MAISON

You are currently browsing the archive for the MAISON category.

Zombies

La récréation de la semaine : bricoler, avec l’aide de Flo, des tenues de zombies avec de vieilles fringues pour un spectacle de danse…

Plus de photos : Read the rest of this entry »

Jardin 2012 #7

Jardin 2012 #6

Le jardin est magnifique ces jours-ci : j’aime beaucoup ce moment où toutes les tulipes sont ouvertes et les pissenlits en fleurs. Mon beau-père a installé deux récupérateurs d’eau de pluie : un à coté du portique et l’autre dans le jardin du bas. J’ai semé des graines pour occuper le terrain cet été (divers fleurs de jachère et aussi cosmos, coquelicots, belles de jour et de nuit, capucines, camélias, moutarde, bourrache et tournesols), planté quelques betteraves que je pourrais récolter fin juin et des herbes aromatiques (sauge, menthe marocaine, aneth, persil simple, coriandre). Je ne ferais probablement plus grand chose cette année, sauf garnir les jardinières (avec des pétunias) et faire un peu d’entretien. Beaucoup d’arbres sont désormais en fleurs, notamment le beau prunus de la maison voisine.

Le retour des beaux jours

Ça fait un moment déjà que le temps s’est radouci et que j’ai recommencé à travailler au jardin. Aujourd’hui, il faisait si doux que j’ai pu mettre les draps à sécher dehors et j’ai nettoyé une partie des carrés pour y semer des fleurs de jachère car cette année, comme je vais passer l’été en Croatie, je ne ferais pas de potager. En bêchant, j’ai trouvé quelques pommes de terre nouvelles et, plus surprenant, des salsifis ! J’avais semé des graines l’an dernier sans trop y croire et effectivement, ça n’avait rien donné. Je ne peux pas vraiment crier victoire car ma récolte était maigre (une dizaine de salsifis) mais c’est toujours ça de pris. J’ai fait une sorte de potée rustique avec le chou cabus planté à l’automne, les pommes de terre et les salsifis du jardin auxquels j’ai ajouté quelques carottes et des saucisses fumées. C’était très bon.

Drame domestique

Ma cuisinière est morte… Ceux qui la connaissaient comprendront mon chagrin. Je l’avais acheté par correspondance en Allemagne de l’Est (à l’époque, ça existait encore) il y a 22 ans, pour la simple raison — nous étions alors très jeunes et très fauchés —que c’était le modèle le moins cher. C’était probablement à la cuisine ce que la Traban était à l’automobile. Je n’ai jamais regretté mon achat. Bien sûr, les plaques étaient devenues d’une lenteur qui aurait probablement parue insoutenable à n’importe qui d’autre mais j’étais habituée. Deux d’entre elles étaient même hors service depuis quelque temps. Mais le four, en revanche, était merveilleux, et immense avec ça.  Ce Noël, j’y avais fait cuire côte à côte une belle dinde et une grosse poularde.
L’incident s’est produit il y a une semaine environ. J’ai tourné par mégarde le bouton d’une des plaques endommagées, causant un court-circuit. Ma première idée était de réussir à isoler électriquement les deux plaques en berne pour pouvoir continuer à utiliser le reste. On m’a conseillé un site Internet qui lutte contre l’obsolescence programmée en proposant d’apprendre à tout réparer. Désormais, je n’hésiterais plus à consulter car ça m’a bien dégourdi sur le plan du bricolage électrique : http://www.commentreparer.com/

Le souci, c’est qu’après avoir ouvert le ventre de ma vieille copine, il m’est venu un doute sur la nature de l’isolant du four que j’ai trouvé très blanc : et si c’était de l’amiante ? Après recherche, je n’ai aucune certitude mais le doute subsiste puisque l’amiante a été autorisé jusqu’en 1997 et effectivement, utilisé comme isolant dans un grand nombre d’appareils ménagers (cuisinières, fer à repasser, sèche cheveux, radiateurs). L’isolant ne semblait pas endommagé et je ne l’ai pas touché mais une fois le doute installé, je ne me voyais plus  conserver ma cuisinière et encore moins patouiller à l’intérieur.

Du coup, j’ai acheté une petite cuisinière peu énergivore (classe A) avec des plaques vitrocéramiques… Je lui trouve l’air d’une sale bêcheuse et son four me parait ridiculement petit alors que je l’ai choisi pour son volume de 52 litres, supérieur à ceux des modèles concurrents.  Pourtant, je dois reconnaitre que c’est bien confortable d’avoir des plaques qui chauffent vite. Sans doute apprendrais-je à l’apprécier avec le temps mais pour le moment, j’en suis encore à regretter ma vieille bécane… Alors que si ça se trouve, et ce serait là une terrible ironie, la qualité de ce four dont j’ai tant vanté les mérites était due à une isolation en amiante !

J’ai beaucoup travaillé ce mois de janvier et cela faisait un moment que je n’avais pas pris le temps de regarder le jardin autrement que par un coin de fenêtre. J’avais bien remarqué que les pensées n’avaient jamais cessé de fleurir depuis l’automne et sur les bordures proches de l’entrée, que les bulbes étaient sortis de terre. Le parterre de perces-neige ne m’avait pas non plus effaré car ceux-là sont toujours très pressés de sortir… Mais je ne m’attendais pas à trouver des narcisses et des primevères en fleur fin janvier ! Les crocus ne sont pas loin de faire de même. Le romarin se croit lui aussi au printemps et plus étonnant encore, quelques pieds de bourrache fleurissent tranquillement, comme si de rien n’était. J’ai même une rose ! La météo annonce du grand froid pour demain. Adieu printemps.

« Older entries § Newer entries »