Salon du livre jeunesse
novembre 27th, 2008 Posted in Brève, LectureDétendons l’atmosphère entre deux articles sur processing… Depuis hier mercredi jusqu’à lundi 1er décembre se tient à Montreuil le Salon du livre et de la presse jeunesse. On s’y rend facilement par la station de métro Robespierre (ligne Mairie de Montreuil). L’entrée coûte quatre euros et est gratuite pour les enfants.
Je n’y étais encore jamais allé, je n’aime pas énormément les salons. Celui-ci est très couru car il permet de faire ses courses pour noël.
Sans atteindre le niveau du salon d’Angoulême dans ce domaine, on voit de jeunes adultes écumer les allées un carton à dessin sous le bras dans le but, a priori, de trouver à faire éditer leurs travaux.
Je retiendrais :
– Une exposition pitoyable de l’école Estienne sur le stand de la Mairie de Paris, consistant en douze feuilles imprimées en A4, qui jouxtait une exposition de dessins d’enfants plutôt mieux accrochée.
– Un rayon bande dessinée pas spécialement adapté aux jeunes mais contenant des livres formidables. Outre les petits éditeurs français comme Cornélius, on pouvait regarder de superbes livres anglophones difficiles à trouver chez nous comme plusieurs livres sur Edward Gorey ou encore un livre superbe consacré à Henry Darger, ce demi-fou formidable dont l’œuvre n’a été découverte que de manière posthume. Je dis bien regarder et non acheter car tout cela est hors de prix.
– Que le secteur du livre jeunesse semble être en pleine forme si l’on se fie au nombre de publications.
– Des stands très ouverts qui forcent les éditeurs à employer de nombreuses personnes dans des tâches de surveillance. Samedi, avec la cohue, ils vont souffrir.
– Pas de multimédia, très peu de DVDs (mais plusieurs collections consacrées à l’étude du cinéma).
– Beaucoup de romans destinés aux enfants et aux adolescents
– Rien de vraiment surprenant ou de nouveau, m’a-t-il semblé.
One Response to “Salon du livre jeunesse”
By Jukurpa on Nov 27, 2008
il y a pire que le samedi, il y a le jour des scolaires (ça doit être aujourd’hui ou vendredi) où il n’y a que des enfants avec juste leurs instits pour surveiller, J’ai eu des copains qui tenait les stands et c’était une vraie psychose, les enfants passe sous les tables, fouillent direct dans les cartons de stock, s’assoient par terre pour lire… Il faut une sacré dose de sang froid et de pédagogie. Sinon c’est vrai que c’est un salon très sympa, où l’on se permet de rêver et de jouer soi même à l’enfant.