Lu dans Direct Matin du vendredi 29 mai 2015 (#1698), page 12. On apprend qu’une parisienne de quarante-trois ans a été condamnée à trois ans de prison et 200 000 euros d’indemnisation pour avoir maltraité son compagnon de 37 ans, rencontré sur Internet, après que ce dernier ait perdu son emploi.
Je me demande ce qui est le plus angoissant ici : que le procureur considère que le rôle naturel de l’homme est d’être bourreau et celui de la femme, victime, ou bien que les statistiques lui donnent raison.
Il est aussi fort possible que ses propos soient mal rapportés. J’avais surtout entendu sur cette affaire que les rôles étaient inversés « par rapport à la majorité des cas traités ». La place laissée à cette affaire étant d’ailleurs sans commune mesure à celle accordée aux femmes battues.