in a nutshell »). Les scènes sont sordides : violence domestique, prostitution, suicide,…

nutshell_studies_1 nutshell_studies_2 nutshell_studies_4 nutshell_studies_5 nutshell_studies_6 nutshell_studies_7

nutshell_studies_3

Les miniatures appartiennent aujourd’hui au Maryland Medical Examiner’s Office de Baltimore, qui continue de les utiliser dans un but pédagogique.
La documentariste Susan Mark a consacré aux Nutshell studies of unexplained deaths un film intitulé Of Dolls and Murder (2012), dont le narrateur est un autre réalisateur, natif de Baltimore et bien connu pour son attachement à tout ce qui est bizarre : John Waters.

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *