MakerBot et Arduino
mars 23rd, 2011 Posted in Design, Études, Interactivité, SciencesAujourd’hui mercredi 23 mars 2011 à l’école des Beaux-Arts de Rennes, journée consacrée aux outils de prototypage électronique pour des étudiants en art, communication et design.
John Lejeune, de Hackable-devices, a présenté aux étudiants deux générations de l’imprimante 3D MakerBot, qui permet de réaliser des objets tangibles à partir de modélisations virtuelles.
MakerBot est un projet dérivé de RepRap. Diffusée sous licence libre, cette imprimante 3D est régulièrement améliorée par ses utilisateurs et devient de plus en plus fonctionnelle et de plus en plus sophistiquée au fil des générations.
Je suis content d’avoir vu cet appareil en fonction, il est assez impressionnant. La finition n’a rien à voir avec ce que proposent les imprimantes 3D de l’industrie, mais il n’empêche que ça fonctionne et que c’est une technologie accessible aux particuliers, non seulement financièrement (le kit complet, où il ne manque qu’un fer à souder, vaut ~1400 euros), mais aussi techniquement car le fonctionnement de l’objet est compréhensible et son améliorabilité semble une évidence.
Hackable-devices a pour vocation de diffuser des appareils diffusés sous licence libre, ce qui signifie que leurs spécifications ne sont pas soumises à des brevets, qu’ils sont documentés de manière complète et qu’ils peuvent être librement améliorés ou modifiés par leurs utilisateurs.
Parmi les produits recensés par Hackable-devices il y a des appareils hackables (bidouillables) très divers : cartes de prototypage de type Arduino bien sûr mais aussi téléphones mobiles, collecteurs de données, netbooks, ordinateurs, plug-computers, etc.
9 Responses to “MakerBot et Arduino”
By sylvette on Mar 24, 2011
ça me rappelle Tintin et le Lac aux requins…
By Jean-no on Mar 24, 2011
@sylvette : ah oui tiens !
By Altshift on Mar 25, 2011
Chouette technologie en effet.
J’avais vu fonctionner ce genre de machines dans l’industrie, c’est fascinant, mais si je me souviens bien, les produits employés comme « encre » son des composés de carbone du genre nylon ou je ne sais quoi, indestructibles et les bains destinés à ébarber les pièces sont assez pourris aussi.
Si la technologie est accessible aux particuliers (on se demande bien pourquoi un particulier voudrait multiplier les petits pains) et est largement diffusée, c’est comme le reste, ça va permettre de multiplier des objets sans intérêt à l’infini.
Non, levez donc mes doutes, le seul intérêt de cette machine, si toutefois sa fonction n’est pas détournée par quelque artiste fasciné par les séries évidemment, est bien de réaliser des prototypes afin d’en vérifier la conformité avec le projet non ?
Une telle machine rencontrerait évidemment un vif succès si elle était effectivement capable de dupliquer des objets du réel dans leur matériau originel, mais ça, on peut presque espérer que ça n’existera jamais.
By Jean-no on Mar 25, 2011
Le premier intérêt de la machine est de montrer qu’une telle technologie est accessible. Créer le robot qui crée…
Les matériaux utilisés peuvent être divers. Ici, c’est le même plastique que les légos, mais une IUT travaille sur l’utilisation de PVC recyclé et des expériences sont faites aussi avec des matériaux minéraux (argile) ou organiques/alimentaires (chocolat, sucre),…
By Altshift on Mar 28, 2011
Robot qui crée… oui, si on veut… ou si créer c’est donner forme aux objets. Mais ça serait plutôt robot qui fabrique en l’occurrence, un genre de métier à tisser qui ne produirait pas grand chose sans ses cartes perforées.
By ALtshift on Mar 28, 2011
Heu, il y a eu un problème avec mon commentaire précédent ? Un malentendu sur le verbe « créer » ?
By ALtshift on Mar 28, 2011
AH ben non, voilà qu’il apparaît maintenant… c’est mystérieux ce truc.
By Jean-no on Mar 28, 2011
Bien sûr, ce robot n’invente rien, mais il fabrique.