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Réglementer la retouche photo ?

septembre 16th, 2009 Posted in Images

piedblancNe mangez-bougez plus, le petit oiseau va sortir !
Il y a quelques années encore, le public ignorait tout de la retouche photo. J’ai un peu raconté sur ce blog mon apprentissage du métier de retoucheur photo, au milieu des années 1980. On travaillait au crayon conté et au pinceau, c’était un métier très technique qui réclamait un certain savoir, beaucoup de soin et un coup d’œil certain (que je n’avais sans doute pas). Et puis Photoshop est arrivé, puis s’est perfectionné : à présent, grâce à cet outil, c’est avant tout le coup d’œil qui compte. Tant mieux du reste. Le site Photoshop disasters prouve régulièrement que, contrairement à ce qu’on voit dans les films, l’outil ne fait pas tout : raccords étranges, objets imparfaitement gommés, corps improbables,… les pires horreurs paraissent dans la presse et ne sont pas toujours remarquées.

Quel est l’impact des images factices sur la représentation que nous nous faisons de notre propre corps ? Il est sans doute considérable. Un groupe de députés vient de déposer une proposition de loi relative aux photographies d’images corporelles retouchées, destinée à compléter l’actuel article de loi Alimentation, publicité et promotion qui impose aux annonceurs pour certains produits alimentaires de faire figurer un avertissement sanitaire.

Considérant, je cite, que «(…) ces images [les images retouchées] peuvent conduire des personnes à croire à des réalités qui, très souvent, n’existent pas» et «répondant aux préoccupations du Gouvernement (…) de la proposition de loi visant à combattre l’incitation à l’anorexie», les parlementaires proposent de signaler la retouche sur les publicités destinées à la presse écrite et à l’affichage, mais aussi sur les images qui figurent sur l’emballage des produits, sur les affiches de campagne politique ou encore, sur les photographies d’art.
Sur la notion de «photographie d’art», je m’interroge un peu : faudra-t-il mettre un message de type «Mangez bougez» sur les photographies d’André Kerstész et de Man Ray ?

ArtL2133-2

Le message qui a été proposé pour signaler l’imposture est «Photographie retouchée afin de modifier l’apparence corporelle d’une personne», quant à l’amende, en cas de non respect de l’article, elle serait de 37 500 euros mais pourraît même atteindre jusqu’à 50% des dépenses consacrées à la publicité.

Je suis curieux de savoir où se trouve la limite : est-ce que lisser le grain de la peau d’un mannequin ne constitue pas déjà une tromperie qui laisse croire à chacun qu’il a absolument besoin de la crème hydratante que la jeune femme tient dans la main ?
Curieusement, il n’est pas question de publicités audiovisuelles, alors que nous savons que l’image vidéo n’est plus, et depuis longtemps, le compte-rendu objectif d’un enregistrement mais peut être tout aussi factice qu’une image fixe. Et cela ne va pas s’arranger, car si aujourd’hui la retouche vidéo demande de gros moyens et un savoir-faire, des solutions accessibles (techniquement en tout cas) sont sur le point d’être commercialisées, comme Unwrap Mosaic, de Microsoft.
Et allons plus loin encore : que penser des personnes dont l’apparence a été modifiée non par trucage mais par chirurgie esthétique ? N’imposent-elles pas elles aussi une image irréelle (pas inaccessible cependant) de la beauté ?
À suivre…

(merci à Olivier Auber, pixeltoo, schiste, JM Manach et bien d’autres pour avoir signalé le projet de loi sur Twitter, et merci à ma fille Florence pour avoir remarqué l’affiche reproduite ci-dessus). Lire ailleurs : Pour une police de l’apparence (André Gunthert), Loi de la retouche ou retouche de la loi ? (Olivier Ertzscheid). Voir aussi la précédente tentative de proposition d’amendement en rapport par la députée Valérie Boyer (Arrêts sur image).

  1. 57 Responses to “Réglementer la retouche photo ?”

  2. By Guigui on Sep 17, 2009

    La limite sera dure à trouver, voir impossible. Et puis tout procède de la manipulation dans la pub. Avant même l’infographie, il a le maquillage, le casting, le cadrage, l’éclairage, la sélection des clichés, le jeu d’acteur (hum).

    Le problème de l’anorexie appelle peut-être ce genre de législation, mais je doute que ça soit jamais efficace: sur ce point, le dernier paragraphe du billet d’André Gunthert me semble imparable.

    Pour les pubs de voiture:
    « Traces de cambouis retirés à la palette graphique »
    …de crédit à la consommation:
    « Acteur payé pour avoir l’air heureux d’être endetté »
    … du loto:
    « Grossière manipulation, en fait il a perdu! »

    8^)

  3. By naomi on Sep 17, 2009

    Dans un pays ou la promotion de la pensée correcte est une habitude généralisée, il faut en accepter les conséquences dans le détail. Et en assumer les responsabilités.

  4. By Jean-no on Sep 17, 2009

    @naomi : je ne comprends pas bien la notion de « promotion de la pensée correcte » !?

  5. By naomi on Sep 18, 2009

    Oui, je sais, c’est assez difficile à comprendre. Ce n’est pas le genre de phrase que nous lisons souvent. C’est pas très tendance. Mais je suis désolé, je ne peux pas te l’expliquer.
    Quelle profession exerces-tu?

  6. By Jean-no on Sep 18, 2009

    Relis ta phrase, elle est assez creuse, elle ne se rattache à rien de compréhensible, on ne peut pas jeter les mots dans le désordre et se plaindre d’être mal compris. « Pensée correcte », c’est à dire « politicaly correctness » ? « pensée unique » ? « vertu mal placée » ? On est forcé de chercher à deviner… Si cela appartient au vocabulaire d’un quelconque réseau souterrain, alors tu n’apprends rien au lecteur qui n’est pas de connivence. Quand au détail et aux responsabilités, ça me semble flou : on parle d’un projet de loi, quelque chose qui n’est pas encore une loi et qui ne le sera peut-être jamais mais qui prend acte – et c’est ce qui m’intéresse – d’une prise de conscience ou d’une affirmation du pouvoir des images et de leur éventuel abus de pouvoir. Pour ma part je ne juge pas, d’ailleurs, je me pose juste des questions.
    Quand à ma profession, eh bien je suis vaguement plein de choses, je peux dire « simple artisan », « programmeur » ou « enseignant », tout est vrai (et faux en même temps). Je ne sais pas si ça explique que je ne comprenne pas ta phrase. D’ailleurs j’en lis des compliquées, cette semaine je suis jury dans cinq masters !

  7. By naomi on Sep 18, 2009

    Je me suis excusé de ne pouvoir te l’expliquer! C’est difficile d’expliquer à quelqu’un qui est vaguement beaucoup de choses.

    J’espère que tu auras le temps d’analyser le sens des écrits compliqués de tes étudiants avant de leur dire que tu sais, mieux qu’eux, l’exprimer correctement.

    Ce sont des masters de grammaire et vocabulaire pour futurs professeurs de Français?

  8. By Jean-no on Sep 18, 2009

    Ce sont des masters d’arts plastiques/esthétique.
    Il ne s’agit pas de mes étudiants, je suis leur jury, c’est à dire que je suis une des trois personnes qui décide, pour chaque mémoire, s’il est au niveau requis. Je ne suis certainement pas là pour leur dire ce que j’aurais fait à leur place – et je ne suis pas non plus ton prof d’ailleurs, je te dis juste que ce que tu écris n’est pas très clair pour le lecteur que je suis.

  9. By naomi on Sep 18, 2009

    Tu es membre d’un jury qui décide si un jeune a le niveau requis en esthétique? Pour devenir artiste? C’est un pouvoir surprenant.

    Mais j’ai du mal à voir en toi quelqu’un qui a une formation, niveau master.Tu sembles plus être dans une registre technique: Bac +2, bac +3. Mais j’ignore tout des artistes, et leur capacité à faire la différence entre la qualité technique et la qualité conceptuelle.

    Aussi, je ne vais pas abuser de ton temps plus longtemps. Merci de ta patience.

  10. By Jean-no on Sep 18, 2009

    Je fais partie d’un jury qui délivre un diplôme. On peut devenir artiste ou essayiste en esthétique sans diplôme. Les jurys auxquels je participe n’ont donc pas de pouvoir sur l’existence de ces jeunes gens, exception faite de ceux qui veulent faire carrière à l’intérieur du système universitaire – c’est le principe même de l’université.
    Je ne suis pas surdiplômé, j’ai eu un diplôme d’études approfondies (DEA), qui suivait la maîtrise – mais un master n’est pas exactement une maîtrise, c’est un peu mieux. Je suis aussi un technicien de formation (LEP), et un artiste de formation (ensba). J’ai aussi douze ans d’expérience de l’enseignement dans le supérieur et la confiance de ceux qui m’emploient, mais je suppose que le fait que je te reprenne sur le côté vaseux de ton expression te suffit à me prendre de haut … En attendant tu n’as toujours pas expliquer ce que tu voulais dire in the first place !

  11. By naomi on Sep 18, 2009

    Si, je me suis expliqué. Mais tu ne l’as pas vu.
    Je ne penses pas que tu ais assez la confiance de ceux qui t’emploient pour qu’ils t’aient intégré. (Cela aussi fait partie de la démonstration).

    Merci encore et cette fois, vraiment adieu.

  12. By Jean-no on Sep 18, 2009

    Un peu facile ! on balance son petit pet en sortant de l’ascenseur… Tu ne t’es pas spécialement expliqué, et si il faut deviner, ma foi, tu es effectivement mal tombé avec moi, j’aime bien les discours clairs. Quand à mon évolution dans l’enseignement supérieur, je ne vois pas pourquoi tu voudrais avoir à en juger ni ce que tu as à me raconter sur ma propre existence !?

  13. By Guigui on Sep 19, 2009

    Mais enfin, Jean-no (je peux t’appeler Jean-no, hein), tu le fais exprès ou quoi? On va pas tourner sept fois autour du pot, la promotion de la pensée correcte c’est comme le fascisme, c’est pas cool, c’est tout! …oups, désolé, c’est les flageolets en boite, je les supporte pas… bon, bref, la pensée, il faut qu’elle soit fausse. Point barre. Y a que les maths qui doivent être correcte. Et quand à ta promotion, c’est pas que j’ai pas confiance, mais c’est la crise, y a pas de budget, alors adieu.

  14. By Jean-no on Sep 19, 2009

    En fait la pensée doit être incorrecte et être promue, ou alors la pensée peut être correcte mais doit à ce moment là être non-promue ?! Et si ce raisonnement est correct, dois-je m’interdire de le promouvoir ? Je ne dis pas que ce n’est pas censé, mais je crois bien que je ne comprends toujours pas mieux.

  15. By Guigui on Sep 19, 2009

    D’autant qu’un bon dessert vaut mieux qu’un long détour!

    Héééé bien, bonne nuit.

  16. By Jean-no on Sep 19, 2009

    Euh ouaip comme tu dis, bonne nuit :-)

  17. By naomi on Sep 19, 2009

    Il est impossible de s’expliquer avec un « curé des codes ». ( Je sais c’est pas dans le dictionnaire). Pour lui « pensée correcte » c’est un pléonasme. Comme on ne peut pas discuter avec le « maître d’une technique »: le technicien qualifié. Il n’est pas assez fort pour accepter une remise en cause de ses croyances. Des croyances qu’il appelle pensée.
    Il n’a pas était plus loin que le dressage.

  18. By Jean-no on Sep 19, 2009

    Euh, c’est encore Marc/Geoffrey/Georges/Frédéric/… ? Sur les croyances et la pensée, lisez donc Alfred Korzybski, c’est assez instructif et trop méconnu en France. Pour lui, beaucoup de choses séparent le fait de sa formulation cognitive, laquelle est effectuée non seulement par l’individu mais par sa culture, sa langue, etc. Personne n’y échappe, mais dans votre cas, je dirais que si vous êtes si grincheux, c’est sans doute pour des raisons qui n’ont rien à voir avec moi. Au fait, si vous croyez qu’en votant Sarkozy et en enviant les gens qui ont des 4×4 vous êtes un rebelle de la pensée (j’en parle en supposant que vous êtes bien Marc/Geoffey/… puisque comme lui vous vous exprimez de manière aussi agressive qu’évasive et que vous considérez que les autres sont « dressés » – et vous libre ?), c’est risible.
    Sur les techniciens qualifiés, ma foi, je ne suis même pas ça, je suis un technicien non-qualifié (je n’ai pas le moindre diplôme en rapport avec une technologie que j’utilise).

  19. By naomi on Sep 19, 2009

    Technicien, cela vient de technique? De technologie? De diplôme? Un horizon de curé des codes.
    Tu sais pas, pour ne pas l’avoir appris, digérer ce que tu lis.
    D’ou te viens « l’idée » d’écrire que les dirigeants d’une multinationnale ( IKEA) n’ont pas assez réfléchi si ils n’arrivent pas aux mêmes conclusions que toi? C’est cela ta pensée? Prétentieux et risible.

  20. By Jean-no on Sep 19, 2009

    Je suppose que le fait que tu ne répondes pas à la question de savoir si tu es le même fâcheux que d’habitude est un aveu !?
    Technicien vient de technologie oui, par contre technicien qualifié a (aussi) un rapport avec la qualification. Tu peux relire attentivement toi aussi.
    Bon, sur Ikéa, tu parles de quoi : de l’abandon de Futura ? Pourquoi n’aurais-je pas (ni toi ni quiconque) le droit d’avoir un avis et de l’exprimer ? Si tu crois qu’il suffit de se courber devant tout ce qui est plus riche que toi pour devenir maître du monde, tu te trompes beaucoup.

  21. By naomi on Sep 19, 2009

    On peut avoir une opinion. Mais écrire que les responsables d’une entreprise comme Ikéa n’ont pas assez réflêchi. Comme tu l’as fait. Ce n’est pas une opinion. C’est un jugement prétentieux, expression d’une forte imbécilité.
    Et tu es très loin d’avoir l’autorité, la qualification… pour un tel jugement. Que tu te le sois attribué est assez lamentable.
    Si tu crois qu’il suffit de s’enferner dans un jardin provincial, isolé des contraintes pour prétendre, justement, à un pouvoir de jugement et quelque sagesse crédible, tu te trombes beaucoup.

  22. By Jean-no on Sep 19, 2009

    Désolé, mais faire dessiner une Futura sur mesure puis l’abandonner pour une typo conçue (avec talent, c’est sans doute la meilleure fonte Microsoft) pour la lecture à l’écran, je n’ai pas l’impression que ce soit un choix très réfléchi en termes de design et c’est décevant de la part d’Ikea qui est justement un des meilleurs ambassadeurs du design auprès du public. Si tu connais des grosses boites, tu auras peut-être remarqué qu’on n’y réfléchit pas toujours très bien ou que les raisons qui se cachent derrière les décisions peuvent être mauvaises. Si tu vois une bonne raison à ce choix, dis-le moi, ça m’intéresse, mais si tout ce que tu trouves à dire c’est que leurs patrons sont mieux payés que moi, ben…
    J’ai bien un jardin, presque à la campagne, mais à 15 km de Paris : le beurre et l’argent du beurre, quoi. Mais bon, quel rapport ? Interroge-toi sur les raisons profondes de ta hargne, tu verras que ça n’a rien à voir avec moi. Je ne peux pas assumer la responsabilité de tes frustrations professionnelles ou personnelles.

  23. By Yogi on Sep 19, 2009

    naomi n’a jamais mis les pieds dans une grande entreprise, pour croire qu’on y réfléchit toujours « bien » et « assez » ! :-D

  24. By naomi on Sep 19, 2009

    Prétendre que dans des grosses boites on n’y réfléchi pas toujours très bien est un jugement prétentieux d’un ignorant imbécile.
    Dire que les réponses ne répondent pas aux codes esthétiques que l’on a, est une chose. En déduire qu’une grosse boite ne réflechit pas toujours très bien est un raccourci facile digne d’un curé des codes « corrects ».
    Les raisons sont mauvaises? Tu ferais mieux? Comment pourrais-tu le savoir puisque tu as consacré toutes ta vie à éviter de trouver dans une situation ou tu devrais ( en connaissance de cause) prendre une « mauvaise » décision. As-tu seulement fait travailler plusieurs personne sur ton site perso avant de critiquer ceux qui ont une communication mondiale?
    En fonction de mes critères perso le site de ségoléne est nul. mais je ne dirais pas que c’est un site non réflêchi.C’est vraiment dommage et triste qu’une presque-présidente  » ait du » faire un site de ce niveau.Il est pourtant conforme à la réalité de notre culture.
    C’est évident que je n’ai rien contre toi. C’est seulement le profil que tu représentes.Tous ces donneurs de lecons qui ont pris la décision de ne jamais se trouver en situation de prendre des « décisions imbéciles ». Qui prennent des postures, mais quand ils créent, eux-même vraiment, derrière un discours correct, pédant, convenu.. on ne trouve que des niaiseries.
    L’autre avec ses petits lapins, etienne avec ses fonds noirs sans risque et ses cartes postales de beaufs, l’autre avec sa liste des ptt, et toi qui n’a même pas de site. Je n’aurais pas la méchanceté de parler du graphisme de ton blog.
    Pourquoi ne faites vous pas mieux? pourquoi ces mauvaises décisions?

    remarque:

    je n’ai pas de réponse pour le choix de IKEA. Seulement une non-réponse: satisfaire les codes des curés de l’esthétique française n’est pas une priorité dans une strtatégie de développement mondiale.

    Pour ton jardin, c’est une image. Un adepte des nains de jardin n’est pas une autorité pour la réalité humaine et la globalisation.

  25. By Jean-no on Sep 19, 2009

    @naomi : pourquoi diable est-ce que je ferais travailler des gens sur mon site perso ??? Défendre l’abandon de Futura par Ikea, bon, mais défendre le site de Ségolène Royal, il faut le faire. À la BBC ils n’y sont pas arrivé.
    Tu n’as rien contre moi, tu passes ton temps à m’attribuer des qualités, des métiers, des diplômes, des fonctions, c’est assez comique. Mais je suis un individu et je ne peux pas te répondre au nom de la catégorie fictive dans laquelle tu m’enfermes.
    Sur la qualité graphique des sites des uns et des autres, désolé qu’elle te déplaise. Le graphisme d’un site un tant soit peu réfléchi entretient une relation avec son contenu, et n’essaye pas de l’écraser : a priori le logo en flammes est une erreur. Mais bon, je ne suis pas graphiste.
    Quand à toi, en me fiant à ta prose, je t’imagine juste très frustré professionnellement et personnellement. Si c’est bien le cas, cherche les raisons dans ton attitude plutôt que dans le fait que tu trouves indigne ou hypocrite qu’un graphiste n’ait pas de 4×4.
    Sur la globalisation, il me semble que tu ne postes pas souvent depuis Bombay ou Xian, alors gimme a break.

  26. By naomi on Sep 19, 2009

    Hé, yogi. Fini tes études d’abord.

  27. By Yogi on Sep 19, 2009

    @naomi : Crois-tu que les entreprises sont dirigées par des dieux ou des surhommes ? On y retrouve tous les mécanismes de fonctionnement des groupes humains : les prises de décision y sont soumises aux enjeux de pouvoir, aux biais psychologiques, aux jeux de cour, à la nécessité de ne pas perdre la face, à la dynamique de groupe, à la rationalisation ex-post, etc …. Attention révélation : les dirigeants d’entreprise sont des hommes comme les autres, ils font autant de conneries que les autres et sont soumis aux mêmes aléas.

    A défaut d’expérience, un peu de lecture en sociologie des organisations (l’acteur et le système, de M.Crozier) ou quelques études de cas ciblées (les décisions absurdes, de C.Morel) t’aideront sûrement à comprendre le monde.

    PS : J’ai passé toute ma carrière dans des grands groupes, j’ai dirigé des services de centaines de personnes, j’ai participé à des centaines de comités de direction … tu le croiras ou pas : partout c’étaient des hommes, et qui fonctionnaient comme tels.

  28. By naomi on Sep 19, 2009

    Yogi: Les hommes fonctionnent comme tels. C’est pourquoi c’est prétentieux de juger le resultat ( graphique ou autre) d’un groupe d’hommes et d’en dire que c’est une mauvaise décision. Quand on ne connait rien de ce groupe d’hommes. Ou des nécessités qu’il y avait de prendre les décisions prises au moment ou elles ont été prises.
    Tous ceux qui se permettent d’avoir des opînions définitives sur les choix des autres font preuve ignorance.

    Merci pour tes conseils de lecture de sociologue. Mais je ne connais pas beaucoup de sociologues qui aient fait leurs preuves comme bon chef d’entreprise. A la sécurité sociale?

    Si tu n’as pas seulement géré et participé, mais dirigé et décidé tu dois comprendre qu’il n’ y a pas de bonnes ou mauvaises décisions. Il y a seulement des décisions qu’il faut assumer.
    il peut y avoir les décisions qui entrainent à un « mauvais » site. Il peut y avoir la décision de  » ne pas respecter le manuel de l’ordre des graphistes ». Et ce ne sont pas les membres de « cet ordre » qui prendont ces décisions. Ils ne sont pas décideurs.

    Je suis très frustré professionnellement. Car je dois prendre des décisions. Et j’en suis rarement satisfait. Mais elles doivent être prises suivant les variables dont je dispose. Et je pense que ce genre de frustration fait partie du métier.

    Comment s’appelle déjà, celui qui, alors qu’il était applaudi par le peuple à dit: « A les cons, s’ils savaient ».
    PS
    Participé à des comités de direction? Tu veut dire que tu les dirigeais? Tes grands groupes avaient-ils des actionnaires et des conseils d’administrations.

  29. By Jean-no on Sep 19, 2009

    Tu es en train de dire qu’il ne faut pas juger une bêtise par ce que la bêtise est humaine ? Quel est le sens d’une telle opinion ? Et tu as toi-même des opinions définitives sur mes choix : dois-je y voir de l’ignorance ?
    Sur les sociologues : leur métier est de comprendre les systèmes sociaux comme l’entreprise, pas nécessairement d’y participer.
    Ta phrase sur les bonnes et les mauvaises décisions qui n’existent pas m’amuse : je pense que tu n’auras pas besoin de te creuser la tête pour te rappeler de décisions idiotes prises dans le monde de l’entreprise.
    Je pense que tu es frustré parce que tu n’es pas patron alors que tu as le fort sentiment que cette position est faite pour toi. Donc tu théorises, tu fais des généralités, tu te poses en vieux sage sous son arbre qui a fait mille guerres… Mais ta prose te trahit, tu as trop envie de convaincre (sans preuves) que tu parles bien du haut d’une montagne. Je ne vois rien d’autre que des complexes, ici.

  30. By naomi on Sep 20, 2009

    Jean no, tu n’as jamais appartenu au monde de ceux qui prennent des décisions. Ce monde t’échappent complétement. Tu es un contemplatif. Comme les sociologues.
    Ce n’est pas une critique. Ce n’est pas un jugement. Juste une expression pas très fondée mais assez pour notre situation.
    jean no, je suis patron. je suis un patron dans un univers proche du tiens. Dans mon cadre professionnel, les gens comme toi avec qui je travaille, sont en posture. Ici , je peux voir d’autres choses.

  31. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Je prends des décisions comme tout le monde, d’ailleurs tu me le reprochais au début de la conversation en t’étonnant que je puisse être jury… Maintenant il est vrai que je ne me sentirais pas capable de diriger des gens ou de décider de leur confort matériel. Je suis plutôt anarchiste et je ne supporte que les rapports de pair à pair, sauf arrangement rationnel ponctuel (écouter celui qui sait mieux, par ex).
    Dans chaque univers, à chaque position, on a un point de vue. Mais il est difficile de convaincre les autres du bien fondé de son point de vue quand on le fait avec autant de mystères.
    Note que « être en posture » ne signifie rien. On doit préciser dans quelle posture (en posture délicate, en bonne posture,…).

  32. By Yogi on Sep 20, 2009

    @naomi : Ah non, certaines décisions sont réellement mauvaises : le produit ne se vend pas, le projet se plante, la navette explose … Evidemment ceux qui ont pris la décision, au moment où ils l’ont prise, avec les informations dont ils disposaient, avec les préconceptions qu’ils avaient, la croyaient bonne, ou du moins pensaient ne pas devoir/pas pouvoir en prendre une autre. Je ne les juge pas, je les comprends, je compatis, j’ai fait pareil, mais la décision peut s’avérer mauvaise, c’est un fait.

    Et je ne vois pas où est le problème, ni la différence avec les décisions de tous les jours : comment être sûr que tu choisis le bon job ou te marie avec la bonne personne ?

    Quant au boulot des sociologues ce n’est pas de diriger une entreprise mais de décrypter son fonctionnement et les influences mutuelles entre les hommes et l’organisation. A ce titre ils peuvent éclairer les patrons, et sont souvent bien plus intelligents qu’eux (l’intelligence n’étant pas la caractéristique la plus nécessaire chez un patron, même si ça ne nuit pas ;-) ).

    PS : les actionnaires ne dirigent pas les entreprises, et les conseils d’administration pas vraiment non plus (ils nomment les dirigeants, approuvent les orientations stratégiques, … ). Pour ma part n’étant pas PDG je ne dirige pas le codir : je contribue aux décisions pour ma partie, et décide à l’intérieur de ma Direction.

  33. By naomi on Sep 20, 2009

    Une décision sera toujours mauvaise, dans le temps. Vue par ceux qui peuvent constater les résultats des décisions prises. A postiori.
    La preuves, c’est que tout évolue. Et que des produits remplacent d’autre produits. meilleurs il paraît. Jusqu’aux prochains.
    Qui mieux qu’un créateur, qu’un décideur sait que ses choix sont mauvais? C’est lui qui prendra les décisions qui remettront en cause ses précédentes décisions. Et cela, c’est son pain quotidien. C’est lui qui décide.

    Le sociologue décrypte le fonctionnement? Mais n’oublions pas qu’il a refusé d’être un responsable d’entreprise. Pourquoi? N’était-il pas assez armé pour les assumer? Il lui manqué quelque chose, de son propre point de vue?
    Il ne veut pas être être vu comme un psychologue, un ethnologue..Les contraintes financière? Surtout pas Il refuse tellement de variable que ce n’est qu’un prof. Pour des étudiants et des technocrates qui devront apprendre la vérité par l’expérience.

    Les sociologues sont plus intelligents que les patrons. Disons que les sociologue ont interêt à faire croire qu’ils sont intelligents. Ils pratiquent les codes convenus de l’intelligence. Si ils ne pratiquaient ces codes le patron ne les paierait pas.Et les gestionnaires, porteurs de valises, ambitieux, n’acheteraient pas leurs livres. L’expression de leur intelligence? Ce n’est que du marketing.
    Si le patron était à la recherche de l’expression convenue de l’intelligence, il ne prendrait jamais de décision. Il ne ferait pas son métier.
    Les actionnaires ne dirigent pas les entreprises? C’est parfois vrai. dans le « semi-public » par exemple. Ou les représentants des actionnaires ont plutôt l’esprit fontionnaire.
    Mais ce n’est pas parce que ce n’est pas visible que leur pouvoir n’existe pas. Va exprimer ton opinion aux actionnaires de loréal, lvmh, michelin, peugeot…. Et toutes les pme qui sont sa.

    Yogi, intelligence: quelle est l’origine de ce mot? Interligaé (excuses l’erreur,gardes le concept) Intelligence: entre les ligues. Donc le sociologue qui refuse bien des disciplines n’est pas interligaé. Le patron a interêt à ne pas s’enfermer dans une chapelle. Cela est peut-être preuve d’intelligence.

  34. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Je viens d’une famille en partie assez bourgeoise, j’avoue que le pognon ne m’a jamais impressionné, enfin il ne suffit pas que quelqu’un ait l’air d’en avoir plus que moi pour que je juge ses décisions bonnes.
    J’ai eu récemment le cas d’une boite riche (1000 employés) dirigée par un type intelligent et intuitif qui a perdu des millions d’euros dans un produit bourré de bonnes idées mais basé sur un choix idiot dont tout le monde savait qu’il était idiot mais qui était le caprice du patron, son intuition… Une fois le produit terminé, il s’avère invendable et il n’est d’ailleurs sorti qu’un an plus tard alors que la concurrence avait rattrapé son avance. Je suis forcé d’être vague sur la boite et le produit, mais j’étais engagé dans cette affaire navrante. Personnellement j’y ai gagné de l’argent, comme plusieurs prestataires, mais la boite a perdu plein de fric : où est la bonne décision ?
    Sur les sociologues : ils ne sont pas les patrons parce que ce n’est pas forcément leur vocation ou leur envie ! Les boites n’embauchent (généralement) pas de sociologues, les sociologues sont employés par des institutions publiques : ils servent l’industrie mais pas au niveau d’une boite, ils n’ont pas de sens en tant que prestataires de service a priori. Il ne faut pas les confondre avec les gourous du « management » et du reengineering qui eux ont une prestation plus ou moins utile à vendre et qui ont besoin avant tout de convaincre les boites que celles-ci ont besoin d’elles.
    Sur les actionnaires : un actionnaire majoritaire a beaucoup de pouvoir, mais un petit porteur pas trop, ou du moins, pas trop consciemment : ses choix ont une influence, mais un peu à son insu.
    Sur la définition de l’intelligence : il en existe beaucoup. Je pense qu’on ne devient pas patron d’une multinationale par hasard, mais je ne vois pas pourquoi un sociologue n’aurait pas le droit d’être intelligent :-) La sociologie est une discipline scientifique, celui qui l’exerce sa donne un champ de compétences précis, utilise des outils conceptuels précis (les statistiques, etc), il utilise aussi ses intuitions et ses propres lubies. Son métier n’est pas de diriger l’Oréal mais de comprendre comment fonctionne une organisation humaine. Plus cette organisation se croit hiérarchique et rationnelle et plus il y a à découvrir je crois.

  35. By naomi on Sep 20, 2009

    Remarque: j’ai connu des personnes qui ne se trompaient jamais. Mon fils et moi nous avons eu le même programme à tente ans d’écart.
    Beaucoup de savoirs ont atteint l’excellence dans l’éducation. La preuve c’est que personne ne trouve de raisons pour les faire évoluer.
    tristesse ironique.

  36. By Jean-no on Sep 20, 2009

    @naomi/marc/etc. : ??? Les programmes scolaires ont pas mal changé en trente ans ! En bien et en mal d’ailleurs : baisse de la culture scientifique mais progrès des maths, importance de la réflexion et de la connaissance dans des domaines où ce n’était pas la règle (technologie, sport), importance nouvelle de l’expérimentation et du projet dans beaucoup de disciplines… Ce qui ne progresse pas spécialement me semble-t-il ce sont les langues, y compris le français.

  37. By Yogi on Sep 20, 2009

    @naomi : Le patron dirige une entreprise ? Mais n’oublions pas qu’il a refusé d’être un sociologue. Pourquoi ? N’était-il pas assez armé pour comprendre ? Il lui manqué quelque chose, de son propre point de vue ?

    Je crains que tes a priori définitifs, tes échelles de valeur bornées et ta fermeture d’esprit n’empêchent toute discussion, pour ne pas parler de tes raisonnements erronés : ce n’est pas parce qu’un produit se trouve un jour dépassé qu’il n’a pas été un grand succès lors de sa sortie. Attention, un minimum d’écoute et de compréhension de la diversité du monde me paraissent requises pour participer à une discussion, mais aussi pour dépasser le stade de petit chef, conditions qui ne semblent pas pour l’instant réunies.

    Pour finir sur tes exemples d’entreprises : je travaille dans une boîte de ce type, j’ai travaillé pour l’une de celles que tu cites, et je confirme que les actionnaires ne dirigent pas ces entreprises, ainsi ce ne sont pas eux qui décident de l’ouverture d’une usine ou du lancement d’un nouveau produit.

  38. By naomi on Sep 20, 2009

    Un sociologue a droit d’être intelligent, mais comparé son intelligence, a son avantage, à celle d’un patron est simpliste.
    Un sociologue a son utilité. Il apporte des données dont on peut avoir usage. Comme n’importe quel métier.

    Une décision a été bonne à un moment. Elle est mauvaise plus tard et dans d’autres circonstances. Les décisions pour un produit on été bonnes à un moment et deviennent mauvaise plus tard. yogi, tu sembles dépassé.

    Les actionnaires, majoritaires( surtout), ne décident pas l’ouverture d’une usine ou du lancement d’un produit?
    Tu n’as certainement jamais assisté aux rencontres entre les actionnaires majoritaires et les exécutifs du niveau supérieur. ( C’est aussi parfois les mêmes).

    Valeurs bornées, fermeture d’esprit, raisonnements erronés, comprehension de la diversité du monde,… toutes ces phrases convenues, formatées…ajoutées a ton impossibilté à comprendre le fonctionnement supérieur d’une entreprise me confirme que tu n’a pas exercer de responsabilité reelle dans une entreprise. Tu es plutôt dans le registre assistant qui sait tout parce qu’il écrit des rapports très généraux. Pour les acteurs.
    Genre étudiant qui a fait 3 ans de sociologie et qui fait des rapports au drh. Stagiaire ou employé nomade?

  39. By Jean-no on Sep 20, 2009

    @naomi : les actionnaires ont un rôle assez précis, ils dirigent l’entreprise comme l’électeur dirige son pays, sauf que devant le suffrage universel il y a théoriquement égalité (le vote d’untel n’a pas plus de poids que celui de tel autre) et que les dirigeants ne peuvent pas être destitués à tout moment. L’actionnaire dirige plutôt par le stress que par les décisions précises, même si tout dépend vraiment du partage des actions : dans une boite qui n’a qu’un actionnaire, l’actionnaire est le patron. Mais dans une boite détenue à égalité par cinq fonds de placement, le directeur général a un vrai pouvoir.

  40. By naomi on Sep 20, 2009

    Les programmes ont changé? Tu parles plus il me semble de quantité que de contenu. Il y a eu, oui, des changements.
    le changement d’un prof de francais par rapport au changement du monde visuel?
    le changement d’un prof de math par rapport à l’informatique?
    Le changement du prof d’histoire-géo par rapport à la chine et le terrorisme?

  41. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Je ne dis pas que les programmes scolaires sont parfaitement adaptés au monde actuel, juste qu’ils ont changé. La distance vis à vis de la culture visuelle n’est pas enseignée, ceci dit ça pourrait se faire en arts plastiques par exemple (d’ailleurs c’est un peu le cas) plus qu’en français : je vois arriver les bacheliers à la fac, ils ne savent souvent pas écrire leur propre langue, outil conceptuel structurant et capital.
    Sur l’informatique dans le secondaire : son histoire est longue et navrante, mais là encore, est-ce que c’est bien le problème des maths ? Les maths sont aussi un outil conceptuel auquel, à ce niveau, l’informatique n’apporte sans doute pas que des bonnes choses.
    Sur l’histoire-géo : elle suit l’histoire avec quelques années de délai (difficile de parler de l’histoire en train de se faire, l’histoire cherchant à dégager les mouvements a posteriori). On parle de la Chine contemporaine en histoire à partir du Lycée et un peu en géographie à partir de la 3e. Quand au terrorisme, je ne sais pas s’il est traité, mais le sujet est un peu anecdotique : on utilise l’épouvantail terroriste pour supprimer les libertés et radicaliser/décrédibiliser certains mouvements de manière cyclique depuis le début du XXe siècle : bande à Bonnot, résistance intérieure, brigades rouges, islamistes,…

  42. By naomi on Sep 20, 2009

    Oui,si on veut, pour les fonds de placements. oui pour les entreprises plus ou moins nationalisées.
    Mais je peux te garantir que les actionnaires actifs et d’influence ne se contentent pas seulement d’un vote de temps en temps. Et penser que la messe d’une assemblée générale est le meilleur outil du pouvoir des executifs sur les actionnaires et inversement, c’est de l’ignorance.

  43. By Jean-no on Sep 20, 2009

    @naomi : Ha ha, quel spécialiste !

  44. By naomi on Sep 20, 2009

    Tu penses que les actionnaires influents et les exécutifs ne se rencontrent que pendant les assemblées générales? Parce que le manuel ne prévoit que cela?

  45. By Jean-no on Sep 20, 2009

    …le manuel… humm… parfois tu as des saillies qui ont l’air de sortir d’un film de Luc Besson. Il y a des règles écrites, d’autres non écrites, des questions de pouvoir très diverses… Il est évident que l’AG est généralement plus une synthèse de décisions et de négociations que le lieu même des décisions (mais il peut se passer beaucoup de choses quand même lors d’une AG), mais le capitaine du navire, celui qui tranche, c’est le directeur général. Ensuite selon les pourcentages, ledit directeur est plus ou moins directement dirigé par les actionnaires.

  46. By naomi on Sep 20, 2009

    Le rôle du PDG est de s’assurer qu’il n’y aura pas de surprise.
    J’imagine bien le DG tranchant sans avoir eu l’accord préalable de Mme de Bettencourt, de Arnault, de Pinneau, de Ms Peugeot…ceux qui se font des illusions ne montent pas si haut.

    Alors qu’ils peuvent se faire virer seulement parce qu’il ont eu une grippe au mauvais moment, et sont mal passé à la télé.
    (Oui, je sais, ce sont des cas extrèmes. extrème surtout parce que par hasard on en a entendu parlé.)

  47. By Yogi on Sep 20, 2009

    @naomi : L’AG n’est absolument pas un lieu de décision, le Conseil d’Administration un peu plus, mais ce n’est pas là, et pas par les actionnaires, que se décide un lancement de produit ni, dans les grands groupes, une ouverture d’usine. Ce sont là des décisions « quotidiennes » sur lesquelles le PDG a plein pouvoir.

    Les entreprises « plus ou moins nationalisées » sont justement celles où le patron a le moins de pouvoir de décision, encadré qu’il est par son autorité de tutelle qui lui fera appliquer la politique gouvernementale y compris dans les micro-décisions. Comparer cela avec des groupes dont l’actionnariat est dilué ou détenu par des financiers qui n’imposent qu’un niveau de rentabilité, est un non-sens total.

    Je crois que je perds mon temps.

  48. By naomi on Sep 20, 2009

    Tu es en pleine théorie. En plein roman scolaire. Tu ne dois pas encore mesurer l’importance d’un produit pour une entreprise. Et à quelle stratégie obéit l’ouverture d’une nouvelle usine.
    Tu dois confondre encore: signature et pouvoir.Paprasserie pour se couvrir et contrôle.

  49. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Tiens, Naomi, c’est à dire Jacques Séguéla (j’ai fini par te reconnaître malgré tes pseudos variables), j’ai écrit mon dernier post juste pour toi !

  50. By naomi on Sep 20, 2009

    je te reconnais plus que je ne me reconnais, dans ton dernier texte.
    Un des meilleurs conseils que m’ait donné un avocat a été: on ne discute pas avec le petit personnel.
    Par discuter, il entendait « procédure »

  51. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Je ne te dis pas que le texte parle DE toi, mais que j’ai eu l’idée de l’écrire à cause de notre conversation.
    Bon à part ça tu as toujours des phrases aussi bizarres : « Par discuter, il entendait « procédure » », excuse-moi mais ça n’est pas du français. Je ne suis pas complètement sûr de ce que tu veux dire (c’est à ça que ça sert d’écrire correctement)

  52. By naomi on Sep 20, 2009

    Ca sert à quoi d’écrire correctement? je n’ai pas bien compris l’opinion que tu défends là.

    Par « discute « , il entendait « faire une procédure ».

  53. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Je défends l’idée qu’écrire correctement sert à se faire comprendre. Que ce n’est pas juste une forme de snobisme. Je ne pense pas que ça soit une opinion révolutionnaire. De même que l’intérêt de la typographie, c’est de réfléchir à la lisibilité – ce qui n’enlève pas leurs mérites aux Rimbaud et autres (il y a des équivalents dans le graphisme) qui justement refusent la syntaxe académique et forcent le public à composer le puzzle et à entrer dans leur monde… Mais c’est un autre débat, puisque tu n’es pas plus Rimbaud que moi.

  54. By naomi on Sep 20, 2009

    Oui, ton option se défend. Ecrire pour se faire comprendre? C’est un espoir que l’on peut avoir. Je vais y penser.

    Pardon. Mais tu as écrit « sert à se faire comprendre » et non pas « se faire comprendre ». je viens de le remarquer.

    C’est un peu comme le dessin quoi. Il y a les artistes et ceux qui font de la pub. rien ne vaut une belle oeuvre d’art classique pour être compris ou marquer dans le Poitou Charente.

  55. By Jean-no on Sep 20, 2009

    Tu vois là aussi tu donnes l’impression de te parler à toi-même. Je ne peux pas rentrer dans ta tête. Du reste je n’en ai aucune envie.

  56. By Antoine Bablin on Sep 24, 2009

    http://merciarising.files.wordpress.com/2009/01/f-shark-cat-31361.jpg

  57. By Antoine Bablin on Sep 24, 2009

    http://imgur.com/a4Sww.jpg

    tu pense que la SPA porterai un tel projet de loi ???

  58. By Jean-no on Sep 24, 2009

    Mon petit doigt me dit que ce n’est pas le genre d’images visées par cette loi :-)

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