Profitez-en, après celui là c'est fini

Mes jeux (8) Rygar, par Jean-Michel Géridan

juillet 12th, 2010 Posted in Invité, Mes jeux

(le dernier blog invite Jean-Michel Géridan pour la série Mes jeux)

Vers 12 ans, je trouve une Nintendo Entertainement system (NES) au pied de mon sapin accompagnée de trois jeux. Super Mario Bros, The legend of Zelda ainsi que Rygar. Ma joie est de courte durée, et je découvre par l’occasion les méandres de la connectique. En effet aucun des téléviseurs de la maison ne dispose de prise péritel. Un oncle, habitant à quelques mètres de mon collège, hérite du précieux ensemble et me fait la promesse de pouvoir venir jouer une heure par jour à la fin de mes cours. Je le soupçonne encore d’avoir acheté ce cadeau afin de pouvoir en profiter.

Mario Bros était sympa, je vous l’accorde, mais étrangement je trouvais le jeu trop facile. La manipulation est aisée, le personnage un peu trop véloce à mon goût, la difficulté plus que moyenne. J’avais aussi un mal fou avec le choix des couleurs et du design que je trouvais trop stupides. The Legend of Zelda me comblait pour les combats, mais je le trouvais trop causant, trop sophistiqué. Il est à préciser qu’à cet âge j’étais encore adhérent du club des Maîtres de l’univers (He-man, Musclor dans sa version française) et que le l’histoire du cinéma se concentrait en ce que j’estimais être le chef-d’oeuvre ultime : Conan le barbare.
Ma préférence alla ainsi à Rygar, jeux d’action-aventure se déroulant sur près d’une trentaine de tableaux. Rygar dispose d’un « diskarmor », bouclier équipé de pointes qu’il peut lancer sur les différents ennemis, celui-ci revenant toujours, sur le principe du yoyo. Si l’on dépassait le temps imparti, tournoyait un spectre autours du personnage qu’il ne fallait pas toucher, qui augmentait un niveau de difficulté déjà très élevé (sauts au pixel près, vélocité du personnage excessivement réduite). J’ai découvert avec Rygar l’existence des bugs, ainsi en jouant avec le travelling latéral (scrolling horizontal) on pouvait faire à sa guise disparaître des monstres… Bien évidement, je pensais à l’époque que cette astuce avait été programmée par des développeurs facétieux.

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